Chapitre-1

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Je ne peux pas fermer l'œil. Demain est un grand jour. Je vais finalement mourir. Je ne peux y croire. Mon être tout entier est dans le déni. Mais si je reste cloîtrée dans ce dénis jusqu'au bout, si quand mes pieds fouleront le sol du couloir de la mort je n'y crois pas encore, si même au moment ou je sentirais le poison froid couler dans mes veines je ne peux le concevoir, oui, si je refuse d'y croire jusqu'à la dernière limite,aussi fine soit elle, alors je ne mourrai jamais. Quelle jolie pensée et comme elle me comble d'espoir. Ça change des cris qui résonnent et des coups qui ricochent contre mon crâne. Des souvenirs qui, demain s'effaceront avec moi.
Je me retourne sur mon maigre matelas et avec un morceau de crée rajoute une dernière barre, un dernier jour. Cette action me fait convulser de sanglots mouillés.
Je réussi finalement à plonger dans un sommeil agité. Et je rêve, toujours du même rêve. Les cris, les pleurs, l'odeur de sang, le bruit des tissus qui se déchirent, les yeux morts et ceux qui supplient.
Je me réveille en sueur, essoufflée. Au loin me parviennent les tapements incessants d'une cuillère frappée en rythme contre les barreaux. C'est moins énervant que d'habitude, ça sonne presque comme une lente plainte, une mélodie lugubre.
Deux gardiens vinrent me chercher.
- Debout !
Ils m'escortèrent dans une salle où se trouvait seulement une chaise, une table et dessus mon dernier repas. J'avais demander un petit déjeuner français ( mon pays d'origine). Je me suis assise et j'ai profité de chaque bouchée de mon repas. Puis je me suis levée et deux autres gardiens mon attraper et m'on traîner vers la mort. Nos pas résonnaient contre le sol froid et terne qui menait au spectacle que tous attendaient. J'avançai tête baissée.
Je sait ce que j'ai fait. J'en connaissais les conséquences. Mais je vous en supplie.....
JE NE VEUX PAS MOURIR !
Peut-être que j'avais penser assez fort parce qu'on m'a poussée dans une pièce où était assis un homme encadré par deux militaires. L'homme me fit signe de m'asseoir face à lui. Ce que je fît.
- Vous pouvez sortir messieurs. Dit il à l'attention des deux gardiens qui m'escortait.
Il repoussa ses lunettes sur son nez.
- Bonjour, je suis le docteur Williams, je suis ici pour vous proposer un contrat qui pourrait vous intéresser. Dit-il.
- Voyez-vous je suis membre de la fondation S.C.P et nous cherchons des personnes afin de réaliser des interactions aves nos... sujets de tests. Il avait hésiter sur son dernier therme.
- La fondation S.C.P ?
- Oui, cela signifie Sécuriser, Contenir et Protéger. C'est une fondation secrète crée par les gouvernements de plusieurs pays.
- De quel type d'interaction s'agit-il de réaliser ?
- Ho la plupart du temps il s'agit seulement de nettoyer le lieu de confinement des sujets rien de bien compliqué.
- Mais que sont exactement ces « sujets » dont vous parlez ? Des animaux ?
- En quelque sorte,oui. Mais vous en saurait plus si vous intégrer le programme. Alors qu'en dites-vous ?
Je réfléchis un petit moment mais la proposition était bien trop attrayante pour refuser. Et pareil à Icare je me précipita vers la lugubre lumière de la liberté.
- d'accord.
- Parfait, dans ce cas il vous faudra juste signer quelque documents. Dit-il en fouillant dans son  sac. Il en sorti une pile de formulaires qu'il fit glisser vers moi sur la table qui nous séparaient. Je voulue commencer à les lires mais il m'interrompis.
- Excusez-moi mais le temps nous presse.
Je me contenta alors de signer au endroit indiqués.
Quand j'us signer la dernière page le docteur Williams m'arracha les papiers des mains et les deux militaires me saisirent chacun par un bras et me traînèrent de force hors de la sale. Je me débattait et criait. Ils me serraient de plus en plus fort les bras ce qui me provoquait une grande douleur.
- LÂCHEZ  MOI, VOUS ME FAITES MAL !
Rien ne semblait les arrêter ni mes cris ni même les coups de pieds que je lançait vainement autour de moi.
- OÙ EST-CE QUE VOUS M'EMMENER !?
Ils me sanglèrent de force les bras, les jambes, le ventre et le coud à une chaise. J'avais du mal à respirer, mes yeux s'agitaient dans tous les sens pour tenter de comprendre la situation.
Le docteur Williams entra à son tour dans mon champs de vision, une seringue à la main.
- NON, J'AI ACCEPTÉ VOTRE MARCHÉ !
Il s'approcha de moi et planta l'aiguille dans mon bras. Je senti un liquide fuser dans mes veines.
- Je vous administre juste un calment ne vous en faites pas. Dis il.
Je me débattait de moins en moins fort, je sentais mes force me quitter. J'ai lutté du plus fort que j'ai pus. Tout est devenu trouble, mes paupières se sont clause contre ma volonté.

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