Encre à gel ou à bille.
Effaçable ou permanente.
On l'apprivoise sur les bancs de l'école.
On le déteste quand son usage intense fini par déformer la peau des doigts.
On en fait un allié quand il s'agit de faire nos premières rédactions.
On finit par le quitter au profit d'un clavier bien moins exigeant.
On le redécouvre quand il s'agit de faire nos premières signatures officielles.
On le redoute quand il sert à exprimer la douleur et la compassion de condoléances que l'on préfère manuscrites.
Le stylo: cet instrument d'écriture qui dans une même vie peut servir à retranscrire une multitude de sentiments différents sans jamais broncher.
Il finira par s'éteindre lentement en déversant sur le papier une encre faiblarde, usée par tant de politesse et de maniements discordants.
Alors merci chers stylos pour toute cette dévotion sans prétention.
