Le début de la fin

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Deux semaines se sont écoulés depuis le début de la maladie. Je suis toujours chez moi dans un petit appartement,dans une petite ville. Ma mère n'a toujours pas eu de symptômes mise à part les changements d'humeur.Il y a quelques temps je l'ai aperçu assise sur mon canapé en train de fixer un point, et parler à quelqu'un qui n'était pas là. Elle avait un couteau à la main. J'ai peur pour ma mère j'ai peur qu'elle perde la foi. Mais j'étais là j'ai pris le couteau en main, je l'ai porté pour la déposer sur mon lit. Quant à mon père lui il se préparé, hier il a fait un sac avec tout ce qu'il a trouvé chez moi. Couteau de cuisine, quelques boîtes de conserves, des bouteilles d'eau, mais pas grand-chose parce que je ne dispose pas de tellement de choses dans ma vie j'avais le stricte nécessaire pour une vie normale. Et moi, je ne me contenter que d'attendre, D'attendre que tout revienne à la normale. Mais c'était le contraire qui s'est passé. Il n'y a plus de télé plus d'électricité plus d'eau chaude. Le monde était en-train de s'éteindre. Moi qui vivait dans un monde virtuel, dans les films,sur le téléphone cela m'a fait tout drôle de me retrouver sans rien. La vie qu'on connaissait tous avant était une vie de surconsommation ou tout ce qu'on voulait, on l'avait il suffisait juste de travailler pour obtenir ce que l'on veut. Pour ce qui est de la rue le calme a pris le dessus sur le bruit. On ne pouvait pas encore rester trop longtemps chez moi. Les vivres commençait à se faire rare, l'eau était difficile à obtenir. On ne pouvait pas rester là et survivre encore bien longtemps. Il est temps de se préparer et de sortir dans la rue on risque de choper une maladie mais on est obligé. Mon père s'occuper de ma mère pendant que moi j'ai préparé quelques affaires pour essayer de tenir quelques jours dehors dans le froid. Une fois préparé il est temps d'ouvrir la porte et de sortir. Cela fait deux semaines que je n'ai pas mis un pied dehors. Mon père ouvre doucement la porte je me tiens juste derrière lui et ma mère. Avant glacial m'envahi la première brise depuis deux semaines. Cela m'a fait un grand bien fou. Le premier phrase que mon père sort dehors c'était :

- restez derrière moi.

Une fois dehors j'ai observé le ciel, Il était gris, triste, dans la rue c'était le chaos il y avait plein de papiers par terre, des voitures brûlées, une odeur de fumée qui envahissait les poumons. Les devantures de magasin était défoncé, les vitres cassées comme si une guerre avait éclaté au seuil de ma porte, sans que je m'en rende compte. la vision d'horreur était horrible, était invivable. Mon père voulait se diriger vers un centre commercial pour essayer de trouver de quoi se nourrir. On a donc commencé à déambuler dans les rues où le temps s'est arrêté. Plus personne à l'horizon que moi,ma mère et mon père. Chaque pas que je faisais laisser derrière lui mon ancienne vie. Nous sommes en train de vivre une nouvelle vie peut-être pas comme celle que j'espéré mais du moment que je sois en vie.

Cela fait presque déjà deux heures que l'on marche, sans pause à une vitesse assez rapide, la fatigue se fait ressentir et le décor ne change pas il est toujours aussi sinistre. Nous avons encore croisé personne. Et le centre commercial n'est pas encore tout proche. Sur un objet qui traînait par terre ma mère tombât. Mon père ne la pas entendu et continue de marcher comme si mon père n'était plus lui. Je l'ai appelé mais il ne répondait pas. Il continuer de marcher dans un vide complet laissant moi et ma mère seul. Essayant de voir pourquoi elle est tombée j ai vue une barre fine métallique transperçant sont pied, le sang coulé. Mon père a seulement réagi que nous n'étions plus la. Apres avoir essayé de retiré l'objet j'ai pris ma mère sur mes épaules. Un poid de plus a vaincre mais il faut continuer à avancer on ne peux pas rester dans la rue à la vue de tout le monde. Dans la brûme d'hiver une silhouette d'homme ce dirigé vers nous. Pour éviter tout conflit je me retourne accélérant le pas. Ma mére en pleure m'ordonna de la laisser. Mais c'etait ma mère et je ne pouvais pas l'abandonné comme ca. De temps en temps je tourne la tête pour voir ou en est la silhouette. Elle s'approche de plus en plus et de plus en plus vite.

- attendez !

Je reconnaissais cette voix c'etait celle de mon père, je lui enveux de ne pas nous avoir aidé. Je suis rancunier ! Cette homme ne nous as mêmes pas calculé. Quel honte un homme qui as battit une famille et la laisse tomber comme ca sans raison ! Mais il m'as repris, il porte ma mère tout en me regardant d'un regard sombre et à la fois vide. D'une voix rock il me demandait le pardon. Le pardon de tout ce qui est arrivé. Devrais-je le pardonner ? Le pardonner de nous avoir laisser en plans sans défense. Peut-etre que je devrais, c'est tout de même mon père, mon sang. Après les excuses faites nous reprenions la route, mais la soif se fait ressentir chaque pas fait était toujours plus difficile que le précédent. Mais mon père m'encourage à avancer, le super marché est tout proche. Nous arrivons sur le parking beaucoup de voitures sont laissé à l'abandon. Le pneus crevés, la mousse envahissant les vitres, les couleurs devenues pâles. Rien de commun. Une nouvelle vie venait de naître. Nous commençons à pénétrer dans le magasin. Tout était renversé détruit et le peu de choses qui restent n'était pas utile. C'était surtout des jouets, Des vêtements. Nous avons tout de même trouvé des boite de conversation mais je vais pas vous le cacher Ça ne me donnait pas envie. Mais j'avais tellement fin et soif que je ne fesais pas mon difficile. Depuis que tout a commencé j'ai déjà perdu quelques kilos. Moi et ma mère nous avons décidé de rester une nuit à l'abri au chaud. Histoire de reprendre des forces et de soigner le pied de ma mère. Cette pauvre femme souffre mais non de son pied elle souffre d'une autre chose je n'arrive pas à reconnaître la personne qui m'as donné la vie. Je me sens si triste de la voir comme ca, mais je ne peux rien faire. Pendant la nuit elle n'arrêterait pas de dire qu'elle allez mourrir. Mais comme si elle n'avait pas peur et que c'était inévitable. Je ne sais vraiment pas quoi faire, je regarde mon père, enfin je regarde une personne vide de l'intérieur il n etait pas comme ca avant. Pourquoi est-il devenue ainsi ? Il n'as plus aucune sensation et d'émotion comme tout à l'heure. Il nous as laissé. Ma mère commençait à avoir des frissons alors j'ai trouvé des livres et j'ai commencé à déchirer les pages. Dans un baril j'ai versé du allume feux, c'etait à quelques rayons de notre campement que je l'avais trouvé. Grace à cette chaleur la nuit était moin rude. Ma mère et moi essayons de tout faire pour fermer l'oeil. Mais impossible mon lit douillet me manque avec mon petit café et ma couette chaude. Je commence à regrette ma vie de routine. Mais j'ai réussi à m'endormir. À mon reveil le feu c'était éteint, je me suis assis et je ne voyais plus ma mère alors pris de panique je me suis approché de mon père en lui demandant ou était elle passé. Il n'a pas su répondre, de toute façon quelque soit la question il n'aurait pas pu y répondre. Je crois que je suis le seul à être encore moi. Je ne peux que compter que sur moi alors je me suis levé et j'ai commencé à la chercher, rayon après rayon, mais elle s'emblait introuvable. Puis je me suis retrouvé devant une pancarte « zombie » une colère monstre s'est emparé de moi, j'ai serré les points et j'ai frappé d'un coup fort la pancarte qui c'est mis à tomber au sol. J'ai poussé un hurlement si fort que mon père c' est mis a courir dans ma direction en me demandant ce qu'il s'est passé. J'ai fendue en larmes et il m'as pris dans ses bras. À deux reprises mon père disait :

« - on vas retrouver maman. On vas retrouver maman »

Nous sommes retournés à notre campement, repis nos affaires et nous somme partis à sa recherche. Criant son nom à tout bout de champs, à chaque pas fait mais aucune réponse de sa part. Elle avait disparu.

À suivre ...

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 09, 2020 ⏰

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