Entre deux sanglots,
ma gorge nouée,
partagée entre le sentiment qu'on m'arrache le cœur,
ou d'un poids dans l'estomac,
aucun mot ne sort de ma bouche;
alors je prend un pinceau,
et entre ces deux sanglots,
les yeux brouillés de larmes,
la main tremblante,
je pose la peinture sur la toile,
et je tire, je mélange et je tourne,
je parle à travers mes coups pinceaux,
les mots de dessinent dans la trace que laisse la couleurs sur la toile,
à chaque couche que je rajoute,
une pensée s'enlève,
le poids de mes épaules semblent l'alléger,
assise par terre,
je pleure,
mais je suis sereine,
je suis détruite,
mais je me construit,
je me libère,
je me sens mourir mais je vis,
et je continuerais ainsi.