Chapitre 10 je vais chercher les enfants à l'école

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Je suis surprise quand je vois les mingers ainsi que la présidente de la minger family arriver chez moi avec un minibus aux alentours de 11h00. Elles ne peuvent s'empêcher de se moquer gentiment de moi devant ma mine stupéfaite.

- J’ai préféré prendre mon minibus pour que nous puissions tous prendre le même véhicule. C'est mieux que d'y aller à plusieurs voitures et il est hors de questions pour les enfants et toi de prendre les transports en commun, m'explique-t-elle. Tu es toujours une cible pour certaines fans et les jumeaux ressemblent beaucoup trop à Saint. Même si ce sont des enfants, elles n'hésiteront pas à leur faire du mal.

- Je ne les crains absolument pas et si elles osent toucher ne serait-ce qu'à un seul cheveux de mes trésors, je vous promets qu'elles n'auront aucun endroit sur terre où se cacher. Et leur père ce fera une joie de leur faire leur fête. Il m'a choisi parce qu'il m'aime et c'est réciproque, nous sommes heureux, nous avons notre famille, maintenant il faut qu'elles l'accepte !!!!

Je suis sûre que mon mari aurait été fier de mes paroles. Il aurait surtout été d'accord avec moi, il a beau être un amour avec les gens en général, si quelqu'un s'en prend à sa famille c'est comme s'en prendre au diable en personne.

- Puis-je vous offrir quelque chose à boire ? Les enfants finissent dans 2 heures, nous avons largement le temps de s'installer et papoter un peu, dis-je heureuse d'être avec mes amies et de pouvoir profiter un peu de leur présence. Je sais qu'elles ont fait exprès de venir plus tôt que l'heure prévue pour passer un peu de temps avec moi.

J’ai pris l'habitude de tout acheter à l'avance car nous ne sommes jamais à l'abri d'avoir des visites imprévues.

- Un café serait parfait, merci Angel.

Après les avoir servies, nous nous installons confortablement dans le patio arrière. Je suis heureuse d’avoir les mingers comme amies, elles sont toujours là pour moi, elles sont toujours prévenantes à mon égard ou à celui des jumeaux. Je n'hésiterai pas à leur rendre la pareille, elles sont mes amies et mes plus grandes alliées contre les Pinsons.

Nous partons en direction de l’école un peu avant 13 heures pour pouvoir assister à la sortie des classes. Quand la sonnerie retentit, tous les enfants se précipitent vers le portail, je souris jusqu'aux oreilles quand je vois les jumeaux courir vers moi en criant “MAMAN”. Je me mets à genoux pour les serrer fort contre moi, heureuse de retrouver mes petits. C'est la première fois que je reste loin d'eux aussi longtemps, j'ai l'impression que la séparation de l'école a été plus dure pour moi que pour eux.

- Bonjour Ae, comment vas tu mon chéri ? lui dis-je en lui faisant aussi un câlin.

- Bien madame, euh Angel pardon, se corrige-t-il en se rappelant que je tiens à ce qu'il m'appelle par mon prénom ou mon surnom et non madame. Je lui passe tendrement la main dans les cheveux pour lui montrer ma reconnaissance.

- Maman la journée était géniale. Tutor, Ae et moi avons fait pleins d'activités, dit Pete avec un ton enjoué.

- Vous vous êtes fait de nouveaux amis ? 

- Oui, on a rencontré un jeune garçon qui se nomme Harold Green, il vient d’Angleterre me répond Tutor d’un ton calme.

L'Angleterre... ça me rend nostalgique et ça me rappelle que ça fait longtemps que j’ai pas communiqué avec Clotilde ma tante paternelle. Je ne la voyais pas souvent quand j'étais à Maurice alors je vous laisse imaginer ce que ça donne maintenant que je vis en Asie. Il faut absolument que je l'appelle via Skype ou Whatsapp une fois à la maison, elle pourra ainsi voir à quel point les jumeaux ont grandi.

- Maman tu vas bien ? me demande Pete l'air inquiet.

- Ne t'en fais pas mon cœur, maman pensait à tante Clotilde, la sœur de papi. Tutor tout va bien mon ange ?

dis-je en voyant mon deuxième garçon se crisper le regard en biais.

- Oui, me répond-il les dents serrées.

Pete suis son regard puis s'approche de son frère afin de poser une main sur son épaule comme pour l'apaiser.

- Il y a un problème ?

Pete interroge son frère du regard qui hoche la tête pour lui donner son accord.

- Tutor ne s'entend pas avec le garçon là-bas. Il est une classe au-dessus de nous et il n'arrête pas de nous embêter. Tutor et lui n'ont pas arrêter de se chamailler, dit Pete d'une traite. 

Je prends Tutor par les épaules et le fais pivoter vers moi pendant que je me mets à sa hauteur.

- Je sais que tu veux défendre ton frère et tes amis et c'est tout à ton honneur mon chéri. Mais je ne veux pas de bagarre, je ne le répéterai pas, lui dis-je d'un ton calme.

- Je sais maman je lui tiens juste tête. Tu dis tout le temps que la violence ne sert à rien, même si P'Fighter mériterait une bonne claque.

- Attends, quoi ? Comment tu as dis qu'il s'appelle ???? 

Je cris presque à cette révélation.

- Euh Fighter… ça va maman ? Tu es devenue toute pâle. 

Mais c'est quoi cette blague ????? Comment ça cet enfant s'appelle Fighter ???? Et en plus, comme par hasard c'est avec Tutor qu'il ne s'entend pas, tant mieux car je refuse qu'il se rapproche de lui, si je suis d'accord pour AePete, il est hors de question que le TutorFighter se fasse, ça va trop me rappeler Zee que je n'aime pas. Je sais que cet enfant n'y ait pour rien mais c'est plus fort que moi je bloque. Pourquoi cette coïncidence précisément ? Le destin me joue vraiment un sale tour.

Je prends la main des jumeaux et me détends en souriant quand je vois Pete passer ses petits doigts dans ceux de Ae, que je vais garder jusqu'à que ses grands-parents viennent le chercher en début de soirée

ma vie de familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant