Pensées diurnes

La garde de la maison campagnarde

Dans la grande maison campagnarde
Un chat noir montait la garde
Il prend soin de son chez-soi jusqu'au retour de ses maîtres
Pour qu'il puisse de nouveau sur les genous de la petite fille se mettre
Les câlins il adorait
Et de la tendresse il souhaitait
Pour s'amuser il choisissait la chasse au pied
Le principe était simple, il se cache, attend patiemment qu'on s'approche de lui puis au bon moment attrape les pieds de la petite
Cela la faisait beaucoup rire, et donc le chat, de jouer à ce jeu profite

Mais ceci n'était pas sa seule occupation
Forte était la tentatation
D'aller rendre visite à son ami le lapinou tout doux
Ô qu'est-ce qu'il l'aimait
Le petit chat passait son temps à l'admirer
Il lançait à son camarade des défis
Qui arrachait quelque petits cris
Le chat, content de lui, avait choisi de garder ce rôle
Car tenir compagnie au lapinou était tellement drôle