Chapitre 1

4 0 0
                                    

Plus le temps passait, plus le tableau semblais loin. Pourtant il ne pouvais pas bouger mais je crois que ma soirée à jouer avec Clark jusqu'à 2h du matin ne m'a pas fit le plus grand bien. Heureusement que la fin des cours sonne dans 5 minutes et que c'est enfin les vacances parce que je doit vous avouer que je commence à en avoir ras le bol des cours.

Le temps de faire quelques tours de stylo entre mes doigts, de ranger mes affaire et de mettre mon manteau en prévision de la sonnerie, celle-ci retenti enfin dans l'enceinte de l'établissement scolaire où le rectorat m'a affecter en début d'année, mais que je considère personnellement comme un centre pénitencier pour mineur tellement l'ambiance y est pas franchement réjouissante. Entre les professeur plus bizarre les uns que les autres, les gangs d'élèves qui se battent pour savoir le quel va avoir le droit de s'abriter sous le préau les jours de pluies, et les pions qui se fichent totalement de tout ça, j'avoue que je préféré être chez perdu en pleine nuit dans la rue que la journée dans cette prison pour enfants. Il ne m'avais fallu qu'a peine deux minutes pour quitter ce qui se rapprochais le plus, pour moi, de l'enfer sur terre ; et je n'avais même pas eu le temps de pleinement passer la grille du lycée que Clark me sautait déjà dessus en répétant à forte voix dans mes oreilles que les vacances était enfin là et qu'on allais enfin pouvoir passer nos nuits à jouer.

- « Ouais beh faudrait déjà qu'on rentre chez nous et vu le monde à l'arrêt, on est pas prêt de prendre le bus », lui dis-je en montrant l'abri-bus d'un coup de menton.

Après cinq longues minutes à discuter de nos journées comme nous avions l'habitude de le faire, nous avions enfin décider de traverser, de se faufiler dans le troupeau d'élèves qui attendait le bus. J'habite à 20 minutes du lycée donc je doit avouer que lorsque Clark descend du bus au premier arrêt, je me sens bien seul le reste du trajet... J'ai qu'une hâte, c'est que retrouver mon fauteuil et mon clavier pour m'éclater comme jamais ! Bon après mon entraînement de volley bien-sur. Je ne vous l'avais pas dit ? Autant pour moi ! Je pensais l'avoir préciser car c'est plutôt important pour le reste de mon histoire. Donc, en effet, je pratique le volley depuis que je suis petit et je doit dire que je me débrouille pas si mal malgré ma petite taille. Les entraînements sont le mardi et le vendredi, et comme nous sommes vendredi, je doit me dépêché sinon je vais être en retard ! Cinq minutes, c'est le temps que je met pour aller jusqu'au gymnase à pied, en guise de petit échauffement. Quelques petits coups dans la balle, et l'entraîneur nous prévient qu'on va faire des matchs ce soir, ce que je préfère ! Le premier set se passe bien, vu qu'on le gagne 25-17, mais dès l'entame du deuxième set, je commence à être étonnamment très essoufflé... Devinez qui est en train de faire une crise d'asthme ... Oui, vous avez bien lu, une crise d'asthme. Vous allez me dire « ça va c'est rien un peu de ventoline et c'est reparti » mais ce n'était pas une simple crise comme les précédentes, celle-là était différente,en fait elle était bien plus puissante que tout les anciennes réunis, tellement forte que je ne pu me retenir de me mettre à genoux, et encore même cela était compliqué et la sensation de brûlure qui envahissait ma gorge était trop puissante, au point tel que je le suis évanoui de douleur. Ne me demandez pas comment ni pourquoi c'est arrivé mais une chose est sur, cette crise n'a pas fait peur qu'à moi car à mon réveil, le terrain de volley s'était transformé en chambre d'hôpital. *

Étrangement plus aucune sensation de brûlure, je respirais normalement, j'avais même l'impression de mieux respirer qu'avant. En tournant ma tête sur la gauche, j'aperçus mon père, assis dans le fauteuil à coté de mon lit, en train de roupiller comme un vieux devant le cyclisme l'après-midi à la télé. Son réveil en sursaut me fit sursauter à mon tour.

- « T'es fou ! Ne fait plus sursauter comme ça ! » lui dis-je en posant une main sur ma poitrine.

- « Et toi, ne me refait pas une frayeur pareil tu veux » rétorquât-il avant de déposer un léger baiser sur mon front.

C'est le moment précis qu'à choisis le docteur pour entré dans ma chambre, suivi d'une jeune infirmière. Tandis que le médecin en blouse blanche pris le dossier au bout de mon lit, la jeune femme se rapprochais de moi.

- « Cela vous dérange si c'est ma stagiaire qui vous ausculte ? » me demanda le docteur avec un petit sourire en coin.

- « Pas le moins du monde, Docteur ! » répondit-je en plongeant mes yeux dans ceux de la jeune infirmière. Vous l'auriez vu, des yeux d'un emeraude comme je n'en avais jamais vu, ses cheveux d'un blond vénitien semblais flotter dans l'air malgré le fait que ceux-ci soit attachés et une douceur incomparable. Après m'avoir ausculter et fait son rapport au médecin, celui-ci m'autorisa à sortir.

Le temps de signer toute les autorisation et toute la paperasse habituelle à une admission à l'hôpital, et après qu'ils m'aient garder une nuit, je pouvais enfin franchir les portes vitrées du grand hall principal. Je pouvais de nouveau sentir l'air pur de l'extérieur mais étrangement, j'avais l'impression de mieux respirer qu'avant ma crise d'hier.

Alors que j'avançais sur le parking en aillant un visuel imprenable sur le dos de mes parents, qui était quelques mètres devant moi. Tout à coup, un léger sifflement vint perturber le calme dans lequel j'étais depuis que j'avais quitter l'hôpital quelques secondes plus tôt. Et ceux parce que je connaissait ce sifflement, et je savais ce qu'il vouais dire. Depuis quelques semaines déjà, s'entent ce son à chaque fois que quelque chose se prépare. La dernière fois, c'était juste avant que mon meilleur ami annule notre soirée jeux vidéo pour aller passer la nuit chez sa copine. Mais je sentait que c'était différent, plus fort, plus important qu'une vulgaire annulation de soirée entre pote. Alors j'ai levé la tête, et j'ai commencer à chercher devant moi ce qui pouvais bien se tramer. Mais j'avais bien raison en disant que c'était différent car je le sentait, ce n'était pas devant mais derrière moi qu'il fallait que je regarde. ET ce que j'ai vu en me retournant était très étrange, à la limite assez flippant pour me faire peur. Quelqu'un se tenait là, à seulement une dizaine de mètre de moi. J'aimerais bien vous dire qui c'était mais la seule chose que je peu affirmer, c'est que le mystérieux individu portait un pull à capuche noir et un pantalon camouflage. En vrai c'était stylé, mais cela ne me disait pas qui cela était puisque je ne pouvais pas voir son visage. Et quand j'ai décider de m'approcher, la silhouette me fit un signe de la main m'indiquant de m'arrêter puis se dirigea entre deux voiture. Je couru à sa hauteur mais il n'y avais plus personne. Le seule être vivant autour de moi était un petit moineau qui picorais quelques miettes à mes pieds. Sur le moment, je mit cela sur le coup de la fatigue, mais quelque chose me ramena à la raison, ce petit sifflement, que je qualifiais d'instinct. Lui était bien réel alors ce que je vient de voir ne peu que l'être aussi. Mais alors, qui peut bien se cacher sous cette capuche ?

Sur le trajet du retour, je n'ai pas arrêter de penser à cette silhouette, qui me fixait, et j'avoue qu'à force d'y repenser je suis de moins en moins sur de ce que j'ai vu. Cela pouvais sûrement être dû à une hallucination provoquée par les médicaments que le médecin m'avais prescrit.

Les Derniers Maîtres-Dragons: Le CommencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant