Partir sans moi

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Ils avaient une très belle complicité l'un envers l'autre. Alors que leur conversation fut à peine commencée, Kat me présenta à ce beau jeune garçon. <<Salut. Moi c'est Olivier Bénard.>>

Bouche-bée, je ne répondis rien, car les mots se perdaient entre mes pensées.

J'étais clouée là, ne sentant plus l'aire passée dans mes poumons. Je ressentais une bouffée de chaleur à l'intérieur de mon corps qui envahissait mon corps . Je n'avais jamais senti ce sentiment qui m'avait tant bouleversé. Était-ce lui qui me procurait ce sentiment d'étouffement? Mais pourquoi?

C'est alors qu'Olivier continua la conversation avec ma meilleure amie. Sans prendre consience que j'étais toujours là, Kat prit le bras de son ami, et partit à la course en l'emportant avec lui vers leur cours.

Sans perdre une seconde de plus, je m'élançai dans une course folle jusqu'à ma classe désignée pour les mathématiques. C'était l'un des cours que j'avais beaucoup du mal à comprendre. Rien n'était facile dans ce cours et si par malheur j'étais dans la lune trop longtemps, je perdais toutes notions récentes de ce cours.

Je regardai l'horloge souvent en me disant qu'il restait beaucoup de tant avant que la cloche de l'école sonne. Puis, je repensais à la rencontre de moi et d'Olivier. "Putain! J'aurais pu faire mieux pour me présenter !"

- Emma Tremblay ! Mes cours t'ennuient? Tu sais, il y a la salle d'expulsion. Rien ne t'empêche d'y faire une petite visite!

- Merci madame, mais je vais me contenter de votre cours et non de l'expulsion.

-Insolante! Tu crois que tout est facile dans la vie? Que tu peux avoir se que tu veux sans efforts? Eh bien, je t'affirme que c'est tout le contraire! Alors au travail sinon, tu t'en vas.

- Dans ce cas, très proffesseure, je m'en vais. Me faire dire que je suis insolante car je préfère rester dans cette classe, je n'apprécis pas.

Me voilà, je me retrouvais dans la salle d'expulsion. Je fus seule avec la surveillante Mme Clairot. Elle dormait tout le temps. Alors ceux qui se retrouvaient dans cette salle, ils avaient accès à leur "liberté" en quelque sorte. Souvent, la vieille bique parlait dans son sommeil. Parfois, ça l'en fut tellement drôle que je croyais mourir de rire!

Cela dit, je ne fis rien de mon travail demandé. Bien que je ne fut pas la fille préférée de tous les enseignants, je me demande pourquoi je me retrouve toujours dans cette salle renfermée dont aucune fenêtre était disposée. Les murs étaient d'une couleure jaunâtre et vert sans parler du plancher crasseux étant recouvert d'une couleure beige.