Chapitre 20

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Durant le reste de la semaine Ginny et Hermione visitèrent le Paris sorcier, elles firent plusieurs boutiques et achetèrent plusieurs choses, soit pour elle-même, soit pour gâter leur petite amie. La nuit elles se retrouvaient sous les draps, encore et encore, sans jamais se lasser du corps de l'autre femme, qu'elle aimait par dessus tout.

Le dimanche matin, Hermione eu du mal à sortir la rousse du lit :

- Non, je veux pas bouger d'ici. Pourquoi on doit retourner à Poudlard ? Pourquoi ne peut-on pas simplement rester ici, rien que nous deux, loin des autres ? se plaigna-t-elle.

- Parce que Ginny, c'est comme ça, toutes les belles choses ont une fin. Et puis l'école c'est important, argumenta la brune. On pourra revoir nos amis. Et puis il est aussi fort possible que dans le futur nous ferons encore de nombreuses escapades. On fera même le tour du monde si tu veux. On visitera tous les pays du monde, mais pas aujourd'hui.

- Visiter tous les pays du monde et leurs monuments célèbres, tout en t'écoutant m'expliquer ce que tu sais. Alors oui j'accepte avec plaisir, de quitter ce lit, de retourner à l'école afin de faire le tour du monde avec toi. Après quelques secondes elle ajouta, reste toujours prêt de moi Hermione, je peux pas vivre sans toi, je t'aime.

- Ne t'inquiète pas Ginny, y a aucun risque que je te laisse partir. Moi aussi je t'aime mon petit cœur.

Cette dernière phrase fit fondre la jeune Weasley qui vint l'embrasser amoureusement.

- On va faire le tour du monde et on vivra heureuse, s'écria la rousse enthousiaste tout en se jetant dans le lit.

Ce qui fit rire aux éclats sa copine. 

- Bon aller, il faut qu'on y aille, dit Hermione en embrassant son amante.

Les deux filles partir s'habiller dans la salle de bain avant de finir leurs valises et d'aller remettre les clés du chalet à l'accueil.

Elles firent un détour par l'école de sorcellerie de Beauxbâton voulant voir l'école et ainsi dire bonjour aux différents amis qu'elles s'étaient faites deux ans plutôt, durant le tournoi des trois sorciers.

Elles rentrèrent finalement au château au alentour de 17 heures. Elles déposèrent leurs affaires dans le dortoir avant de descendre dans la salle commune pour retrouver leurs amis, après cette longue semaine de séparation. Ils discutèrent ensemble de leurs vacances respectifs jusqu'aux petites heures du matin.

Malheureusement pour les adolescents les vacances étaient finies et les cours reprenaient. C'est pourquoi Harry, Ron et Hermione se retrouvaient maintenant tous les trois autour d'une plante mystérieuse dans la salle de botanique. Le professeur Chourave, la directrice de la maison Poufsouffle, leur avait demandé de nourrir cette plante dont les adolescents avaient oublié le nom.

Les trois amis accomplissaient la tâche demandée tous en discutant. 

- J'ai eu des nouvelles de Dumbledore pendant les vacances, il m'a envoyé Fumseck. Il a trouvé la nature de quatre autres horcruxes. Il y aurait apparemment la coupe appartenant à Helga Poufsouffle, le diadème de Rowena Serdaigle, le médaillon de Salazar Serpentard, qui est un des ancêtres de Voldemort. Il y a aussi la bague des Gaunt qu'un de ses parents avait eu en sa possession avant qu'il ne meurt. Il ne nous en reste plus que deux a trouvé.

Ron et Hermione, eux, l'écoutaient attentivement.

- Mais où se trouvent ces objets ? demanda la brune.

- Dumbledore a une ou deux idées par rapport à l'endroit où ils pourraient se trouver mais il n'est pas certain.

Mais la fin du cours sonna et les trois gryffondor durent arrêter leur conversation car le professeur de botanique venaient vers eux pour récupérer leur plante et la rangée. Ils quittèrent la serre et rejoignirent Ginny et Luna dans le parc, prêt du lac, sous le vieux chêne.

Hermione et Harry vinrent s'asseoir à côté de leur copine respectif. Ron quant a lui s'assit en face des deux couples. Ils discutèrent ensemble jusqu'à ce qu'il fut l'heure de reprendre les cours. Les deux filles rejoignirent la salle de défense avec les forces du mal où elles avaient cours avec le professeur Lupin qui était revenu sous la demande du professeur Dumbledore. Les trois autres, eux avaient cours de soins aux créatures magique avec Hagrid.

Une fois leurs journée de cours respectifs terminée, les cinq amis se rejoignirent devant les portes de la Grande Salle. Ils se dirigèrent tous vers la table des Gryffondor, Luna voulant mangé avec eux pour une fois.

- Première journée de cours enfin finie, souffla Ron en s'asseyant.

- Tu ne changeras donc jamais, au moins tu en fais au mieux c'est, ria sa sœur.

- Je suis tout à fait d'accord avec ta sœur Ronald.

- En même temps, ça ne m'étonne pas que tu es d'accord avec elle. Depuis que vous êtes ensemble vous êtes toujours en accord sur tout. Franchement des fois ça fait peur. Et si jamais une jour tu avais le malheur de ne pas être d'accord avec elle, ce serait surement à tes risques et péril. Comme je connais ma sœur, je suis presque sûr qu'elle passerait sa colère sur toi en te jetant un sortilège de Chauve-Furie.

La rousse regarda son très cher frère d'un regard meurtrier. Le rouquin déglutit, ayant peur que finalement ce soit contre lui que le dit sort soit lancé, les trois autres éclatèrent de rire. 

Le repas une fois fini, ils rejoignirent leurs salle communes respectives afin de dormir et d'être en forme pour le lendemain.

Les semaines passaient et se succédaient. Les examens de fin d'année étaient de plus en plus proches. Les beaux jours arrivaient eux aussi, mais les élèves restaient enfermés à l'intérieur ou dans la bibliothèque en train de réviser. Hermione étudiait sans relâche. Harry, Luna et Ginny, eux aussi étudiaient mais pas autant qu'Hermione. Ils ne se tuaient pas au travail comme le faisait leurs amie depuis presque un mois. La rousse avait beau lui dire sans cesse de se détendre, qu'elle n'avait pas besoin d'étudier autant, elle ne voulait rien entendre. Et Ron quant à lui, il restait fidèle à lui même. Il étudiait à peine, les autres devaient le pousser pour qu'il ouvre un livre et se mette à réviser.

Les examens arrivèrent plus vite que ce qu'ils croyaient et ils repartirent aussi vite qu'ils étaient arrivés. Les cinq adolescents se rejoignirent au près du lac, sous le vieux chêne, comme à leur habitude. Ils étaient heureux d'enfin avoir fini, car comme toujours, cette période n'était pas de tous repos, sauf pour Ron peut-être.

- Ce n'était pas si difficile que ça finalement, lâcha soudainement Hermione après plusieurs minutes de silence.

Harry la dévisagea :

- Tu es sérieuse ?!

- Mais voyons Harry, oublierais-tu à qui tu parles ? se mit à rire la jeune Weasley. C'est la miss-je-sais-tout de votre promo qui malgré qu'elle connaisse déjà tout sur tout, étudie pendant des heures et des heures pour être sûr de ne pas rater sa session. 

La brune souri gêné, reconnaissant que finalement sa petite amie n'avait pas tord, elle avait peut-être un peu trop exagéré sur son temps passé à réviser. Ces quatre amis, eux, éclatèrent de rire à la remarque de Ginny. 

Pendant le reste de l'après-midi, ils restèrent là, à discuter tranquillement et à évacuer le stress accumulé.

Les élèves devaient encore resté deux jours avant qu'ai lieu le traditionnel festin de de fin d'année. C'est donc deux jours plus tard que tous les jeunes, ainsi que les professeurs se rejoignirent dans la Grande Salle. Une fois que tous le monde fût installé, Dumbledore se leva et commença son discours habituel :

- Une autre année s'achève et avec elle la coupe des quatre maisons. Voici le décompte de cette année. En quatrième place, Poufsouffle avec un total de 3955 points. En troisième place, Serpentard, avec un total de 3960 points. En deuxième place, Serdaigle, avec un total de 4250 points. Et en première place, tout juste devant Serdaigle, Gryffondor, avec un total 4260 points. La maison Gryffondor gagne la coupe !

Les rouges et or se levèrent à l'unisson, criant leur nouvelle victoire. Les Serdaigle et les Poufsouffle se levèrent également, proclament la victoire des lions et la défaite des serpents.

Le lendemain matin, les élèves durent se lever tôt afin de prendre le Poudlard Expresse qui les ramènerait chez eux, au près de leurs familles.

Un simple regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant