La PDG

Partie 1

Bonne nouvelle (ou pas !) voici le premier chapitre. Bonne lecture !
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Je courrais dans la rue, mon chemiser blanc flottant légèrement sur mes épaules, totalement fatiguée, paniquée et avec un mal de pieds affreux après que j'ai eu la très, très, mauvaise idée d'écouter mes meilleures amies qui m'avait conseillé la vieille de mettre des talons pour mon premier jour en temps que secrétaire de la seule et l'unique Lauren Jauregui.

Pourquoi me trouvais-je dans cette situation ?

Parce qu'après avoir pratiquemment passé une nuit blanche à cause de mon stress, il avait fallu que je finisse par m'endormir, sans entendre mon réveil le matin!

Enfin, bref. Me voilà enfin devant l'immense building intitulé très sobrement par celle qui l'investissait, Lauren Jauregui & Co. Après avoir repris mon souffle, je pénétra dans le bâtiment et me dirigea vers l'accueil où une jeune femme me fit signe d'attendre quelques minutes qu'elle finisse de converser au téléphone.

- Bonjour, vous êtes ? finit elle par dire.
-Camila Cabello, la nouvelle secrétaire.

Un large sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme rousse et élancée en face de moi.

- Ah, je ne vous attendait plus!

A ces mots, je paniquais, avais-je donc autant de retard ? La secrétaire dû remarquer  mon inquiétude puisque un nouveau sourire orna son visage et qu'elle lâcha d'une voix guillerette.

- Vous avez juste 10 minutes de retard.

Je soupirai de soulagement, mais celui-ci fut de courte durée quand la secrétaire acheva sa phrase.

- Ce qui équivaut à un retard de plusieurs heures dans l'esprit de Mlle. Jauregui. Sinon, moi c'est Donna, enchantée !

Je serra la main qu'elle me tendait, sous le choc. Qu'avais je fait ? Je me dirigea vers l'ascenseur, l'angoisse au ventre après que Donna ait continué d'enfoncer le clou en me souhaitant beaucoup de courage et me disant que j'obtiendrai peut être le record de la période d'emploi la plus courte au monde.
Arrivée au dernier étage, je me dirigea vers la porte directement en face de l'ascenseur, mon appréhension grandissant à chaque pas. Je finis par toquer délicatement avant de réajuster ma jupe plissée de mes mains tremblantes.

- Entrez, répondit une voix grave.

Dès que j'eu pénétré dans la pièce mes yeux chocolat furent hapés par le tourbillon vert émeraude des deux pupilles qui me fixaient sévèrement.

- Asseyez vous.

Je fus arraché à ma contemplation et pris place sur le siège qu'elle me désignait. Et j'attendit, encore et encore, que la femme en face de moi daigne me dire quelque chose. Mais non, Mlle. Jauregui écrivait de son élégant stylo noir, sur un papier immaculé tout en jetant de temps à autre un regard sur son écran de téléphone, m'ignorant complètement. Je n'osai prendre la parole, de peur de l'énerver.

Une heure et demie plus tard j'y étais toujours mais je commençais à perdre patience. Je décidais d'attendre encore une dizaine de minutes après lesquelles je prendrais la parole. Mon excellente décision fut cependant durement éprouvée.

- Votre patience est impressionnante.

Un compliment !

- Vous êtes virée.

Attends quoi ??? Je rembobinais pour être sûre d'avoir compris. J'étais... virée ?

Après quelques secondes m'a mâchoire, qui touchait terre, se redressa pour articuler quelques mots.

- Pardon ? Vous me virez parce que j'avais 10 pauvres minutes de retard ?

La main qui ne cessait d'écrire depuis tout à l'heure (et oui elle n'avait pas arrêté même pas pour annoncer que j'étais virée, la garce !), se figea, et la tête de mon ex-patronne se releva doucement.

- Vous contredisez ma décision ? dit elle d'une voix dangereusement calme.

- En effet, répondis je (j'étais fière de moi, mon ton ne flanchais pas !)

Elle se leva alors, et se posta près de son bureau.

- Venez-ici.

J'hésitais un instant avant de m'exécuter devant son insitance. Elle m'attrapa alors l'épaule et me dirigea durement derrière son bureau où elle me colla à la vitre en verre qui permettait une vue plongeante sur Manhattan.

Aie, aie aie, pensais je lorsque mon front heurta la vitre.

-Vous voyez ça ? J'en ai le contrôle absolu, je règne sur cet empire et je n'ai pas besoin d'avoir une secrétaire d'on je dois rattraper les erreurs parce qu'elle est en retard !

-Il y a vraiment pas de quoi se vanter, c'est terriblement moche Manhattan.

Je me mordis les lèvres après ma déclaration spontanée. La prise de Lauren disparut et quand je me retournais elle me regardais d'un air stupéfait.

- Revenez demain. À 5 heures du matin. Ne soyez surtout pas en retard.

Et c'est sur ces délicieux mots qu'elle me mis à la porte de son bureau, me planta là, dans le couloir.

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Et voilà pour ce premier chapitre, j'espère qu'il vous a plu ! 😁

Concernant les mises à jours, si l'histoire vous intéresse ☺️, je devrais publier toutes les semaines, et suivant mon inspiration, peut être plusieurs fois par semaine.

Allez bye,  à la prochaine ! 🤟