Amour ou sentiment - Jikook [TERMINÉ]

#15

Jungkook

Il serait stupide de dire que tout était rose, en l'occurrence des pétales, puisque les roses ont des épines.

Les couples ont des disputes, des intrigues sur n'importe quoi, mais il y a aussi la partie bonne, grande, incroyable. Après l'armée, Jimin a commencé à travailler comme policier, j'avoue que je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi beau en uniforme. À mon retour de l'armée, j'ai commencé à travailler comme designer dans une entreprise bien connue en Corée du Sud.

La routine fatigante nous a apporté la tranquillité d'esprit.

Une autre journée épuisante, mais le meilleur repos est de rentrer à la maison et de laisser Jiminy préparer quelque chose dans la cuisine.

- Ça sent bon.

La brune me sourit faiblement, montrant tout ce que j'aime tant.

- C'est presque prêt.

Je laisse mon pardessus sur le canapé et je vais voir Jimin, embrassant le corps que je peux appeler le mien, embrassant son cou avec facilité, le provoquant même si je sais qu'il n'arrêtera pas d'embrasser, pas aujourd'hui.

Chaque virgule de difficulté que nous avons traversée était pour notre propre bien, les années cachées, lointaines, la souffrance dans les coins. Le sentiment de fraternité continue aussi, comme les fois où nous nous disputons pour quelque chose, et il vient toujours avec l'excuse que c'est plus vieux, me faisant perdre quelque chose, puis il partage avec moi pourquoi il ne peut pas résister à mon côté duveteux.

- Que ferons-nous au cours de la nouvelle année ?

- TaeHyung nous a invités à passer le tour avec lui et sa petite amie.

- Ça pourrait être... Alors nous irons ailleurs, pour commencer l'année du bon pied !

- Je sais comment tu veux commencer.

Entouré de plaisanteries, de blagues intérieures et de taquineries, j'ai décidé de lui donner quelque chose que j'ai gardé jusqu'à ce jour. Les cartes.

Toutes les lettres que j'ai écrites pendant qu'il était loin de moi, chaque chapitre de ma souffrance sans lui, j'avoue que le drame était aussi grand, mais aucun sentiment n'était faux, je ressentais chaque mot et même si nous avons tout surmonté, il a besoin de savoir.

Je suis allé dans la chambre, le lit était en désordre, pas le temps de ranger, je me suis réveillé tard, si vous voyez ce que je veux dire.

J'ai ouvert le tiroir du serviteur muet et j'ai sorti la petite boîte, la dernière lettre que j'ai faite au travail, et je l'ai mise dans la boîte. Je suis retourné voir Jimin qui avait l'air curieux quand il a vu la boîte en carton, vieille, battue, mais jusqu'à ce qu'elle soit décorée de gribouillis.

- Présent.

***

30 décembre 2018.

Les années ont passé, vous vous souvenez probablement de chaque jour, de la même façon que je m'en souviens et je me suis fait un devoir de le consigner en mots, même sans la certitude qu'un jour vous le lirez.

Le monde nous a joué des tours et nous, comme deux enfants prêts à prendre des risques, nous avons joué et sauté chaque phase de ce jeu jusqu'à notre arrivée ici. Un jour, tu étais mon frère aîné, celui qui se cachait dans ma chambre depuis que j'avais 16 ans et tu avais presque 18 ans. Mon premier baiser, ma première fois, la première fois que mon cœur a été brisé.

Nous étions tellement fous que nous courions le risque d'être pris au milieu des draps, avec tout ce " feu " d'adolescent qui ne nous laissait pas tranquilles, à table, ton physique était comme une invitation à prendre des risques. Honnêtement, tu m'as rendu fou, tout comme je t'ai rendu fou. J'ai passé des nuits à penser à ce que ce serait si je pouvais entrer dans l'école main dans la main avec toi d'une autre façon, t'embrasser dans le couloir, dire à tout le monde que tu étais à moi. - Maintenant, je peux.

Je t'ai aimé à chaque instant et je t'aime jusqu'à aujourd'hui, je ne passe pas une minute sans penser à toi, sans te vouloir, c'est presque comme un virus, dans ce cas tu as pris soin de toutes mes cellules, il n'y a pas moyen de me l'enlever.

Les conséquences nous ont fait souffrir dans le passé et ces conséquences nous font aimer inconditionnellement dans le présent.

Je te veux à chaque saison, chaque jour, peu importe s'il pleut ou si le soleil est punissant dehors. Je veux que tu sois habillée, nue. Je veux que tu me souries, que tu m'appelles comme toi, que tu gémisses sur mon nom. Je veux que tu me cries dessus parce que j'ai bu ton jus d'orange, je veux que tu me cries dessus parce que je l'ai dépensé sur mon tout nouveau clavier d'ordinateur.

Je te veux Jimin, de toute façon.

Ce qui est bien quand on veut, c'est que je l'ai déjà fait, chaque jour jusqu'à la fin des temps et je n'ai même pas peur de mourir, parce que où que nous allions quand nous mourrons, tu seras avec moi, pour toujours.

Je t'aime, mon ange, mon bébé, ennuyeux, pleurant...

Dans la joie et dans la douleur, dans la santé et dans la maladie, et que rien ne nous sépare.

De ton amour,
Jeon Jungkook.