Don't forget about me

Chapitre 13.

Lundi 2 mai, 7 : 36

Aileen : Debout ! Nous allons à l’enterrement de ma sœur. Je veux que tu voies à quel point tu as brisé les cœurs de ma famille et de ces amis.

Rayane se réveillait tout doucement. Je l’ai détaché et ai attendu qu’il termine de se préparer pour prendre la voiture et partir à l’enterrement de ma sœur.

Rayane : Tu comptes faire quoi ? Leur faire croire que l’on passe quelques jours comme ça ? Sans problème ?

Aileen : Oui. Et tu as intérêt à faire pareil. Sinon je te promets que ça va mal se passer pour toi.

Rayane : C’est-à-dire ?

Aileen : Tu as très bien compris. Tu ne fais pas ce que je te dis, je te tue. Oui ce sont des menaces et non je n’ai pas peur. Tu veux savoir pourquoi je n’ai pas peur ?

Rayane : Dis toujours.

Aileen : Parce qu’une jeune adulte qui a perdu sa sœur à cause d’un garçon comme toi ne prendra que quelques mois de prison si je te tue. Tandis que toi, si tu prends la taule, tu en as pour plus longtemps parce que toi, tu l’as voulu. Moi, on ne pourra me prendre que pour une simple cinglée qui a perdu sa jeune sœur et qui est juste très malheureuse.

Rayane : Et tu crois que ça va passer comme ça ? Comme si de rien était ?

Aileen : Bien sûr, ça passe toujours venant d’une femme. Donc au premier faux pas, tu sais ce qu’il t’attendra.

Rayane : Tu en es incapable Aileen. Tu n’es déjà pas capable de me repousser quand je t’embrasse.

Aileen : La ferme ! Tu te tais ! Tu feras comme si de rien était et si on te pose une question sur ce que l’on fait, tu as intérêt à mentir.

Nous sommes arrivés à l’enterrement et nous sommes sortis de la voiture. Nous avons traversé l’église et nous nous sommes installés à côté de mes parents et de Lenny. Mes parents étaient heureux de nous voir. Lenny a posé sa main sur ma cuisse. Le prêtre nous a fait son long discours peu utile à mon goût. Nous avons ensuite fait la marche jusqu’à l’emplacement de sa tombe. Mes parents ont fait un long discours sur ma sœur et m’ont demandé si moi aussi je voulais en faire un. Je me suis levé et me suis positionner devant son magnifique cercueil.

Aileen : Ma sœur, mon unique meilleure amie. Si tu savais comme tu me manques depuis ton départ… Elle était si belle, si gentille et si intelligente. Avec son si beau sourire, elle embellissait toutes les journées des personnes qui la rencontrait. Elle était et elle restera pour moi la définition même de la vie éternelle. Ma sœur était pourtant selon moi, une fille éternelle, remplis de joie et de bonheur à revendre à tous ceux qu’elle aimait, et non une fille qui voulait partir pour un monde meilleur. Parce que oui, le but de sa vie était tout simplement de rendre heureux, d’apporter le soutien le plus total aux autres. Mais la vengeance fait partie de la vie et la vie fera bien les choses, j’en suis sûre.

J’ai laissé ma place aux meilleurs amis de ma sœur. Lorsque j’allais pour me rasseoir, Lenny m’a demandé de lui expliquer mon discours, et au vu du regard de mes parents, eux aussi ils allaient me demander des comptes. J’ai alors pris la liberté de partir à ma voiture et de voir la descente du cercueil depuis là. J’ai envoyé le message suivant à Rayane en même temps :
« Ne me pose aucune question parce que je change jamais d’avis. Tu me rejoins à la voiture si tu estimes que tu m’aimes assez et que tu considères la mort de ma sœur comme horrible au vue de ce que tu lui as fait subir. Sinon, rentre chez toi mais on ne se reverra jamais. »
Quelques minutes plus tard, Rayane apparait dans mon champs de vision et monte dans ma voiture. Après avoir enterrer ma sœur, nous sommes repartis à la neige.