Et si s'étais vrai...

Premier chapitre - Petits souvenirs

Il n'y a aucune histoire d'amour pareil. Il y a des histoires qui finisse pour le meilleur et d'autre au pire.

Je ne sais pas où la mienne va mener. Elle est tout à fait le contraire de celle qu'on peut raconter dans les grands romans d'amour. Mon histoire ne marquera pas les annales. Elle ne sera jamais raconter par des milliers de personnes et ne restera jamais dans les archives.

Lorsque cet homme fit apparition dans ma chambre, j'ai su que ma vie changerai. Je n'avais que quatre ans et je comprenais déjà beaucoup de choses. Mes grands yeux le fixait.

-Un jour ma puce, tu vas m'appeler papa et il quitta la chambre.

Quelques mois plus tard, il est revenu. Il était avec une dame et une jeune fille. Je me sentais observé, comme un chaton dans une animalerie. Les choses ce sont passées très rapidement dans ma tête ensuite. Des papiers ont été signer, j'ai prit l'avion jusqu'ici et j'habitais avec ces personnes que je ne connaissais pas.  Mon quotidien avait changer. Je recevais trois repas par jour, je prenais mon bain chaque soir et on m'envoyais à la maternelle.
J'ai appris à les aimer et finalement j'ai commencer à les appeler " maman, papa".

J'ai appris à aimer. C'est la première relation d'amour que connait un individu. L'amour de ces parents. Qu'il soit biologique ou non, l'enfant créé une relation avec eux. Une des première étape à la vie.

La première année à passer très vite. J'ai appris tellement de choses. Ce dont j'étais le plus fière, était d'avoir appris la langue française. Ma mère ce concentrait sur mon éducation et mes relations interpersonnelles. Mon père dans mes souvenirs n'était pas très présent. J'ai même appris à vivre avec son absence.

L'amour ne dure pas toujours. Il y a des gens que nous allons aimer toute notre vie, certains n'y passeront qu'un moment et pour d'autre ça sera en coup de vent.

Mon père malheureusement à été classer dans la troisième catégorie. Il n'y a aucun fait marquant qui m'est rester en souvenir sauf  les souvenirs douloureux.

Le cerveau à du mal à garder ce qui y a de beaux et heureux. Les mauvais souvenirs sont plus puissant il provoque une douleur qu'on ne peut dans ce cas oublier. Je ne me souviens pas la dernière fois que j'ai été heureuse avec mon père.

J'entendais la moto de mon père au bout de la rue. Je m'étais précipiter sur le bord du terrain pour le regarder arriver. Je pense avoir six ans. Ma mère avait accorder la permission à mon père de m'amener faire un tour. C'est peut être de la que j'ai commencer à aimer l'adrénaline. Il roulait vite. Nous étions au mois de juillet, la température était parfaite. Je m'accrochais à son tour de taille, tout était si léger. Le soleil traversait les branches et s'éclaboussait sur mon visage. Je pense que c'est le seul moment que j'ai partager avec mon père de si heureux. Même si nous faisions que rouler dans les collines du mont St-Sauveur, j'étais heureuse. Il l'était également. Il se retournait quelques fois pour m'accorder un sourire.  Ce doux moment passé à ces côtés me donnait l'occasion de le comprendre et de comprendre pourquoi il aimait tant sa moto.   

Ce fut le seul souvenir qui m'est rester de son sourire....