Encore une journée d'une banalité rassurante à conseiller des clients et à partager des avis constructifs sur des romans de tout genre en buvant du thé à la camomille, un incontournable pour mon moral le matin.
Parfois je me dis que ma vie n'est pas aussi trépidante que celle des jeunes de mon âge qui font la fête et enchaînent les conquêtes d'un soir. Á vrai dire j'ai toujours était la fille la plus réservée et la moins encline à aller établir une discussion avec des personnes qui me sens étrangère.
J'ai appris très jeune qu'il fallait ce méfier des apparences qui se révèlent dans la majeurité des cas trompeuse.-Amélia vient m'aider avec la livraison. Cria Maria.
Maria est tout bonnement un reyon de soleil pour les gens qui l'entourent, avec ses yeux verts , ses cheveux châtains et sa taille de guêpe elle a déjà fait tourner la tête de bien des Bostonnais. Les gens l'appelle speedy ce qui la caractérise parfaitement.
-Oui, j'arrive !... J'étais dans les vapes pardon répondit-je.
Aujourd'hui nous avons une livraison que tous les fanes de romance attendent avec impatience depuis le mois de septembre, c'est pourquoi il est nécessaire que je déballe tous ces cartons avant demain.
-Comme d'habitude me dit-elle avec une moue désespérée que je lui connaissais bien.
Et là elle poussa un cris de joie qui m'annonce qu'elle a soit un nouveau ce qui m'étonnerai où elle veux encore me traîné à une fête.
-Attend, attend j'ai oublié de te dire que demain il y aura une fête de dingue pour l'anniversaire de Mia (sa cousine) et j'ai pensé que peut être ....
Elle n'a même pas le temps de terminer sa phrase que j'ai répliqué avec fermeté.
-Non Maria je t'ai plusieurs fois répèté que je déteste ce genre d'endroit où la musique est d'un mauvais goût pas possible et où les mecs te courent après pour des trucs pas très romantique lui rétorque-je d'un air résigné.
-Mais pourquoi bon dieu ai-je une copine si exaspérante ?. Tu pourrai pas t'amuser et profiter pour une fois dans ta putain de vie s'énerve-elle.
Depuis mon arrivé à Boston l'an dernier Maria n'a eu de cesse de me SOCIALISER et de M'INCITER à faire des folies qui selon elle m'aiderai a trouver mon premier petit ami.
-Maria, je m'amuse tous les soirs en lisant un bon livre. De plus je ne pourrai pas, puisque je doit ranger tout ça, En désignant les cartons que nous venons de poser à l'arrière boutique.
-Ok comme tu veux, Je lève mes mains en signe de résiliation. Bon je dois partir,j'ai un rendez vous très intéressant poursuivit-elle d'un ton malicieux.
Ce qui nous fait rire toutes les deux. Certe Maria était sans gêne mais c'était ce qui faisait son charme.
-Ne travaille pas trop tard rouquine m'envoie-elle en se dirigent d'un pas long vers la sortie.
Mon travail terminé j'étais éxtenuée et j'avais du mal à garder les yeux ouverts, j'ai levé mes yeux pour regarder l'heure sur l'horloge fixé sur le mur principal et je fus étonnée de constaté qu'il était minuit passé.
Heureusement que je n'habite pas loin de la librairie pensait-je.
À vrai dire j'ai toujours peur des agressions la nuit et cela remonte à mon adolescence où le vol et la criminalité était le lot contidien des habitants du quartier. la moitié des gens que je connaissais avant de venir à New York n'ont pas arrêté de me critiquer sur tout et n'importe quoi à commencer par mes cheveux roux et tâches de rousseur que j'arborais fièrement,en outre je me laissais pas abattre par ces préjugés et moqueries d'une bande d'idiot sans cœur.
J'ai toujours aimé mon physique qui me rappellait celle de ma mère qui est morte en me mettant au monde.
Sur cette note mélancolique, je sortis dans l'air sec et froid de cette rue déserte appréciant la prise glaciale sur mon visage. Je suis restée quelque minutes a apprécié le calme malgré les quelques piétons qui circulait à cette heure tardive.
Mais plus je marchais plus je me rendais compte qu'il y avait peu de gens qui serculait dans la rue cette nuit là.Enfin, C'est logique Amélia il est 1h12min du matin me dit-je.
Soudain, Je bousculai quelqu'un.
Bravo la catastrophe ambulante.
Je relevais la tête pour m'excuser
mais je fus stoppée net par des yeux bleus d'une couleur tellement sombres qu'ils étaient presque noirs. La personne en question était un homme d'une trentaine d'années d'une beauté frappante et époustouflante. J'ai tout de suite pensé que C'était l'homme le beau que j'ai jamais vu de mon existance.
Instantanément je sentis mes joues rougir malgré le temps actuel.Aller excuse toi imbécile.
-euh... Pardonnée-moi bégayais-je.
L'étranger resta de longues secondes à me fixer d'un regard impénétrable pourtant étrangement envoûtant, puis il tourna les talons d'une démarche assurée vers une voiture grise blindée qui devait sûrement coûter des milliers de dollars.
Comme si je ressentais une curieux danger me guettait je rentrais à mon appartement vite avec un drôle de sentiment que je n'ai pus analyser car en plongeant mon regard dans ses yeux azurs j'ai senti que toutes cette beauté dissimuler un quelque chose de sombre et de dangereux.
En plein monologue, je fus stoppée net par mon petit chat qui devait à cet heure tardive mourir de faim.-Salut, mon Froufrou adorée tu sais que tu m'a manquée aujourd'hui, lui murmurait-je avec affection.
Ma petite boule de poil me répondit par un ronronnement que je trouvais à chaque fois reposant.
Pour m'occuper l'esprit je servit à mon animal son pâtée préféré tandis que moi j'optais pour un plat léger et rapide un sauté de légumes et une escalope grillée que j'ai dévoré en un rien de temps.
Mon dîner terminé, je glissais dans mon lit douillet et avant même de penser à cette rencontre fortuite je m'endormit en rêvant de ce mystérieux inconnu aux yeux pénétrants.
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Ravissement
RomanceAmélia est une jeune libraire de 22 ans qui est simple, gentille et timide. Un soir d'hiver elle croisa le regard d'un inconnu à la beauté époustouflante et quelque peu inquiètente. Ce qu'elle ne sait pas c'est que cette rencontre changera sa vie...