12

1.4K 121 63
                                    





















Quand un adolescent trouve le bonheur de fumer des cigarettes et se roule les épaules à vivre comme un homme, j'y vois un esclave qui s'enchaîne

Gervais

Mélissa










Je me démaquille, puis mets mon pyjama. Je monte sur mon lit, lorsque je sens mon téléphone vibrer derrière moi.

Après le message qu'il m'avait envoyé et que je n'avais même pas répondu, je pensais qu'il allait lâché l'affaire, mais c'est un dur à cuire, il ne lâche jamais rien à ce que je vois.

Et tant mieux, par ce que je ne vais pas répondre à ses appels non plus, et il se lassera de lui même.

C'était Aslan, mais je ne me voyais pas lui répondre. Je me suis rendu compte de toutes les bêtises que je suis entrain de faire là, cet homme, s'il apprend que je suis Mélissa Farajah, et non Aleandra Lucerro, il me remettra en prison sans aucune pitié.

Je souffle en laissant mon téléphone vibrer. Il en aura marre lui même. Je me rince le visage, puis je retourne dans ma chambre et m'allonge.

Il n'avait pas toujours arrêté, au final c'est moi qui en avait marre, et j'ai fini par lui répondre.

Aslan - Aleandra, ça va ?

Moi - ... Oui, j'suis désolé de te répondre maintenant, je faisais à manger et mon téléphone était dans ma chambre mentis-je encore une fois

Aslan - c'est pas grave, tu vas bien ? Répondit-il

Moi - oui et toi ?

Aslan - ouais ça va, demain t'es libre ? J'aimerais bien te voir

Moi - non, j'suis pas dispo demain, Peace m'invite au restaurant

Aslan - ah d'accord

Moi - mais merci pour la proposition, c'est gentil

Aslan - prochainement alors

Moi - euh oui

Comme si ce prochainement arrivera. Je n'accepterai plus de faire ce genre d'erreur.

Aslan - Alil te salue

Moi - passes lui aussi le bonjour de ma part dis-je en souriant tout en repensant à cet enfant

Aslan - d'accord répondit-il après quelques secondes

Une longue minute de silence passe entre nous, lorsqu'il se décide enfin de parler, comme d'habitude, je finissais par rire.

Il avait ce que je n'arrivais pas à trouver chez les autres. Moi même je ne sais pas c'était quoi ce truc là, mais il avait allumé cette bougie qui était éteinte en moi.

C'était peut-être le bonheur. Mais il ne pouvait pas exister, pas avec lui...

Je raccroche en déposant mon téléphone sur mon lit. Il m'a bien fait rire, et j'en ai même mal au ventre.

Ma Vie En TôleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant