Au fond de tes yeux

1

La vie, le collège, les amis, la famille, les embrouilles, les sourires, les bons moments,... :la routine. Jusqu'à aujourd'hui je ne m'étais pas rendu compte du cadre dans lequel je vivais. C'est comme si la vie était déjà tracé, chaque actions devait se répéter, on faisait tout comme à chaque fois. On ne prenait jamais le temps de faire une pause. La routine m'empêchait parfois de regarder autour de moi. Ce n'est pas que je n'étais pas heureuse, non au contraire, j'avais mes amis et ma famille et je passais de super moments avec eux. Mais je n'ai jamais pris le temps de regarder et de voir le monde autour de moi. Ma routine était comme un cadre duquel je n'étais jamais sortie.

La vie se déroulait toujours dans le même cadre.
Au collège, je retrouvaient mes amis avec lesquels je parlais beaucoup. Toi, tu était arrivé aujourd'hui. Mais personne, pour l'instant, ne t'avais remarqué. Malgré ta présentation par le professeur principal, personne ne venais te voir ni discuter avec toi. Mais ça n'avais pas l'air de trop te déranger.
Je me souviens encore de ce moment où je t'ai vraiment rencontré.

Ce n'est pas cette rencontre ou on fait connaissance d'autres gens comme ça, et après c'est fini on ne leur parle plus, ils n'ont plus trop de valeur à nos yeux. Non. A cet instant là, j'ai sentie quelque chose. Quelque chose qui me changera à jamais. Cette rencontre, c'était la notre, celle de deux adolescents normaux. Ou presque.

Tu étais arrivé lorsque nous parlions entre amis, au milieu de la cour. Lilou et Mathilde commençaient à s'embrouiller car elles n'étaient pas d'accord sur un sujet. Chacun de nous essayait de donner raison à chacune pour dissiper l'atmosphère colérique. Mais cela partie en embrouille générale et personne n'était plus d'accord avec personne. Je commençait à râler après un de mes amis, puis toi tu nous regardait. Et tu me dis quelque chose. Je ne me souviens plus qu'est ce que c'était. Mais c'est à ce moment précis que je te découvrit. Après tu était parti. Je m'était calmée, et méditais sur tes paroles, pendant que mes amis continuaient à se fâcher.