La fin du Pacte ?

~Amour~

Comme tout les matins je vais dans la chambre de mon Boccan, j'ouvre doucement les rideaux et l'entend grogner quelque chose de semblable à mon nom. Puis il se redresse et se frotte les yeux, je lui apporte ensuite son petit déjeuner.

Sebastian: Aujourd'hui, des scones car je sais que vous adorez ça et un thé provenant de Chine.

Ciel: Très bien. Quel est mon emploi du temps.

Sebastian: Ce matin vous avez un rendez vous avec un gérant d'une grande entreprise qui voudrais être votre partenaire, puis vous aurez la visite de Mademoiselle Elizabeth.

Je l'entends soupirer à son nom, cette petite tornade blonde avait le don de l'énerver mais elle était de bon conseil et, pouvais lui remonter le morale malgré sa froideur. J'avoue que je ne suis pas ravis non plus, j'aurais aimé profiter de passer du temps avec mon Maître mais je sais que ça m'est interdit.
Il est unique à mes yeux, au début ce n'était qu'une proie facile, un enfant capricieux qui malgré les années avait un fort caractère et était bien en avance mentalement pour son âge. Les démons ne connaissent pas l'amour, mais ils peuvent l'apprendre. Je l'ignorais mais il m'a inconsiemment appris à ressentir cet émotion qui fait autant de bien que de mal.
Ensuite je l'habille de sa tunique bleu, fit le ruban de son cache oeil et quant il fut enfin prêt il se leva et plongea son regard vide dans le mien.

Ciel: Sebastian, que se passe-t-il ? Tu es très distrait se matin.

Sur le moment je ne sus pas répondre, il y a d'ailleurs quelque chose que je n'avais pas remarquer, quand je disais que son regard était vide, il a changé. Il n'est pas éblouissant mais quelque chose l'a comblé et le vide glacial que je ressentais lorsqu'il m'observait avait disparu depuis un petit moment.
Peut être avait-il trouvé son bonheur avec Mademoiselle Midford ?
Cette pensée me brisa le coeur et je la chassa immédiatement pour me concentrer sur lui.

Sebastian: Veuillez m'excuser Monsieur, ça n'arrivera plus.

Il prit sa canne et sortit de la chambre, durant la journée je pus apercevoir quelques rougeurs sur ses joues quand j'étais trop près de lui, peut être que je le dérangeais ? Je me pose plus de questions que je ne le laisse paraître et elles restent souvent sans réponse.

Il était l'heure du dîner quand je frappa à son bureau pour le prévenir que le repas était prêt. J'entendis son coeur s'accélérer et des bruits de feuilles rapidement ranger puis il me laissa entrer.

Il sortit et je pus apercevoir un livre posé sur son bureau qui est habituellement rangé. Je décide de m'approché et de le soulever puis en dessous j'aperçois une feuille ou il est écrit:

Sebastian tu ne verras jamais cette lettre et c'est stupide de ma part de la rédiger, je ne saurais expliquer mes sentiments mais je crois bien être fou de toi. Il n'y a pas une seconde qui passe sans que je pense à toi, il fallait que je le dise ou du moi l'écrive.
Je t'

La lettre s'arrêtait la. J'entendis la voix de mon Maître me demander se que je faisais, je sortis du bureau rapidement et m'excusa mais il eut le malheur de me demander se que je faisais.
Je pouvais mentir me direz vous, mais le pacte m'en empêche.

Sebastian: Je lisais la lettre que vous avez écrite et cachée sous un livre, vous être très touchant Monsieur.

Je souris et le regarda rougir.

Ciel: Arrête de sourire, ce que j'ai écris est stupide et mielleux.

Sebastian: Pourtant je ressens la même chose que vous, Ciel.

Il écarquilla les yeux, sûrement le choque dût au fait que je l'appelle par son prénom.

Ciel: Cesse de te moquer de moi, les démons n'ont pas de sentiments tu me l'as toi même expliqué. Je n'ai pas besoin de ta pitié Sebastian !

Il se retourna et marcha rapidement vers la salle à manger ou une douce odeur de chocolat trônait.

Sebastian: Monsieur.. il est vrai qu'un démon ne peut pas ressentir de l'amour mais il peut apprendre et.. il se trouve que vous m'avez appris.

Il me regarda, les larmes lui montaient aux yeux.

Ciel: C'est vrai ?

Sebastian: Je n'ai pas le droit de vous mentir Monsieur.

Il me prit dans ses bras ce qui me surpris, d'habitude il n'aime pas vraiment le contacte alors le voir venir de lui même vert moi était une première. Il cacha ensuite son visage dans mon cou et je sentis quelque chose d'humide couler, quand il se redressa je pus apercevoir qu'il pleurait de joie. Mon maître me souriait, un vrai sourire que je n'avais jamais eu la chance de voir, ce qui me fit très chaud au coeur.

Nous passions ensuite notre temps ensemble, j'étais devenu son professeur en plus d'être son Majordome. Nous passions nos nuits ensemble à parler de nos rêves, nos envies et nos projets.
Seulement, quelque chose m'abimait et m'empêchait de croire en cette avenir plein de joie. Le pacte, si il le réalise, m'oblige de mettre fin à ses jours et si, par chance il n'arrive pas à sa vengeance il vieillira et je le verrais mourir pendant que les années passeront et que je resterais seul à tout jamais.
Je verrais le temps s'écoulé et lui il ne serait plus de se monde. Nous n'en avions jamais parlé, comme si nous refusions d'y croire et pourtant on ne peut se voiler la face.

Nos journées étaient remplient de joie et de bonheur malgré ma conscience m'indiquant que tout ceci ne durerait pas. Il avait l'air de ne pas comprendre le problème ou du moins c'est ce que je pensais.
Un soir nous étions une fois de plus dans son lit à observer les étoiles par sa fenêtre quand il se tourna lentement vers moi, un regard plein de désespoir.

Ciel: Il va se passer quoi si j'accomplie ma vengeance ? Tu es obligé de mettre fin à mes jours n'est-ce pas ?

Sans que je les contrôles mes yeux devinrent rouges, j'étais en colère. Il abordait le sujet si facilement alors que c'était une torture pour moi, à croire que ça ne lui faisait ni chaud ni froid.

Sebastian: C'est tout se que ça vous fait ?

Ciel: De quoi ?

Sebastian: Vous savez très bien de quoi je parle !

Ciel: Sebastian ne me parle pas comme ça !

Les objets autour de moi se brisèrent d'un coup et je l'entendis hurler et sursauter.

Ciel: S-Sebastian !

Sebastian: Oui je devrais vous tué parce que c'est dans le contrat ! Et figurez vous que moi ça me fais très mal d'accord !? On voit bien que vous vous en fichez pas mal de se que je ress-

Il était à présent à genoux, devant moi. Seule la lumière de la lune éclairait son visage, il avait prit une de mes mains et la serrait si fort que j'en avais presque mal.

Ciel: Bien sûr que je comprends. On trouvera un moyen d'arranger sa mais.. Sebastian calme toi s'il te plaît tu me fais peur la..

A ses mots mes yeux redevinrent normal, je venais de lui faire peur ?

Sebastian: Pardonnez moi Ciel je ne recommencerais plus.

Sur ces mots il s'allongea à côté de moi et je fis de même puis il s'endormi me laissant encore une fois seul avec mes doutes.