Je m'y engage... [EN PAUSE]

Chapitre 8

Le lendemain, la gueule de bois fit passer à Hermione la plus mauvaise matinée qu'elle ait jamais vécue. La jeune femme s'habilla a Grande peine avant de se diriger vers la tour d'Astronomie pour se remettre un peu ; l'air frais lui ferait sand doute du bien. Pendant ce temps, Drago était sur son balai, en train de penser à la veille. Lui et Granger s'étaient embrassés ! Qu'est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête ? Il avait été ridicule, à lui demander de l'embrasser ! Un cri - non, pardon -, un hurlement de terreur retentit soudain, faisant sortir l'héritier Malefoy de ses pensées meurtrières. Ah bah, justement, voilà l'objet de ses soucis... pendue dans le vide. Hermione se tenait à la barrière de la tour d'astronomie d'une seule main, menaçant à tout moment de tomber dans le vide.

-Oh putin...

Drago se pencha sur son balai, de façon à aller plus vite et fila plus vite que le vent en direction de la jeune femme qui avait de plus en plus de mal à tenir. Lorsque le blond agrippa sa main, elle venait de lâcher.

-Granger, bordel !

Hermione était assise en amazone devant Drago, agrippée à la chemise de celui-ci.

-Je-j'ai glissé et je suis passé par-dessus la barrière ! dit-elle.

-Je l'avais remarqué ça, merci ! rétorqua le blond.

Il était mal à l'aise, avec cette silhouette frêle accrochée à lui et ses mains douces qui étreignaient son cou.

-Si tu n'avais pas été là...

-Je t'en prie, Granger ! Pourquoi les filles s'imaginent-elles toujours le pire ?! J'étais là, je t'ai sauvée et c'est le principal !

La rouge et or acquiesça et se blottit encore plus contre son ennemi, le vent lui glaçant les os. De plus en plus gêné par cette proximité, le vert et argent se posa au sol et mit sa veste sur les épaules d'Hermione. Celle-ci le remercia mais, au lieu de se séparer en bons ennemis, ils restèrent ainsi, à se fixer. Inconsciemment, ils se rapprochèrent et Drago posa sa main sur la joue de la jeune fille. Il laissa courir ses doigts contre sa peau douce tout en continuant de la fixer, les yeux dans les yeux. Lentement, leurs visages se rapprochèrent et la brune frissonna aux douces caresses du souffle chaud du vert et argent. Ce dernier captura alors les lèvres de la rouge et or et ils échangèrent un baiser passionné. Leurs corps étaient en ébullition et ils étaient tous deux parcourus de frissons incontrôlables. C'était les lèvres les plus délicieuses que Drago ait jamais goûté, les plus douces, les plus belles,... jamais encore il n'avait ressenti cette sensation avec une fille. Tout son corps en demandait plus, mais il ne l'écoutait pas ; il voulait prendre son temps, pour une fois... Une fois qu'ils se décollèrent, l'héritier Malefoy n'arrivait pas à décrocher Hermione du regard. Il craignait qu'elle ne s'envole. Pourquoi se sentait-il comme ça ? Il ressentait tout à coup des émotions contradictoires, parfois bonnes comme mauvaises. Pourquoi avait-il soudain besoin de croiser ces magnifiques yeux chocolats ? Pourquoi voulait-il soudain tenir cette fille qu'il avait toujours détesté dans ses bras ? Pourquoi bordel ressentait-il un sentiment qu'il avait toujours voulu supprimer de son être ?! Pourquoi son cœur s'emballait-il ainsi lorsque la rouge et or daignait lui accorder un regard gêné ? Pourquoi avait-il la sale impression d'être amoureux ?