Partie 8

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Alpha Diallo?

Ah la vie! Quelle genre de vie Dieu nous réserve? Tu nous a pris nos parents en nous laissant ici tout seuls. Nous nous sentons si abandonnés.Rien ne peut égaler ni remplacer l'amour ,l'affection et la place des parents. Papa ,maman j'espère que vous reposez en paix là où vous êtes. Vous nous manquez tellement. Qu'est ce qu'on va devenir sans vous? Nous avons besoin de vous plus que jamais. Nous ne sommes que des enfants. Je vous promet de faite de mon mieux pour m'occuper de mes soeurs. Je les protégerai au péril de ma vie. Je ne laisserai personne leur faire du mal. Je les aime tellement.

Tante Bintou: hey toi tu fais quoi?

Moi : euh rien....je ..je révisais c'est tout

T.Bintou: lève toi et va me chercher du bois .

Moi: mais ma tante je....

T.Bintou : maintenant et que sa saute

Moi: d'accord

Je me suis levé aussitôt avant qu'elle se mette plus en colère.

Nous retrouvons les filles au salon. Fatima était entrain de pleurer. Je voulais la prendre mais ma tante m'arrêta .

T.Bintou : qu'est ce que je t'ai dit de faire toi? Va t'en delà. Et toi là gamine pose cette peste qui n'arrête pas de me casser les tympans et va en cuisine aider la bonne.

Rabya: mais ma tante elle pleure.

T.Bintou : la ferme je ne vous ai rien demandé espèces d'orphelins.

Elle était vraiment en colère et si sa continue elle va la frapper.

Alpha: c'est bon donne la moi je vais l'amener avec moi

T.Bintou : et comment?

Moi: je vais la porter sur mon dos.

Je pris Fatima et la mis sur mon dos. Ma soeur m'apporta un pagne que je noue sur ma poitrine .

Moi : mais tanti où vais je trouver du bois? Je n'ai jamais fais sa .

T.Bintou : je m'en fou à toi de voir vas même en enfer si tu  veux mais apporte moi du bois. Tu n'as qu'une heure pour sa OK.

Moi: d'accord

Je me retourne et regarde ma petite soeur. Elle avait un regard que je ne pouvais décrire. En la regardant je voyais de la colère et de la tristesse sur son visage. Mais qu'est ce que le destin nous réserve encore ?

Je partis chercher du bois quelques parts où je ne sais même pas. Quand je suis sorti de la maison j'ai croisé une très vieille dame. Elle avait l'ère très fatiguée et voulais porter son sac mais il n'en avait pas la force.

Moi: bonjour grand mère. Laisse moi porter ton sac .

Elle : mon enfant merci beaucoup. J'ai pourtant croisé beaucoup de gens mais personne ne m'a proposé son aide. Que Dieu te bénisse et te protège.

Moi: Amine. Mes parents m'ont toujours dis d'aider les personnes qui en ont besoin. Je ne fais que suivre leur enseignement. Même s'ils ne sont plus de ce monde je sens au fond de mon coeur qui sont toujours avec moi.

Les Couleurs De La VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant