Je suis devenue ce que vous vouliez...

Prologue 1

J'entendis les pas rapides et brusques d'une personne dans cette obscurité, je relevai la tête pour la première fois depuis un an et le bandeau qui me cachait la vue depuis tant de temps tomba au sol.

???? : Comment vas-tu ?

-...

???? : Pardonne moi ! C'est une question futile... je suis désolé mais tu ne sortiras pas cette année non plus, je...

- Si c'est pour me dire cela vous pouvez vous en aller...

L'homme devant moi sourit tristement avant de me remettre le bandeau sur les yeux et partit, mais avant de partir, il dit.

???? : Bon anniversaire 

C'est mon cinquième anniversaire que je passe seule, on m'a raconté que quand je suis née, j'ai tué mes parents au son de mes pleurs, j'ai été déclarée par le Hokage de cette ville, dangereuse pour mon âge et on décidait à l'unanimité de m'enfermer dans les prisons souterraines sous le village, étant un bébé une personne devait s'occuper de moi, le Hokagai voulut s'en charger mais sa femme l'en avait interdit pour son honneur et celui de sa famille et ce fut le sage du village qui s'est finalement occupé de moi, comme un père devrais-je souligner, c'est lui qui m'a tout appris, les villageois ont peur de moi, je suis enfermée sous terre depuis cinq ans... Cinq misérables années à rester ici ! On m'a promis que le jour de mes anniversaires, on essaierait de me faire sortir des catacombes mais ce jour n'est toujours pas arrivé, chaque année j'attends... encore et encore mais rien ne se passe, ils n'ont même pas essayé de me faire sortir d'ici.

???? : Ma petite Yu, comment vas-tu ?

- Papy ! Papy ! Tu es là ? Il... Il...

Papy : J'avais entendu, ne t'en fais pas... Pardonne-leur,  ils n'ont toujours pas compris... Pardonne-leur

Voilà... C'est toujours comme ça, chaque année, le jour de mon anniversaire, je le passe seule... je n'ai pas de gâteau, pas de cadeau, pas de famille avec qui le fêter, pas d'amis... Juste moi et moi seule, enchaînée... bâillonnée... Soudain les chaînes qui retenaient mes mains tombèrent au sol et celles de mes pieds tombèrent aussi, je me sentis portée et le bandeau qui retenait ma vision disparut, je vis alors Papy pour la première fois me porter sur son dos.

Papy : C'est peut-être transgresser les règles mais se soir, une pluie d'étoiles filantes brillera dans le ciel, n'est-ce pas beau pour les petites mirettes d'une gamine de voir un si beau spectacle, surtout le jour de son anniversaire !!!!

- Oh Papy !

Il m'emmena jusqu'à une clairière près du village, je ne savais même pas comment nous étions sortis des catacombes, mais je ne m'en occupais point car pour la première fois de toute ma vie, je pus sentir l'air  faire voler mes cheveux, sentir l'odeur des quelques plantes écloses et ce beau ciel de nuit qui m'illuminait les mirettes comme Papy le dit si bien.

- Papy ! C'est si beau !

Papy : N'est-ce pas ! Regarde, la première étoile 

- Papy ! Où va-t-elle ?

Papy : Qui sait...

- Moi je crois qu'elle voyage ! Moi aussi j'aimerais bien voir le monde et voyager comme elle !

Papy : Tu veux partir ?

- Je voudrais voyager et voir les nombreux recoins de ce monde Papy ! Voir la mer ! Le sable du village de Suna et encore !

Papy : Ça fait beaucoup, dis donc ! Tu tiendras le coup ?

- Oui ! Parce que moi je suis un hôte du démon aux 10 queues et parce que...

Papy : Tu sais, j'ai connu quelqu'un comme toi auparavant !

- Qui ça ?

Papy : Il s'appelle Naruto Uzumaki ! Eh oui il est l'hôte du démon à 9 queues !

- C'est vrai ! Il est comme moi alors !

Papy : Oui en quelque sorte ! Lui aussi ses parents sont morts mais il n'a pas été enfermé comme toi et désormais, il est devenu l'hokage du village de Konoha !

- Mais c'est le village d'à côté ça ! 

Papy : Exact ! Tu es vraiment vive d'esprit ma petite ! Je fus son maître et la personne qui dut s'occuper de lui... Naruto !

- Son maître... mais cela veut dire qu'il est ton filleul !

Papy : Oui ! Je suis Jiraya

- Jiraya... Tu n'es pas mort toi ?

Papy : Mais... Tu connais réellement la vie de tout le monde...

- Le pouvoir du dixième démon est le temps, il est né après les neuf autres démons et subit les bétises des autres démons, il connaît le passé des personnes mais n'est qu'un rempart entre le bien et le mal... Papy ? Papy !

Papy : Suis ma voix...

Je me levai pour ensuite me retourner et faire ce qu'il me disait, je courus je ne sais combien de temps et je grimpai enfin dans un arbre. En haut de la cime, je vis le village incendié... Mais que se passe-t-il ?

Papy : Si je t'avais laissée là-bas, tu ne serais peut-être plus de ce monde...

- Mais... Papy et eux ?

Papy : Tu veux les aider ?

- Si je ne fais rien, je ne vaux pas mieux qu'eux et s'ils m'enferment, eh bien qu'il en soit ainsi ! Hein ? Papy !

Papy : Décidément c'est toi le Papy ou c'est moi ? Allons-y gamine !

Il me souleva et à la vitesse de la lumière, je me retrouvai dans le village, les flammes qui allaient et venaient sur les murs, les maisons du village qui brûlaient, je vis plusieurs corps au sol sans vie.

Papy : Nous devrions nous séparer...

- Pour couvrir plus de terrains, compris !

Papy : Bonne chance petite ! Reviens vivante, j'ai un voyage à organiser moi !

Je lui souris  avant de partir droit vers l'immeuble du hokage ; bien que je ne sois jamais sortie des catacombes,  tout me disait quelque chose, sans doute l'un des pouvoirs du dixième démon.

Voix : Penses-tu réellement qu'ils ne vont pas t'utiliser plutôt ?

- Hein ?

Un énorme tremblement retentit dans mes oreilles et un filet me tomba dessus et je percutai un mur. Quoi ? 

Hokage : Allez ! Vite dépêchez-vous !

- Que se passe-t-il ? Hokage ?

Hokage : Pardonne moi Yuki... Mais... C'est de ta faute...

Que veux-t-il dire par ma faute ? Regardant les nombreux villageois blessés courir pour sortir du bâtiment de l'hokage et s'enfuir, je compris enfin... Quelques heures plus tôt le village avait étė attaqué et pour la survie de tous, ils comptent me donner en otage mais... Je ne veux pas... Je vous en prie...

- j-je... Hokage ! Je vous en prie !! Vous...

FdH : Ferme la ! Tu es un monstre ! 

Hokage : Calme toi ! Ne remets pas la faute sur elle, elle n'y est pour rien ! Souviens toi ! C'est toi qui a proposé cette idée si futile soit-elle !!

FdH : Mais...

- Je ne veux pas mourir...