Ce récit prend lieux au cours de l'été 2015. Il avait été particulièrement chaud et avec mon père, nous étions partis à la mer une journée, sur une plage bien connue, en bordure de la réserve national de Camargue, Beauduc.
La journée était tranquille : Château de sable, pêche à la telline, grillade au feu de bois et bronzette au soleil après quelques brasses. Tout était parfait, enfin, c'est ce que je pensais...
Vers 15h un groupe de cavalier est passé en direction l'Ouest. Je suis revenu sur la plage pour discuter avec eux et caresser les chevaux. Après une quinzaine de minute à discuter avec une cavalière nommée marie, je la saluais et retournait à notre camp. Je repensais à son cheval, un magnifique mâle Camargue appeler Lorfey, et qui avait de fines tresses dans la crinière.
Je suis retourné me baigner, mais après une demi heure, je vis un cheval arrivé au grand galop. J'ai tout de suite vue que quelque chose clochait. Il était seul, sans cavalier.. et il fonçait droit sur une groupe de pêcheur ! J'ai regagner la rive et j'ai appeler à l'aide mon père. Pendant qu'il arrivait à pleine vitesse sur moi, je le reconnu, c'était Lorfey. J'ai tenté de le stopper, mais il m'a contourné et à foncé en plein dans sur un filet de pêche, étendu au sol et ce qui devait arrivait arriva. Il se pris les pattes dans le filet et trébucha, s'étalant sur le flanc dans le sable.
J'ai foncé pour voir son état, mon père et les pêcheurs me suivant de près. Le cheval lui, était complètement bloqué dans le filet. Arrivé à son niveau, j'ai commencé par tenter de le calmer. Le sable collait à son pelage, couvert de sueur par sa fuite folle. Il tremblait, le regard fou, se débattant. Je lui ai pris la tête et l'ai obligé à me regarder tout en le caressant et en parlant doucement, le ton le plus doux possible pour l'apaiser.
Après quelques secondes, mon père et les pêcheurs était avec moi, me regardant faire. Prenant les choses en mains, je leur dis d'essayer de dégager le cheval. J'ai regardé au loin et j'ai aperçu les cavaliers à environ un cart de lieux*. Le cheval commençait à se calmer et mon père et les pêcheurs purent commencer libérer le cheval. Après quelques efforts, nous finirent par le libérer, cependant un problème apparu vite, le cheval n'arrivait pas à se lever.
Le groupe de cavaliers arriva alors, Marie assis en croupe derrière un autre cavalier et à en juger par le sable dont elle était couverte, elle avait fait une chute. La situation ne semblait pas très encourageante. Aucun camion ne pourrait venir pour prendre le cheval blessé.
C'est alors que j'eus une idée. Le cheval était couché sur un filet et les autres chevaux serait assez fort pour tirer le cheval jusque dans l'eau. La, il pourrait marcher sans s'appuyer sur sa patte foulée jusqu'à un endroit plus facile d'accès. Je leur soumis l'idée et il leur parut vite que c'était la seule solution. Tout fut mis en place et après quelques longues minutes d'efforts, nous réussirent à mettre le cheval dans l'eau. Il se releva et commença à suivre en boitant les cavaliers qui nous remercièrent en partant vers la ville la plus proche. Quant à moi et mon père, nous finirent notre journée avant de rentrer chez nous, cette folle aventure gravé dans notre mémoire.
Fin.
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Sang chaud
Short StoryDevoir de français ayant pour thème "un cheval blessé". Je suis loin d'être un écrivain, mais je voulait partager avec vous cette petite histoire inventé en deux ou trois heures. Bonne lecture.