For the living dead

Epilogue

Sept ans plus tard

PDV Mia

- Maman ! Hurle Ethan

- Qu'est ce qui t'arrive encore ? Grogné-je doucement

- T'as pas vu ma chaussette ?

- Dans le tiroir de la commode... Soufflé-je

- Euh.... Ah oui merci !

Des bruits de pas rapides se font entendre dans la maison, Ethan apparaît rapidement dans la cuisine et vient rapidement m'embrasser la joue avant de tenter de s'enfuir.

- Tu vas où jeune homme ? Demandé-je curieuse.

- Euh... Bah c'est à dire que...

- Laisse le tranquille Mia olala, il est grand maintenant. Rit Noah qui arrive à son tour.

Ethan profite de cette irruption soudaine afin de quitter rapidement la cuisine ce qui nous fais rire tous les deux.

- Tu sais bien qu'il va voir Min ha... Souffle Noah tout en se rapprochant.

- Il grandit trop vite. Grogné-je

Noah place ses mains sur mon ventre et me claque un baiser sur la joue avant de partir en direction du placard.

- Effectivement il a bien grandi ce petit...

- Hm... Tu y vas maintenant ? Demandé-je

- Oui, je prends juste le fusil à pompe et je me sauve.

- Faites attention... J'aurai aimé venir... Dis-je boudeuse.

- Même pas en rêve, je suis bien plus tranquille en te sachant ici. Réplique t'il du tac au tac.

- Le terrain me manque. Grogné-je à nouveau.

Il rit avant de venir me prendre à nouveau dans ses bras puis quitte la cuisine en direction de la maison de Dae-Young et Jules.

PDV Noah

Après avoir rassemblé l'équipe nous reprenons la mer. Notre voilier est complet et les quelques heures de navigation vont être calmes, la mer n'est pas agitée aujourd'hui.

- Tu n'as pas peur d'arriver trop tard ? Me demande Dae-Young.

- Non, je serai là quand ça arrivera t'en fait pas pour ça.

- Tu penses qu'on va trouver des survivants aujourd'hui ?

- Ce serait bien oui, mais s'il n'y a rien on continue tout de même à sécuriser la zone ok ? Pas de changement de plan.

- Oui oui, t'en fais pas.

Une fois sur la terre ferme, notre équipe, bien habituée à la procédure s'installe et commence le tour d'inspection. Aucun mort n'a réussi à s'introduire dans l'enceinte de notre périmètre.

- Bien, les bâtisseurs allez y, nous on va continuer de sécuriser le périmètre. Aujourd'hui j'aimerais l'étendre quelque peu, il me faudrait une équipe de cinq volontaires pour venir avec moi après la clôture. Dis-je simplement.

Les groupes se forment bien vite et nous partons agrandir le périmètre de la zone sécurisée tandis que les bâtisseurs continuent de réhabiliter les anciennes maisons abandonnées. Cela fait maintenant quatre ans que chaque semaine mon équipe et moi revenons sur le continent afin de chercher des survivants mais également afin de réhabiliter les maisons sur la côte. En effet, notre île, qui, durant les premières années était amplement suffisante afin de nous permettre de vivre correctement, est maintenant trop petite. La population de survivants a grandement augmenté et beaucoup de rescapés sont venus avec nous au fur et à mesure des années. Et même si les survivants se font de plus en plus rares au fur et à mesure des printemps qui passent nous ne perdons pas espoir et continuons nos rondes de recherche. Les morts eux sont toujours là, ils se décomposent petit à petit à cause des chaleurs et hivers passés mais cela ne les empêche pas de rôder. Nous sommes donc à présent en train de construire une nouvelle ville, un peu comme le sanctuaire, la ville où nous étions il y a quelques années. Bien évidemment nous reprenons toutes leurs idées, le livre de connaissances créé premièrement par Dania puis complété par les connaissances de chacun présent avec nous maintenant nous est bien utile. Ainsi nous avons regroupé des informations sur l'agriculture, la construction en tout genre, l'ingénierie, la médecine et bien d'autres domaines. Cela nous permet maintenant de bien nous débrouiller et d'avancer relativement vite dans la réalisation d'un nouveau monde. Certaines équipes, comme la mienne à présent continue sa chasse aux rodeurs, nous avons l'espoir qu'un jour il n'en reste plus, du moins sur notre continent. Nous avons bien remarqué qu'ils ne peuvent pas nager. Une fois le continent nettoyé de l'infection nous serons alors tranquilles, c'est utopique certes mais réalisable avec du courage et de la patience. L'après midi passe bien vite et l'heure de reprendre la mer approche, nous rebroussons donc chemin après avoir balisé le nouveau périmètre.