Deux vies Une histoire

Les bas-fonds

À cette époque l'abysse existait encore, elle était même à son paroxysme .
Je n'étais encore qu'un gamin perdu et un peu bêta, un simple grain sable dans cette foule homogène et sans fin d'enfant cherchant à survivre dans ce monde abject qu'est l'abysse et plus précisément les quartiers escarpés .
Je me rappelle encore très bien de cette époque, de cette ambiance ou le moindre quignon de pain rassise, la moindre miette de pain , la moindre gorgé d'eau potable était un justificatif de bagarre ou encore de meurtre pour la personne en cherchant .
Dans ce monde il n'y avait que la loi du plus fort qui contait rien d'autre .
Nôtres situations étaient à peu près tousse la même, à quelques différences près, on était tous venue en famille des quatre coins du monde, en quête d'un eldorado de richesse venant des profondeurs de l'abysse .
Enfin . . . Cela était le plan initial . . . Au final la réalité était tout autre, la malédiction de l'abysse était bien trop puissante et mortelle pour nous simples humains .
Elle entraîna des milliers, voir des dizaines de milliers de morts, blessés ou encore de disparues, laissant autant voir plus d'enfants à la surface, seule, sans parents, livré à eux-mêmes dans le monde terrible et cruel des bas-fonds. Ces dans ce contexte que moi Aka fils de caverniers est grandis .
Restant dans les bas-fonds , n'étant pas assez vaillant et musclé pour devenir grelot ou sifflet rouge, je me suis alors contenté de survivre, enfin, je me suis contenté de me faire assister. Chanceusement pour m'aider dans cette survie j'avais une sœur, une sœur qui a peu prêt fait tout pour moi d'A à Z, à vrai dire j'étais assez incapable à cette époque, j'étais faible et peureux, sans elle je serrais mort dès les premiers jours après la mort de mes parents .
Pendant de longues années elle s'est occupé de moi, elle m'a nourri, élevé, montré le chemin, et pars déçue tout elle a défié la mort dans les tréfonds de l'abysse tout comme nos parents , jusqu'à n'en plus remonter comme eux , au bout de 12 longues années . . .