𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟹

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<Rêver, c'est le bonheur  ; attendre, c'est la vie>

Victor Hugo



-<N'oubliez pas que le vent peut aussi balayer les larmes des plus tristes

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-<N'oubliez pas que le vent peut aussi balayer les larmes des plus tristes.>

Mon visage se tournait vers l'endroit d'où provenait cette voix masculine. Je n'aurais jamais pensé tomber face à un homme qui avait un peu près mon âge soit dans les environs de dix huit ans. Mon regard ne voulait pas se détacher de cet individu et j'avais la forte impression que c'était de même pour lui. A vrai dire je ne le fixais pas dût à sa beauté mais plutôt dût à la surprise. C'était bien la première fois qu'on réenchérissait sur ce que je disais alors que j'étais censée parler seule. 

La pluie n'avait pas fini de se donner en spectacle et de faire un bruit insupportable contre cette arrêt de bus à l'abri. Mais pourtant j'avais réussi à distinguer chacune de ses paroles.

- La douleur n'est qu'éphémère. Fais moi confiance sur ce point. 

Faire confiance à un parfait inconnu. Voilà qui va à l'encontre de mes règles de vie. Faire confiance à un inconnu c'était comme livrer sa mort sur un plateau. Foutu cœur en panne. Les mots voulaient crier qu'il avait totalement tord. Un thèse était toute préparée dans mon cerveau. J'étais prête à lui montrer que la douleur tait constante dans les cœurs de chacun. J'étais prêtre, mes arguments étaient fin prêts.  Le noir a toujours recouvrit le blanc à sa manière.

- Chaque individu a le droit au bonheur. Chaque individu a le droit de pleurer mais surtout de sourire. Le blanc finit toujours par recouvrir le noir. Le monde sera ainsi et demeura toujours ainsi. Du blanc et du noir. Le bonheur ne peut pas vivre sans le malheur au fond. Un fort contraste règne entre eux mais ils sont inséparables.

Il marquait surement un point. Je savais bien que le bonheur était à porter de main. Mais comment l'attraper. Comment le convaincre de rester dans mon cœur et non pas de séjourner pendant un court moment ? Cela me rappelle le texte que j'avais écrit quand une once de joie m'avait abrité.

Sacré et désordonné soit le cœur

Irrigué de tout sentiments

Lent puis prend un peu plus d'ampleur

Énigmatiques sont les émotions soudainement

Nier à chaque douleur devenait pesant

Certains sentiments deviennent menaçants

En piètre état, il demeura

Masque dorénavant conséquent

Orné de doux et beaux pansements

Rajoutant cet effet d'agrément

Tout n'était qu'embellissement

Étoilé et soit disant protégé

L'invitation à la mort n'est que reportée

Bon le bonheur n'était que peu présent mais quand même. Je me demandais surtout dans quel état se trouvait le cœur de ce charmant jeune homme.

𝘥𝘰𝘶𝘭𝘦𝘶𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant