notre vingt quatre février

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le froid caresse nos visages
de son souffle glacé
l'adrénaline redescends difficilement
les émotions se relâchent

nos doigts se croisent
et s'enlacent délicatement
il fait vide.
il est noir.
on divague dans la nuit
vers une station de métro
parmi tant d'autres 

on m'as toujours dit que les au revoirs étaient douloureux

je regarde tes lèvres
une dernière fois
mes yeux se plongent
dans l'océan que sont les tiens

l'engin file dans la nuit
même à travers les vitres je trouverai un moyen de t'embrasser

nuange-

je suis amoureuse de toi
et de notre vingt quatre février

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