Chapitre 1: Une vie d'écrémeuh

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Gallae


Salut! Moi, c'est Gallae! Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai une vie rêvée. Je vis à Alola, entourée de personnes que j'adore! Je suis née sur une île qui s'appelle Akala, au ranch Ohana. J'ai une dresseuse adorable, elle compte pour moi autant que ma maman! Il s'agit de Christine, et jamais, jamais je ne pourrais vivre sans elle!

Nous vivons avec Nicole et William, les grands-parents de Christine. Ils ont toujours tenu à m'offrir une place à part entière dans la famille! Cela fait désormais un certain temps que je m'entraîne avec Christine, et elle va bientôt entamer son tour des îles! Je suis vraiment heureuse d'être celle qui l'accompagnera durant toute son aventure!

Mais avant cela, Christine et sa famille partent en vacances, et bien sûr, j'y vais aussi! Nous partons durant un mois dans une petite région ensoleillée, Antonelli!
Les trois premières semaines de vacances ont été inoubliables. C'était mes toutes premières vacances! Mais malheureusement, ce jour-là, j'ai parlé trop vite...

En effet, c'est ce jour-là que ma petite vie tranquille s'est brisée à jamais... Enfin, à jamais, je ne l'espère pas... Tout ce que je sais, c'est que je resterai marquée à jamais de ce qui s'est produit, cet après-midi d'été.

Nous jouions sur la plage, Christine et moi. On ne dirait pas, mais je suis plutôt forte au volley. Un coup de tête bien placé, et c'est gagné! La plage était pleine de monde, et il faisait très chaud, pas un nuage à l'horizon, pas même une once. C'était bruyant, mais l'ambiance était agréable. Parfois j'aidais un enfant qui était tombé, ou je rendais un ballon qui avait été envoyé trop loin. J'ai même pu m'amuser avec un magnifique Milobellus, sur le bord de la plage!

En bref, c'était une magnifique journée! Mais, vers la fin d'après-midi, le ciel a soudain commencé à se voiler. L'air était lourd, et nous sentions inconsciemment que quelque chose n'allait pas. Le vent est monté d'un coup et les vagues montaient rapidement. Les arbres se balançaient et tout autour commençait à s'envoler. Mais mon regard ne pouvait se détacher de l'horizon orangé, qui s'assombrissait un peu plus chaque seconde. Je me sentais soudain mal, comme blessée, et même si je voulais voir Christine, qui m'appelait en vain, je restais scotchée à l'horizon. Et plus ma vision s'assombrissait, plus j'entendais sa voix paniquée crier mon nom, bien qu'elle fut chaque fois plus lointaine. Puis ce fut le noir total.

Dartilia, une poké-histoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant