Moi Julie, dix-huit ans, si je suis libre aujourd'hui c'est parce que toi Félix, mort en 1917, tu as donné ta vie à ta France.
Je me souviens que, le jour de tes dix-sept ans, tu as étais mobilisé pour la Der des Der. Dont tu ne reviendras jamais.
Cette guerre fraîche et humide qui devait finir dès septembre pour que tu puisse rejoindre ta petite famille des vendanges.
À toi qui n'a jamais le bout, saches que nous sommes désormais en paix grâce à ton courage et ton sang versé
Je me souviens que tu nous racontés dans tes lettres t'être battu, enterré dans les tranchées un masque cachant ta terreur et te protégeant de l'horreur
Tu es parti seul, affronter l'enfer avec rage.
Sans répit ni pitié, par la force du désespoir, tu t'es battu jusqu'au bout
Je me souviens que le jour où nous avons gravé ton nom en notre mémorial, notre tristesse n'avait d'égal que ton courage
YOU ARE READING
Collections de Poésie
PoetryJe mettrais ici mes poésie, quand elles me reviendront en tête