Au revoir...

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Je sort du bureau et la cloche sonne pour la fin de semaine. La voilà, cette fin de semaine merdique qui se prépare. J'essuie les petite larmes sur mes joues, je replace mes cheveux et j'y vais.
J'allais retrouver Nathan à sa case. Il avais fini de vider son casier et il m'attendait comme promis. Sa mère l'attendais dehors. Il disait au revoir à ses amis et il partait pour de bons.
Peut être c'étais la dernière fois que je pouvais le serrer dans mes bras.
Il a dit un simple au revoir à tout ses amis. J'étais en silence et je l'attendais à sa case. Je le regardais. Il étais de bonne humeur. Il avais hâte de commencer dans sa nouvelle école. Il étais beau à voir, toute énervé et plein d'énergie. Je sentais qu'il étais tout près d'atteindre se qu'il voulais vraiment... et moi tout près de perdre se que j'espérais depuis tant.
Ses amis m'on regarder dans les yeux et ont vu ma peine. Il s'est retourner et ses amis sont parti plus loin. Il m'as regarder dans les yeux à son tour et j'ai souris malgré les larmes que je retenais. Il a soupirer et a pris mes mains dans les siennes.
- Nous allons se revoir voyons, pleures pas.
- Je sais.
- Pourquoi tu pleures alors?
- Je ne sais pas.
     Pffff.. bin oui.. je savais parfaitement. Parce que je l'aimais et pour moi, c'était comme perdre la chose la PLUS IMPORTANTE pour moi. C'était comme perdre de vu mon plus grand rêve, c'étais comme mettre fin à mes plus grands espoirs, perdre l'être le plus cher à mes yeux, écraser le moindre once de bonheur qu'il me procurait. Il étais tout ce qui me donnait le sourire, la seule chose en quoi je pouvait compter chaque jours pour sourire au moins une fois. La seule personne qui occupait mon coeur, la seul pensé qui occupait ma tête, comme si sans lui je n'aurais plus rien...

J'ai tourner talons et il m'as regarder partir. Je n'avais pas le courage d'attendre qu'il parte... je n'ai pas pleurée jusqu'à la seconde où il ne me regardais plus marcher.
J'ai éclater en sanglot. La douleur a envahi ma poitrine. Comme si le feu était pris en moi, ça chauffais, j'avais mal et les mots ne sortais plus de ma bouche. Je marchais en direction de ma case et malgré les nombreuses personnes qui s'arrêtait pour me demander si j'étais correct, si j'avais besoin d'aide, je continuais d'avancer. Je ne savais quoi répondre. Je n'allais pas bien, non. Je souffrais. Ma tête voulais exploser. Mais qui pouvait m'aider?
Personne. Personne ne pouvait le faire rester.

NathanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant