Après avoir survécu à une pandémie, à une guerre, aux changements climatiques et à la fin du monde, nous, un petit groupe de survivants, avons reconstruit une nouvelle capitale qui se situe sur la ville surannée de Montréal. Je vais vous expliquer comment nous avons survécu grâce à notre intellect et comment mes ancêtres ont fait, jusqu'à aujourd'hui, en l'année 3027, de ce monde un monde meilleur. Pour ce faire, je vais un peu remonter dans le temps...
Le début de cette histoire commence à l'éclosion l'an 2913, quand une petite épidémie, nommé Roconnavirus, devenait de plus en plus gargantuesque pour évoluer en pandémie. Dans ce temps-là, il y avait 9,55 milliards d'êtres humains sur la Terre. La planète bleue n'était plus de cette couleur et était devenue un endroit hostile où quelques sortes d'animaux, de plantes et d'insectes ont été déformés à cause de la pollution, ce qui donna naissance à plusieurs autres espèces. Depuis le début de ce siècle, certains pays avaient cessé d'exister en s'alliant à d'autres, permettant à la population de survivre. Par défaut, ce qui était autrefois la France, le Pérou et la Russie avaient respectivement fusionné avec l'Angleterre, le Brésil et les États-Unis (bien qu'il eût été difficile d'imaginer la Russie et les États-Unis alliés, à cette époque). De cette pandémie, 3,82 milliards de personnes en furent morts, touchant presque toutes les populations du monde entier, sauf une: celle du Québec.
Évidemment, il eut des procédures pour fermer les frontières. Personnes ne pouvaient y entrer n'y en sortir. J'ai entendu que c'était un moment très difficile à vivre à cause de diverses choses comme le fait que tout le monde se jetait sur les marchés, ayant peur de manquer de nourriture. On ne voyait personne dans les rues, car tout le monde était cloisonné dans leurs maisons, en quarantaine. Certaines pharmacies se sont fait voler leurs médicaments et il manquait de personnel dans les hôpitaux, puisque la majorité des médecins pouvant se rendre plus utile dans d'autres pays frappés par l'épidémie avait été appelé par le gouvernement. Si une mère voyait son enfant toussé pour quelconque raison, et même si cet enfant s'était juste étouffé avec sa nourriture, elle pouvait l'isoler pendant 5 jours, dans sa chambre, sans contact humain. Heureusement, le vaccin a vite été trouver par une compagnie canadienne.
Je pourrais également dire malheureusement. La compagnie se dépêcha de vendre l'antidote aux pays les plus riches, profitant de la faiblesse humaine pour gagner de l'argent. Le problème était que toute la planète devait recevoir cette immunisation contre le virus. Les pays qui avaient moins de revenus demandèrent d'avoir le vaccin gratuitement, mais la compagnie avait été très claire: sans payer, ils n'auraient aucun vaccin. Ne voulant pas céder, les pays les plus pauvres s'allièrent occasionnellement pour provoquer une guerre contre la compagnie et toute personne qui soutiendrait cette dernière, c'est-à-dire, tous les pays les plus riches, incluant les États-Unis, le Canada, les pays d'Europe, la Chine et l'Allemagne. C'était une guerre assez exceptionnelle, car elle a étonnamment été longue. D'un côté, les pays qui étaient en développement n'avaient aucune raison d'arrêter la guerre: ils aimaient mieux mourir en combattant pour survivre que mourir d'un virus en sachant très bien qu'ils pouvaient être soignés de celui-ci. De l'autre côté, la compagnie et ses alliés voulaient une seule chose: toujours et encore plus d'argent. Un comportement qui mena l'humanité à sa perte. Cette guerre dura 38 ans, s'arrêtant quand les «rebelles» avaient décidé de céder, autrement dit, quand ils eurent été tous exterminés (ou presque), bien que le Canada avait été très réticent à tuer des innocents. Il ne restait plus que 4,33 milliards d'être humain sur la planète. En d'autres termes, pas beaucoup.
Ce n'est pas la dernière chose qui a entraîné la perte de l'humanité. Effectivement, à cause des armes nucléaires, des bombardements aériens et de l'abondance de déchets, le changement climatique s'est développé de plus en plus rapidement, malgré le niveau déjà élevé de la pollution. Les remarques alarmantes des scientifiques ont été ignorées par les compagnies les plus puissantes, même si la population avait fait pression sur eux. D'ailleurs, plusieurs grandes marches pour le climat étaient organisées. Plusieurs PDG de compagnie assistaient à ces marches pour prouver qu'ils prenaient les mesures nécessaires pour avoir une meilleure empreinte écologique. Par contre, bien sûr, ces PDG arrivaient sur les lieux avec leur jet privé et ne se gênaient pas pour montrer leur puissance. De plus, ils se présentaient juste au début de la marche, car ils avaient de meilleures choses à faire comme discuter d'économie. Il faut savoir que les compagnies avaient créé un sentiment de dépendance envers la population. La population ne pouvait donc rien dire contre eux. Cette mascarade cessa après 3 ans.
La nature ayant décidé de faire la sélection naturelle, il se produisit un phénomène qui a été vu pour la première fois en 2954, en Océanie. Des vents puissants et dangereux se propageaient partout sur le continent et c'était très risqué de sortir dehors à cause de ce fait, qui se transforma très vite en fléau. Effectivement, ceux-ci avaient comme caractéristique de brûler tout ce qui avait de vivant sur leur passage. Alors, si un humain restait trop longtemps à l'extérieur, il pouvait en mourir en moins de quelques minutes. Ce vent un peu étrange, qu'on surnommait Zéfirium, avait la particularité de faire souffrir ses proies très lentement. Ces vents causèrent, peu de temps après la perte du magnifique continent de l'Océanie, ainsi que sa population et sa biodiversité. Ensuite cette brise se dirigea un peu partout sur la planète. Tous les continents avaient été touché sauf, l'Antarctique. N'ayant pas beaucoup de personnes vivant sur le continent de glace, l'humanité a survécu grâce au petit nombre de survivants qu'il restait sur chaque continent. Chacun des survivants avait décidé de se réunir et de créer une nouvelle cité pour permettre la survie de notre espèce. Montréal fut la ville choisie, puisqu'il avait plus de survivants dans cette métropole que dans toutes les autres régions du monde. Il eut donc 1, 74 millions d'humains qui se sont alliés pour survivre et qui ont créé de nouvelles règles pour assurer la protection des générations futures.
Aujourd'hui, nous somme très heureux dans notre nouvelle ville. Même si nous avons plus le droit de sortir dehors (pour notre sécurité), les dirigeants de notre peuple laissent sortir quelques personnes, de temps à autre, pour aller chercher de la nourriture. La population a encore peur de tous les problèmes que nous avons surmontés, même si certains scientifiques qui ont survécu nous assurent que tous ces vents, toute cette pollution et cette pandémie sont les seules choses qui ont créé notre perte et qu'ils ne reviendront plus jamais. Moi, je suis plutôt d'avis que notre perte est basée sur notre égocentrisme plutôt que sur des choses que l'on ne peut pas contrôler.
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L'erreur de l'Homme
Science FictionEst-ce que nous sommes réellement destiné à vivre ce futur? (IMPORTANT! Ceci est un projet de français. Je cite: «Après la lecture de Zadig (un livre écrit par Voltaire -Croyez-moi, je ne suis pas la genre de fille qui lis du Voltaire dans ses temp...