Cela fait maintenant plus d'une heure, que je peine tant bien que mal à retrouver mon chemin. Et oui ce qui devait arrivé, arriva...Je me suis perdu! Au début juste le fait de savoir que j'allais bientôt rentrer chez moi me rassurer. Une sorte d'excitation s'empara de moi et me rendis aveugle...j'étais totalement en train de m'enfoncer dans la forêt au lieu de revenir vers la maison. Mais comment pouvais-je le savoir ? Je sentais presque déjà l'odeur du pain griller que papa et maman on l'habitude de préparer le matin. Mais tout ça n'est qu'illusion, comme une sorte de mirage au milieu d'un désert aride. Et je ne vais pas tarder à m'en rendre compte...
La faim commence à se faire ressentir:
-« je devrai m'arrêter et manger quelque chose, si je m'évanoui au beau milieu de cette forêt j'aurai réellement des ennuis et puis cela va me permettre de réfléchir un peu sur le chemin à emprunter pour rentrer. »
Je commença à me poser les bonnes questions:
-« combien de temps ça fait que je marche? »
Aussitôt dit, aussitôt fait d'un léger coup de poignet je balança un regard fatigué à ma montre et je regarda l'heure...:
-« QUOI??! 7h23 »
Je commença à m'inquiéter... ce n'était pas possible j'ai l'impression d'avoir marcher des jours entier sans m'arrêter. Et le soleil brillait déjà haut dans le ciel. J'essayer d'être rationnel:
-« ça doit être les piles qui sont déchargées »
Je m'assieds sur le tronc d'un arbre qui est tombé pour boire un peu d'eau.
A ce moment là j'observa autour de moi je ne vit que des lignes verticales à perte de vue et puis je leva les yeux et vit les feuilles des arbres, très hautes dans le ciel. Elles ce laissaient porter par la douce brise de vent qui caressait les branches des arbres. Je prit une grande inspiration comme si c'était la seul que je pourrai prendre de la journée. Puis me vient une idée pour retrouver mon chemin:
-« je dois prendre de la hauteur ! »
Je me mis instantanément à la recherche d'une branche ou d'un arbre facile à escalader. Je ne sais pas pourquoi mais je me mis à courir dans tout les sens à la recherche de mon graal comme si on me le prendrai si je ne le trouvais pas à temps. Mais dans la précipitation je ne vis pas l'énorme faille devant moi et tomba dedans dans un fracas semblable au tonnerre.
