Chapitre 1

20 1 0
                                    

L'inconnu me fixe ouvertement comme si j'étais un bout de viande. Je lui jette un regard meurtrier avant de reporter mon attention sur les paysages qui défilent devant mes yeux. La dame assise a côté de moi fait pitié a voir avec ses vieux vêtements déchirés et sa crinière emmêlé. Elle sens une odeur étrange, mélange de sueur et de poulet frit. C'est alors qu'un mouvement attire mon attention. L'homme s'assoit en face de moi et me regarde de ses yeux noirs. Il continue de me fixer comme il y a a peine 2 minutes mais cette fois, il me détail de la tête aux pieds avec un regard gourmand. Ce type de mec me tape sur les nerfs. Il ouvre la bouche, sans doute pour me faire une remarque salace, mais je le regarde dans les yeux et lui dit le plus calmement possible:
- Si tu ouvres la bouche, je te castre.......
Bouche bée, il finit par se lever et s'éloigne progressivement de moi avec une mine horrifiée. Satisfaite, je souris en le regardant se faufiler difficilement entre la foule. Les hauts parleurs grésillent avant de diffuser une voix de femme disant que nous allions arriver.

Je sors du métro en faisant calquer mes talons aiguilles sur le sol pavé menant a mon immeuble. Arrivée devant la porte de mon appartement, je sens déjà l'odeur de l'alcool mélangé a la drogue. Soupirant, je pousse la porte et reste figée sur place devant le bordel monstre que je découvre dans l'entrée. Du linge sal et des déchets sont étalés sur le sol ainsi que la table de la cuisine. Des bouteilles vides encombrent le passage.

Exaspérée, je soupire bruyamment avant de continuer mon exploration. Je m'arrête net en voyant une jeune femme d'une vingtaine d'année allongée sur la table du salon, a moitié nue et ivre en train de se faire tatouer par un homme d'une trentaine d'année ivre également.

Reprimant un troisième soupire, je me dirige vers la chambre du responsable de ce bordel. Allongé avec deux femme dans son lit et une autre en train de se droguer, mon cousin Ben fume de a merde et bois comme un trou.

Je lui tend un pantalon pour qu'il se couvre avant de me tourner. Après une minute, je me retourne en entendant un drôle de bruit. Je me retourne et découvre mon stupide cousin en train de prendre de la drogue avec l'autre brune en rigolant.

Je m'avance vers lui, levé la main et lui met une grosse gifle sonore. Il me regarde abasourdi avant de s'écroulée sur le sol avec une expression épanoui.......

Prise d'une violente vague de rage, je me secoue et libère ma fourrure avant de me mettre a quatre pattes et de me transformer en louve blanche comme la neige. Prise d'une peur panique, la brune se lève d'un bon et s'enfui a la vue de mes crocs. Mon cousin, lui aussi, se transforme en loup noir et blanc et me grogna dessus su violemment que les murs tremblèrent.

Me rappelant soudainement que nous étions dans un appartement et non dans une maison, je reprend ma forme humaine.

- Ben calme toi et reprend ta forme humaine s'il te plaît !
Il se secoua et repris sa forme humaine non sans me jeter un regard mauvais.
- Pourquoi tu es la, je pensais que tu revenais que demain.....dit il en se grattant l'arrière du cran.
- je suis revenue plus tôt de mon voyage d'affaire. Et je vois que j'avais raison.....Je vais faire des courses, je compte sur toi pour que tout le monde parte en mon absence, et commence a ranger, je t'aiderai quand je reviendrais.
- Ok ok, pas besoin de crier.....
Il s'étire en faisant rouler ses muscles sous sa peau et baille a s'en décrocher la mâchoire, faisant apparaître une larme au coin de son œil.

Je vais dans ma chambre que j'ai heureusement pris le temps de fermer à clé avant de partir. J'opte pour un débardeur NASA ainsi qu'un pantalon noir simple. Je remonte mes cheveux blonds comme le blé en un chignon d'où dépassent quelques mèches bien choisies.

Je prend mon porte monnaie et sors de l'appartement qui empeste non sans avoir ouvert les fenêtres. Je sors dans la rue et marche d'un pas énergique vers l'épicerie du coin. La sensation que quelqu'un m'observe reprend comme depuis une semaine. Je m'arrête sur le trottoir pour respirer un bon coup. Je dois être en train de tomber dans la paranoïa.......

En arrivant dans l'épicerie, Jacline, la gérante, vient me saluer, son grand sourire chaleureux toujour collé sur son visage ridé. Je lui souris poliment en retour.

- Et bien ma grande, tu as besoin de quelque chose ?
- Euh oui je vais me débrouiller mais merci quand meme....
- Mais pas de quoi ma belle !

Jacline aussi est une louve garou. Elle défend ses droits et ses idées aussi fermement que posément.

Je m'éloigne d'elle et commence a prendre ce dont j'ai besoin pour la semaine. Arrivée a la caisse, Jacline me souri et commence a raconter pour la 10 eme fois comment son mari s'est retrouvé coincé dans une bouche d'égouts en riant.

- Ça fera un total de 67 euro s'il te plait, mon chou.
Je lui donne l'argent avant de tout ranger dans mon sac de course et de la saluer. Je rentre tranquillement a l'appartement quand un mouvement attire mon attention. Il s'agit d'un homme dans la vingtaine qui m'observe de loin comme un prédateur. Je me fige quand je remarque ses yeux d'un bleu envoûtant. Prise de panique, je commence a couvrir dans la rue tout en regardant de temps en temps derrière moi mais l'homme ne me suit pas. Je m'arrête en soupirant. Encore un qui va me prendre pour une folle.....

Je rentre d'un pas plus tranquille a l'appartement. En arrivant, je me rend compte que Ben a mis tout le monde dehors et a tout rangé sauf les bouteilles qui jonchent encore le sol.

~éclipse rangement~

Ben soupire après avoir rangé la dernière bouteille. Je me masse  l'épaule pour apaiser la douleur. Ce travail en plus m'a vidé de mes dernières forces.

- Je te prépare un chocolat chaud ? Me demande Ben, me sortant de ma rêverie.
- Euh.......ou.....n...euh....oui pardon
- Tu es sûre que tu vas bien, tu as l'air crevée.....
- Euh oui oui je vais bien.......

Pas convaincu, mon cousin me renvoi dans ma chambre et reviens quelque minutes plus tard avec mon dîner et le sein sur un plateau. Nous mangeons en discutant de tout et de rien jusqu'à ce que je m'écroule de fatigue.

Je sens vaguement Ben m'embrasser sur la tempe et me souffler un petit "bonne nuit" avant de sortir de ma chambre, me laissant aller dans les bras de Morphé.

•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•°•

Désolé pour toute les fautes, merci beaucoup de lire mon histoire et s'il vous plaît, soyez indulgents.
Encore merci !
XOXO

Un amour impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant