Le royaume de feary -chapitre 1- le journal

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Une silhouette, tout etait si flou! Peu a peu le visage se fit de plus en plus precis, jusqu'a devenir completement net. Les levres s'entrouvrirent et murmurerent: "Je reviendrai". Puis la silhouette disparue lentement comme s'il s'etait sagit d'un fantôme. Un fantôme qui lui ressemblait etrangement.

Une jeune fille du nom de Lena se reveilla avec le desir inconscient de ne pas en savoir plus sur cet etrange reve qu'elle venait de faire. Etait-ce un reve premonitoire? Meme si elle ne voulait pas l'admettre, ce reve l'avait profondement marquee et l'idee de se rendormir la terrifiait bien plus qu'elle ne le pensait. Ce qui la decida a aller se promener quelques instants a travers la maison pour ce changer les idees. La lumiere du salon etait allumee. Il etait pourtant trois heures du matin. Sans bruits, elle s'approcha et entendit le bruit d'un telephone raccrocher. Une larme vint heurter le combine. Une femme sanglottait non loin de la.

-Maman, qu'est ce qui se passe?

-Va te coucher, ma cherie.

-Mais, maman!

-VA TE COUCHER! insista-t-elle.

Lena compris qu'il etait preferable de ne oas contrarier sa mere et s'en retourna dans sa chambre. Le reve qui l'avait tant troubler avait ete chasser de son esprit pour etre remplacer par ce curieux evenement qu'elle souhaitai tirer au clair au plus vite. Pour retrouver son calme et se rendormir, elle pensa avec satisfaction a ce qui l'attendait au reveil. Elle devait passer la journee de dimanche chez sa grand mere. Une vieille femme tres vive pour son age qui lui racontai des histoires de fees avec tant de passion qu'on aurai cru qu'elle les avait vecues elle meme. Et c'est sur ces agreables pensees qu'elle retomba dans les bras de morphee.

Le visage penche sur son bol de chocolat, elle observai avec indifference le reflet, deforme par les ridules, de son visage flotter sur le cacao.

-Ne le laisse pas refroidir, lanca sa mere d'un ton sec.

Lena tourna lentement et se mis a regarder sa mere avec insistance. Elle n'avait toujours pas oser lui reparler de cette nuit.

-Maman, qu'est ce que... commenca-t-elle au moment ou sa petite soeur pebetra dans la cuisine.

-Maman, a quelle heure nous allons chez mamie? Demanda-t-elle du haut de ses trois ans. Elle aussi adorait les histoires de sa grand mere.

-Nous n'allons pas chez mamie aujourd'hui, lui repondit elle.

-Mais, pourquoi?

-Parce que je l'ai decider.

-Mamie va etre triste de ne pas nous voir. Je vais l'appeler pour lui dire qu'on ne vient pas alors.

-Non! dit elle d'un ton un peu trop dur.

La fillette parut effrayee et sa mere se rendit compte de son erreur. Comme resignee, elle fit signe a ses filles de venir s'asseoir pres d'elle dans le salon. Lena se raidit a la pensee de connaitre enfin le fin mot de l'histoire.

-Cette nuit, j'ai recu un couo de fil concernant votre grand mere.

Lena et maxime se regarderent d'un air anxieux, attendant une suite qui n'arrivait pas. La grande fut obligee de sortir sa mere de sa reverie.

-Elle a eu une attaque.

-Est-ce-qu'elle va bien maintenant? S'exclama Lena vivement.

-J'aurai aimer te dire oui.

La mere sentit soudain sa petite derniere se jeter dans ses cuisses et pleurer a grands sanglots. Bientot ce fut l'autre soeur qui appuya la tete sur l'epaule de sa mere.

L'enterrement fut simple et modeste.Elle l'avait voulut ainsi. Le magnifique ciel bleu qui accueillait la ceremonie contrastait avec ke triste evenement de la journee. Lena vit celle qui l'avait accompagnee descendre lentement vers sa derniere demeure.

Souvent, elle venait sur la tombe de sa grand mere et lui parlait, comme si elle etait encore aupres d'elle.

Elle finit par retenir par coeur l'inscription gravee sur la pierre tombale: "Ci git Elena HOPKINS. Une soeur, une epouse, une grand mere, un ecrivaint qui laisse un grand vide derriere elle. Puisse tu avoir une vie meilleure la ou tu es. Tu sera toujours dans nos coeurs.

Tout etait couvers de poussiere. l'air etait chaud et il n'etait pas aiser d'y respirer. C'etait le grenier de la grand mere de lena. Cette derniere et sa mere venait d'y monter.

-Ta grand mere a toujours aimer son desordre. Ca me rappele quelqu'un. Dit elle en lui lancant un regard en coin.

Sa mere se faisait un plaisir de lui rappeller qu'elle meme entretenait un fouillis depuis son plus jeune age, surtout devant les gens. Lena revait du jour ou elle pourrait enfin dire a sa mere: "Si je suis si desordonee, c'est qu'on ma mal elevee." Mais elle n'avait jamais oser.

-Lena, tout ce que tu voit la, c'est ta grand mere qui nous le legue. Je ne pourrais pas tout conserver, alors si quelque chose te fait envie, ne te gene surtout pas.

Cette derniere ne se fit pas prier et commenca son inspection dans les affaires de sa grand mere. Au milieu des cartons, de vieilles lampes, d'un telephone de l'ancien temps et de tableaux de personnes qu'elle ne connaissait pas, elle decouvrit, encore partiellement cachee, une malle. De petites figurines la remplissait, toutes des fees. Leba sourit en en prenant une dans la main. Elle representait une fee sur son rocher.Son regard fut attorer par un livre particulierement epais.Elle le saisit, il etait d'un poids impressionant.

"Le royaume de feary" lut elle sur la couverture de cuir. Elle tourna la premiere page et lu: "Lena, je sait qu'a toi appartiendra ce livre qui raco.te mon enfance. Reecrit l'histoire, je n'en ai plus la force. Continue d'y croire et ne cesse jamais, comme je l'ai fait. Avec tout mon amour, ta grand mere qui t'aime de tou son coeur."

C'etait l'histoire que lui racontait sa grand mere. Elle n'en avait jamais connu la fin.

-Maman, je prend uniquement ce livre.

Sa mere s'approchat et leva les yeux au ciel d'un air agace.

-Quand grandiras tu Lena?Les histoires de fees, ce n'est plus de ton age. Ta soeur, je comprend, elle est encore petite...Mais toi!

-Justement, c'est pour elle, pretexta-t-elle.Elle a toujours voulu connaitre la fin de l'histoire de grand mere. Maxime serait tellement decue! Tu ne crois pas, maman?

Oa strategie eu raison de sa mere et c'est avec satisfaction qu'elle regagna la maison, le gros journal sous le bras.

L'ecriture etait fine, delicate, distinguee et dans un style qu'elle ne connaissait pas commune a sa grand mere. C'etait comme si ce n'etait pas la defunte l'auteur du livre. "Elena se retrouva prohetee dans le livre, et la, commenca son aventure." Qu'elle originalite, pensa Lena. Elle sentit doucement, puis intensement la couverture du livre se mouvoir sous ses doigts. Des visages venaient d'apparaitre. Deux, aux trais durs se lancaient des regards haineux, en haut de la couverture de cuir. Deux autres, en bas, ce contemplaient d'un air doux. C'etait quatres femmes possedant le meme visage mais dont les expressions qui les differenciaient radicalement. Elle toucha ces visages qui venaient de surgir comme par magie. Celui de gauche, en haut, etait chaud, oresque brulant, le visage d'a cote etait gele. Celui d'en bas, a gauche avait la douceur des feuilles d'arbres. Alors que Lena touchai celui qu'il restait, elle ce retrouva les doigts mouilles.

-Soudainement, quatres paires d'yeux convergerent vers elle. Lena eu un mouvement de recul tant elle etait surprise. Une spirale apparue progressivement au centre de la couverture. Lena sentit ses cheveux voler dans tous les sens. L'attraction devenait de plus en plus forte, pourtant, aucuns des cahiers qui jonchaient son bureau ne semblait gene par se souffle interieur.

Lena tentat de se retenir a son lit, mai ls ces doigts ne rencontrerent que le vide. C'est la qu'elle se rendi compte, en se retournant, que son corps etait la, derriere elle, les yeux rives sur le livre. Etait ce cela, la projection astrale? Elle n'eu pas le temps de reflechir a la question qu'elle avait deja ete aspiree a l'interieur du livre.

voila, mon premier chapitre en ligne. je publirai la suite que si sa interresse quelqu'un. n'hesitez pas a laissez des com pour me dire ce que vous pensez.

merci d'avance

Le royaume de fearyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant