Promesse Enneigée [ Inazuma Eleven ]

Partie 1

Bonjour à tous, me voici de retour avec une nouvelle fanfiction sur Inazuma Eleven. Elle est plutôt courte, mais j'ai hâte d'avoir vos avis dessus. Je l'ai écrite pour Inazumablaze, une amie que j'apprécie beaucoup et dont les écrits sont superbes. Les OCs que j'utilise sont les siens, c'est pourquoi ne vous étonnez pas si vous les reconnaissez. Si ce n'est pas le cas, je vous invite à aller jeter un coup d'œil à ses fictions, qui en valent vraiment la peine.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

En ce mois de novembre, le temps était maussade, pour ne pas dire glacé. Le vent soufflait, et les nuages s'amoncelaient par dizaines dans le ciel. Toutes les personnes encore présentes dehors à cette heure se hâtaient pour rentrer chez elles. Parmi tous ces gens pressés, une silhouette se distinguait par son absence de mouvements. Une jeune fille à la chevelure argentée et aux yeux bleus océans, se tenait à l'écart de la foule, et respirait avec lenteur tout en observant le ciel. Okami Rein, étudiante de 19 ans et héritière d'une des plus importantes familles mondiales, profitait encore un peu de la fraicheur du soir avant de rentrer chez elle.

Après quelques instants de sérénité, la jeune femme se décida enfin à prendre le chemin qui la conduirait jusqu'à sa maison. Elle n'était pas pressée de retrouver ce lieu où elle étouffait depuis son enfance. Dû à son statut d'héritière, la jeune femme avait en effet passée la majeure partie de son temps enfermée chez elle, à travailler et à étudier sous la tutelle de ses parents. Elle n'était allée que très peu de fois à l'extérieur de sa maison, et même si elle ressentait de la fierté de voir que ses parents comptaient autant sur elle pour la relève de leur entreprise, elle s'imaginait souvent vivre une vie simple et libre comme n'importe quelle personne.

Son vœu se réalisa plus ou moins lorsqu'arrivée à sa majorité, ses parents décidèrent qu'il était temps qu'elle apprenne à vivre en société et à faire face aux responsabilités qui pesaient sur ses épaules en tant qu'héritière Rein. Ils l'inscrivirent donc dans une université réputée mondialement, et qui accueillaient seulement les meilleurs des meilleurs. La plupart de ces étudiants étaient de famille aisée, et avait reçu une éducation stricte et minutieuse. Okami y aurait donc parfaitement sa place.

Un problème de taille y faisait cependant objection. En effet, la jeune femme souffrait d'ochlophobie, c'est-à-dire qu'elle avait une peur maladive de la foule. Trop de personnes autour d'elle la paralysaient, voir la rendaient nauséeuse. C'est en partie à cause de cette phobie que ses parents ont décidés de la laisser étudier chez elle, au lieu d'aller à l'école comme les autres enfants, même si son rang y était aussi pour quelque chose. Laisser la jeune fille sortir de chez elle et se rendre tous les jours dans un endroit plein à craquer semblait impossible pour elle. Mais ses parents ne l'entendaient pas de cette oreille. Si elle voulait un jour prendre la suite de l'entreprise et assister à plusieurs réunions et soirées, il fallait qu'elle maîtrise sa peur de la foule.

Cependant, cela ne voulait pas dire qu'ils étaient prêts à l'y envoyer sans aménagement. C'est pourquoi ils prirent la liberté de la placer dans une classe spéciale, ou seulement les meilleurs de l'établissement étaient acceptés. Le nombre d'étudiants y seraient donc limités, et la jeune fille se sentirait moins oppressée. De plus, elle aurait une permission spéciale pour sortir de cours au moindre vertige. Ses parents prévoyèrent également une salle spéciale pour qu'elle y mange loin du bruit et en sécurité. Et pour finir, un chauffeur serait à sa disposition pour tous ses trajets, pour éviter de la laisser aller et venir seule.

En apprenant la décision de ses parents, Okami fut mitigée. D'un côté, elle était heureuse d'enfin sortir de sa cage dorée et de voir le «monde extérieur». Mais de l'autre, elle avait peur que sa phobie la paralyse, et n'était pas très enthousiaste à l'idée d'interagir avec d'autres personnes, elle qui n'avait fréquenté que sa famille depuis sa naissance. Mais il n'était pas question de refuser, et de toute façon, elle avait bien l'intention d'être à la hauteur des attentes qu'on avait d'elle.