Connais-tu la solitude? La vraie?
Je ne parles pas de celle de quand ton/ta pote n'est plus là depuis 5 minutes et que tu t'ennuies. Je parles de la vraie solitude. Ou plutôt, d'une des vraies solitudes.
Oui, bien sûr. Il en existe plusieurs. Je ne les connais pas toutes. Mais je penses en connaitre au moins une. Oh, c'est orgueilleux de penser ça, venant de moi. Mais... Tout de même.
Cette solitude de ne pas pouvoir partager ses pensées avec un/e véritable ami/e. Cette solitude ne pas avoir de vrais ami/es. Seulement des camarades de classe qui vont se retourner contre toi à la moindre erreur. Erreur que d'autres feront peut-être, mais toi tu seul/e. Alors il n'y a que toi qui prends.
Joyeux pas vrai?
cette solitude, tu peux aussi la sentir chez toi. Quand dire ce que tu penses peut te valoir la colère d'un ou des deux parents. Alors tu te tais. Mais tu te sens seul/e car tu ne peux pas partager. Tu ne peux pas exprimer. Donc tu te renfermes sur toi. Tu gardes tes secrets. Et tu deviens encore plus seul/e.
C'est pire quand on a un frère ou une sœur avec qui on ne peut pas partager cette souffrance. Oh, il ou elle souffres peut-être aussi. Mais la manière dont il/elle agit avec toi fait que tu penses qu'il/elle ne souffre pas, ou moins. Sinon, il/elle te comprendrait.
Ou peut-être as-tu eu un comportement horrible avec lui/elle. Oh, c'est peut-être justifié, je ne dis pas! Mais maintenant tu dois payer le prix, que cette personne est mérité ton mépris ou non. Donc tu te sens seul/e.
Peut-être que ça va mal à la maison, pour n'importe quel raison. Ton père est dépressif, ta mère a le cancer... Comment le saurais-je. Et encore une fois, tu tais ton mal-être. Le cache aux autres.
Peut-être a tu eu un/e meilleur/e ami/e. Mais qu'il/elle est partie. Changement de pays, ou que sais-je encore. Tu ne peux plus la rencontrer en vrai. Tu ne peux plus te confier. Oh, bien sûr, tu as Messenger, Instagram ou autre. Mais même là. C'est différent. Car au fond, il/elle n'est pas là. Pas réellement. Pas physiquement. Et c'est de ça dont tu as besoin.
Alors lentement, tu t'éloignes mentalement des autres. car il ne comprennent pas. Tu ne leur fais pas confiance.
lentement, tu t'isoles. Tu t'éloignes physiquement, des autres. Tu vas là où ils ne sont pas. Ne les accompagnes pas aux sorties. ne sors pas de ta chambre. Ne parles à personne.
Mais le pire, c'est qu'au bout d'un moment, tu t'habitues. Car au début, tu étais blessé/e, peut-être, par cette solitude. Car tu ne la souhaitais pas forcément. Mais au final, tu t'y fais. Tu apprends même à aimer cette solitude. Cette distance avec les autres qui te permet de ne pas t'attacher.
Tu t'enfonces tellement dedans que tu n'arrives plus à t'en échapper.
Des sables mouvants.
Et un jour, tu rencontres des gens. Des personnes qui te comprennent. Mais tu es trop enfoncé/e dans le piège des sables. Tu n'arrives pas à t'en sortir. Tu essayes, mais...
Y arrives-tu?
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...
RandomSi tu es ici, c'est que tu aimes lire des choses dépressives. Je vais écrire ce que j'ai sur le cœur, même en sachant que c'est injustifié de se sentir si mal pour si peu. Je vais peut-être tourner ça de façon imagé, qui sait...