L'Ange de la mort

Chapitre 1

Bordel ce qu'il fait froid, quelle idée d'avoir accepté cette requête. Vous  vous demandez sûrement de quoi je parle, c'est normal je me suis pas encore présenté mais ça va venir. Je ferai ça après avoir abattu ma cible, j'ai sa tête dans mon viseur, le soucis c'est que ce merdeux n'arrête pas de bouger. Je dois le choper du premier coup ou je peux dire adieu à ma prime mais je dois vous avouer quelque chose j'ai toujours accompli toutes mes missions du premier coup et je n'ai jamais raté ma cible. C'est l'une des raisons qui font qu'on me surnomme: "L'ange de la mort". C'est bon il a enfin cessé de bouger, je fais le vide dans ma tête tandis que j'ai la sienne en ligne de mire, j'appuie sur la gâchette et la balle est partie. Il s'est effondré, je l'ai touché au crâne avec une balle explosive, ses chances de survies sont inexistantes. Je remballe mon sniper que je cache dans un énorme sac de sport , il me reste plus qu'à disparaître de ce toit comme un fantôme. Après être descendu de ce toit je me retrouve dans la ruelle sombre où j'ai garé ma bécane, je la chevauche et m'en vais chez moi.

Bon maintenant que j'ai terminé ma mission, je peux enfin me présenter, je m'appelle Travis, j'ai 25 ans et comme vous l'aurez deviné, je suis un tueur à gage. Mais pas n'importe lequel, je suis le meilleur des meilleurs, je ne rate jamais ma cible, je suis plus connu sous le nom de L'ange de la mort. Je mène une double vie, la journée je travaille en tant que chauffeur de taxi, la nuit je tue de gens contre de l'argent. Bien évidemment ce n'est pas aussi simple que ça en a l'air, des dizaines de personne m'envoie des requêtes chaque semaine toutefois je ne les accepte pas toutes. Je ne tue que lorsque j'ai jugé les personnes comme étant méritante de recevoir un châtiment. Le gars que j'ai tué plus tôt, a tué une bonne douzaine de personnes gratuitement mais à chaque procès qu'il a reçu, il a été acquitté. "Comment cela est-il possible?" Et bien c'est assez simple puisque notre cher ami provient d'une famille aisée, cette dernière a corrompu le juge. Mais les temps sont durs, la moitié de la ville vit dans la pauvreté, seuls les riches s'en sortent. La demande que j'ai exécuté plus tôt provenait des parents des victimes qui ont cotisé pour pouvoir se payer mes services. Comme quoi la roue peut tourner, je tue une personne par jour et ce sans m'arrêter et ça dure depuis mes 20 ans. Mais bon j'aime ma vie telle qu'elle est. De plus j'ai réussi durant toutes ses années à maintenir ma double vie cachée grâce un accessoire qui m'est fondamental; un masque qui recouvre le bas de mon visage.

Je suis enfin arrivé chez moi, malgré tout l'argent que je me fais avec les primes, je ne vis pas dans un palace. À vrai dire j'ai aménagé un sous-sol sous le garage où sont placés ma bécane et la voiture avec laquelle je travaille. J'ai fait en sorte de me couper du monde dans le sens où je sais tout ce qui se passe mais presque personne n'est au courant de ma présence. À mes débuts en tant que tueur à gages, j'avais une coéquipière un peu plus âgée, j'avais 19 ans à l'époque. On a travaillé pendant plus ou moins deux ans, on a même eu une liaison mais elle m'a quitté sans me donner de raisons. J'ai été bien embêté, elle s'occupait des demandes et du côté informatique, elle effaçait toutes le preuves tels que les vidéos, les photos etc. J'ai réussi à  me débrouiller pour certains trucs mais depuis je suis obligé de faire attention à chaque détail. Heureusement pour moi que j'y ai été entrainé durant toute ma jeunesse. Vous vous demandez sûrement pourquoi je fais ce métier, je le fais parce que la seule chose que je sais faire convenablement, c'est tuer. De plus si je peux rendre service tout en me faisant de l'argent, pourquoi devrais-je m'en priver? Quant aux remords, j'arrive les gérer, de l'alcool et des somnifères fonctionnent très bien. Bon le seul inconvénient c'est que je me sens seul de temps en temps mais bon j'évite d'avoir des relations qu'elles soient amicales ou non. Je ne veux pas porter un poids, si demain je meurs, je ne laisserais personne ici étant donné que je suis seul. Et il faut dire qu'entre mes deux métiers je m'entraîne ce qui me permet de rester occupé. Ce qui entre nous n'est pas plus mal. Je pense avoir tout dit donc si vous permettez, je vais aller me bourrer la gueule dans ce qui me sert de salon.