Quelqu'un.

Nohan et l'amitié.

Un samedi soir, Zat se réveilla aux alentours des onze heures, eh oui, c'est un flemmard. Il se leva donc avant de se diriger vers la salle de bain, se lavant directement le visage. Il entendit ensuite sa mère l'appelé pour venir manger, il répondît tout simplement : « J'arrive maman ! »
Il descendit donc, pris son déjeuner en compagnie de sa famille, avant de retourner dans sa chambre. Il agrippa son téléphone, pris sa manette de jeu, avant de se mettre à jouer à la console. Il était en appel avec des amis, avant qu'un de ses amis lui présente Nohan, un garçon un an plus âgé que lui, vivant en France. Il avait l'air très sympa, souriant, c'était la façon dont il voyait Nohan derrière son écran. « Yo. » Dit notre Zat d'un air assez banale, pour qu'ensuite qu'on lui réponde avec ce qui lui semblait être tout l'engouement du monde : « Salut !!! »
« Décidément, il a l'air super excité... » pensa le jeune homme assez fatigué.
Les jours passèrent et Zat pris vite l'habitude de parler avec son nouvelle ami. À noter qu'il fait très bien la différence entre une connaissance, un pote et un ami. Décidément, Nohan avait l'air joyeux constamment. Cependant, lors d'une nuitée où Zat fit les frais de son insomnie régulière, il en profita pour réfléchir au sujet de Nohan : « Comment est-ce possible d'être aussi joyeux ? De ne pas s'énerver et d'être constamment entrain de rire avec les autres ? »
Il avait également eu vent que ce dernier avait aidé beaucoup de personnes en les réconfortant.
Zat ne décida à aucun moment d'informer Nohan de son interrogation.
Le temps passa, ils parlèrent systématiquement chaque jour, parlant du dernier épisode sorti de leur animé, ou de je ne sais quoi d'autre encore. Au fur et à mesure du temps passer, ils en venèrent à dialoguer au sujet des filles.
Zat, de son côté, c'était le néant comme à son habitude, jamais aucune relation, peut-être quelques amours refloués au fin fond de son être mais son air impassible ne laissa pas le bénéfice du doute à son ami. Quant à ce dernier, il fit de même.
Nohan était quelqu'un de très amical avec tout le monde, les filles également. Il prenait les peines de cœurs de tout ses amis sur ses épaules, les réconfortait et même faisait les entremetteurs. Il souriait toujours et faisait rire les autres également.
Quel personne admirable me diriez-vous, en effet.
Cependant, à force de voir les personnes heureux en amour, en tout, lui, senti un vide se crée.
Une nuit, vers les 5 heures du matin, nos deux compères étaient miraculeusement éveillés. Nohan était en soirée pyjama avec des filles de son école et des amis à lui. Une fois tous endormi, il envoya un message à son ami l'insomniaque, Zat.
« Ils se sont tous endormi, tu dors toi ? » envoya-t-il en vérifiant bien autour de lui que personne n'était réveillé.
Zat lui répondît, faisant un brin d'humour : « Ben nan, alors ? T'a capté des filles ? » toujours en taquinant son ami là dessus.
« J'ai senti un rapprochement avec une fille, mais elle me considère comme son ami, en plus elle m'avait déjà confié qu'elle aimait quelqu'un d'autre. » Cependant, il ne s'arrêta pas là. « Elle me raconte ses problèmes sentimentaux et j'arrête pas de m'imaginer des trucs ... »
C'est alors que Zat lui écris ceci : « Assieds-toi, je t'en prie. » dit-il en lui envoyant une photo par la suite.

Son ami exclama son rire avec un « mdrr », tout ce qu'on y avait de plus commun, il joua le jeu et fit mine de s'assoir.
Zat lui dit alors : « Qu'est-ce qui ne va pas ? »
Son ami lui dit qu'il avait le sentiment que jamais quelqu'un tombera sous son charme, qu'il connaîtra jamais l'amour. Il était témoin de tous les couples autour de lui, lui même manquant d'affection. Chez les jeunes, c'est devenu depuis bien longtemps un besoin de connaître quelqu'un qui nous projette un amour réciproque. Tout le monde ressent ce besoin, Zat l'avait bien compris, cependant, lui, il préférait le refouler. Zat vient alors à lui envoyer un assez long texte, lui venant du cœur : « Ah je vois, tu crois que tu ne trouvera pas l'amour ? Tu te dis que jamais quelqu'un t'aimera, que tu es en quelques sortes, rejeté par les filles ? Tu ressens ce besoin de trouver quelqu'un, tout le monde trouvent mais pas toi. T'es considéré comme un ami pour la plupart ou un simple confident. Cependant, il ne faut pas prendre ça pour une fatalité. Ça ne va pas être ainsi toute ta vie. Je pense que tu es l'une des rares personnes qui arrive à comprendre le vrai sens du mot « aimer ». Je pense te comprendre, ce vide que tu ressens, quelqu'un de bien le comblera car tu le mérite. »
En lisant ceci, des larmes tombèrent sur le visage de son ami, derrière son écran, derrière ce sourire factice. Il était ému, compris.
« Merci Zat. C'est vraiment la première fois que je me sens compris. Milles merci. » lui écrivit-il après s'être remis de ses émotions.
Zat lui envoya ceci : « Pas besoin de me remercier, nous sommes amis après tout, j'suis là pour ça. »
Nohan se sentit compris, par son ami, cela lui fit le plus grand bien, malgré le fait qu'il se dise qu'il aurait du mal à trouver chaussure à son pied, il se sentait beaucoup mieux et pu enfin sourire sincèrement.