The Moral of the Story

Un spectre

Août 1982
Pdv: ???

Notre périple touchait à sa fin. Nous sommes rentré chez nous, après avoir reçu un télégramme nous indiquant que la guerre était fini. Nous avons aussitôt fait nos bagages, je me suis habitué à la France, on sait parler français couramment maintenant, on a des amis là bas et j'ai même une fiancée. Mathilde, elle a décidé de rentrer avec nous en Angleterre. Elle est courageuse, de choisir de quitter sa famille pour me suivre. Nous nous sommes rendu à Caen, pour prendre un portoloin qui nous amènera directement à Londres. J'avoue avoir eu un peu de mal à le prendre, les mauvais souvenirs sont remontés. Après avoir enfin foulé de nouveaux notre terre, nous nous sommes rendu à Londres. Nous étions pas tous de même avis:

« Sérieusement ? Qu'est qu'on fout à Londres?! On pourrait déjà être à Godric Hollow depuis trois semaines déjà ! J'en ai marre!
-Tu arrêtes de râler ? C'est une question de sécurité.
-Mais oui on doit d'abord régler les papiers avec le ministère et Mathilde doit elle aussi régler sa situation ici! Pense un peu aux autres.
-Nom d'une chouette! Je vais vous étrangler ! »
Et voilà, la porte à claquée à nouveau. Ma fiancée m'a regardée et est sortir à son tour pour la consoler.
J'imagine bien que ça doit être dure, je le sais j'ai vécu la même chose. Mon frère me regarde d'un air désespéré, lui aussi en a marre, mais il préfère ne rien dire et régler les choses dans l'ordre. C'est assez compliqué en soit, le ministère nous demande beaucoup de documents et on doit faire beaucoup de tests.
Enfin, ce soir on va à Godric Hollow, elle n'est pas encore au courant.
Ça fait un an que la guerre est terminée et malheureusement, on nous a informé qu'un an après, quand elle a appris ça, elle a hurlée dans tout Bordeaux. Les voisins du dessus ont cru qu'il y avait eu un mort, tellement elle avait criée.
Après tout, on était parti si précipitamment de l'Angleterre, lorsqu'on est arrivé en France, on était encore sonnés. Mais on a réussi à s'adapter.
On a atterri à Caen, il y a de cela un an. Nous nous sommes arrêtés dans un pub et avons acheté une carte. Ne sachant où aller , nous avons tout simplement accroché la carte au mur et lancer une fléchette dessus. Elle indiqua la grande ville de Bordeaux. Nous sommes donc partis vers l'inconnu, ne sachant que quelque mots de français.
On à trouver une association de sorciers démunis sur place. Ils nous ont aidé, loger, nourrir et appris le français. En contrepartie, nous les aidions ,moi et mon frère travaillions à la cave, tandis qu'elle travaillait dans le café au dessus. C'est elle qui a rencontrée Mathilde, elle était si belle. Elle venait tout les jours , à la même heure et griffonnée sur des feuilles. Un jour alors que j'étais en pause je suis allé lui demander ce qu'elle écrivait. "Un roman qui va changer le monde" c'est ce qu'elle m'a répondu. Au moment même ou elle prononça ces mots, mon cœur fit un bond dans ma poitrine, elle était si passionnée, ses yeux étincelants me fixait, fier. Ce jour là, je suis tombé amoureux de Mathilde et elle aussi.

Les voilà qui reviennent, Mathilde me regarde d'un air désolé. Je comprends pourquoi, elle n'a pas vraiment réussi à la calmer, elle a les yeux rouge et ses joues sont mouillées, elle a encore pleurée. Ma fiancée va dans la salle de bain pour se changer en vu de la sortie de ce soir. Moi, je me retrouver nez à nez avec elle:
"-Si tu m'avais laissé finir...
-Je t'emmerde.
-On va à Godric Hollow ce soir."
Elle ne répond pas, interdite. Elle n'a pas l'air de me croire et pourtant c'est vrai. Je lui dit d'aller se changer et de se faire belle, on va voir nos parents. Alors, sans un mot, elle va dans sa chambre et se prépare.
Trois heures après, nous voilà de retour dans notre village natale, c'est étrange, rien à changer et pourtant, tout est si différent pour nous.
C'est l'été, les gens fête les un an de la fin de la guerre. On entend, les rires et les cris et les chansons à la gloire des résistants. Mais nous, nous n'avons pas le temps de nous réjouir, vêtu de noir, nous marchons lentement vers le cimetière. C'est dure, on passe devant chez nous, je n'ose même pas regarder la maison. J'ai la gorge nouée, le ventre serré. Je sais qu'ils sont tout les deux dans le même état que moi et je me sens moins seul.
Nous voilà arrivé devant l'entrée du grand cimetière, Mathilde pousse le portique et nous pénétrons dans les lieux. Et maintenant, on se mets en quête de leurs tombes, priant Merlin que quelqu'un est pensé à eux. Soudain, elle s'arrête devant des stèles et s'accroupit.
Alors tous les trois on l'a rejoignit. Observant leurs noms, gravée dans le marbre. Nous ne sommes pas seuls, d'autres gens sont venus se recueillir. Un groupe assez conséquent se trouve près de nous, mais je n'y prêt pas trop attention, ma sœur vient d'éclater en sanglots dans mes bras. Je la tiens, essayant de la calmer du mieux que je peux:
"- Ils sont morts, on les à laisser tomber
-Non , non pas du tout, ils nous ont sauvés.
-J'aurais dû être leur places Max, j'aurais dû..
-Chuuut, Marlene, calme toi."
Oui, je m'appelle Maxwell McKinonn. Moi , mon frère Mason et ma sœur Marlène sommes les derniers membres de notre famille. Elle a été décimé, il y a de cela un an, par le mage noir. Tout le Royaume-Uni nous considèrent comme morts. Mais nos parents et nos deux frères se sont sacrifiés et nous nous enfuient par portoloin. Ma sœur a le syndrome du survivant, mon frère fait des cauchemars chaque nuit et je ne peux pas dormir. Mais nous sommes en vie. "Trois McKinnon sont en vies", voilà le résumé du dossier du ministère.