« Tu es destinée à un grand avenir, Caoilfhionn... » Dit une femme dans un doux murmure.
Des bruits assourdissant de frappe continué de se faire entendre. On pouvait entendre des voix d'hommes, plus ou moins grave raisonner dans la petite pièce qui servait de refuge et de toit à la magnifique jeune femme.
« Continuez ! Défoncez-moi cette porte, qu'on capture enfin cette maudite sorcière ! »
« Mon petit ange... Chuchota la jeune sorcière dans un souffle à peine audible, refoulant un hoquet. Mon bébé... Un sanglot lui échappa. Je t'en pris! Survis et vis par tout les moyens, un grand chemin t'attend. Écoute toujours ton cœur ma puce, c'est malheureusement le seul conseil que je puisse te donner par manque de temps. »
Le bébé, une petite fille avec une bouille craquante, gazouilla en souriant, les bras tendu devant elle, réclamant de sentir la peau de sa génitrice sur celle de ces paumes. Tendrement, la mère prit ses mignons et fragiles petits doigts dans les siennes, puis, souffla une dernière parole à son encontre, baisant son front :
« Je t'aime ma fille. »
Soudain, un craquement plongea subitement et fatalement le petit logement dans un chaos.
« Là, attrapez-la! »
La jeune femme se retourna dans un sursaut de peur, ses yeux s'écarquillant d'horreur, en voyant l'expression monstrueuse et haineuse qui habitait les traits de ces soldats humains. Son cœur loupa un battement, puis deux et trois, et son souffle se coupa, avant de reprendre, haché et rapide. Un filet de sueur coula le long de son échine, lui arrachant un incontrôlable frisson d'effroi. Tremblant de tout son corps, elle due néanmoins essayer de les contrôler, pour pouvoir se confronter aux bourreaux de ses consœurs.
Brusquement, on lui saisi rapidement le bras, lui arrachant une plainte à peine étouffé. N'en démordant pas, les hommes continuèrent de la traiter comme une bête infâme.
« Attendez ! »
Les deux soldats qui la poussaient sans ménagement s'arrêtèrent dans la seconde. Tournant son visage en direction de celui qui avait l'air de contrôler les autres, elle ne put empêcher de frissonner devant son masque froid, emprunt de cruauté non-feinte, accompagné d'un sourire malicieux, voir salace.
« C'est que ces horribles créatures s'avèrent être toute d'une beauté stupéfiante, incroyable... » Lança-t-il avec assurance, et un sourire de cruauté, semblant presque fasciné.
Il s'approcha alors de la jeune femme, d'un pas lent, calculateur, déterminé et avec un amusement tordu purement visible. Elle voulut instinctivement reculer, mais ne put, maintenue fermement par les soldats.
Il s'avança à elle jusqu'à qu'elle puisse sentir distinctement son haleine fétide à bout de nez, alors qu'elle grimaça de dégoût. Lui, toujours aussi souriant, lui pris le menton dans sa délicatesse légendaire et fit pivota son visage dans les deux sens, pour la regarder sous tous les angles.
« Vraiment magnifique... »
Il s'approcha encore davantage, son nez touchant presque son visage qu'elle tourna vivement. Son nez touchant presque sa joue lisse, il se mit à la sentir avec plaisir à grande goulée.
« Quel délice... Vraiment délicieuse petite créature. J'ai bien envie de te goûter, toi aussi. »
Une vision d'horreur s'imposa à elle, en interposant son image à celle des dires sur ce général qui avait la rumeur d'avoir abusé de ces prisonnières sorcières en clouant leurs mains ensemble sur une planche de bois, après les avoir bâillonné en utilisant le pénis d'un soldat qu'il avait judicieusement sélectionné afin de participer à la partie.
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L'Appel de la mer étincelante: le sommeil de la légendaire Caoilfhionn
FantasyA une époque lointaine, dans des paysages qui nous sont inconnus, une chasse aux sorcières sanglante et cruel débuta. Peu importe si ces femmes étaient vraiment des sorcières : la peur chez le peuple était tel que quiconque de bizarre, différent ou...