Muzan x reader

C'était un soir, d'été ou d'hiver, peu importe. Elle entrait dans un bâtiment inconnu mais familier. Une respiration lourde, une appréhension singulière.

Elle ne savait pas où elle se dirigeait, mais elle devait y aller. Quelque chose , ou plutôt quelqu'un l'attendait.

Premiers pas dans une pièce somptueuse décorée d'un style japonais ancien.

Trois personnes, non, trois démons la regardaient marcher sur le sol.

Ces trois là sont des plus puissants que les démons n'ont jamais été.

Pourtant, la fille en face était était humaine, ils pouvaient la dévorer il n'en resterait pas un seul morceau.

Mais ils ne le firent pas. Ils connaissaient cette jeune femme.

De leurs centaines d'années de vie, ils avaient pus en croiser des choses extraordinaires, mais pas comme celle-ci.

Alors ils laissèrent monter la fille au kimono, dont seul leur maître pouvait accepter ou non la présence.

Elle marchait doucement, presque sans faire de bruit, un ruban centenaire dans les cheveux qui virevoltait.

Elle s'approchait d'une pièce comme si elle savait où elle se trouvait, étant guidée par une mélodie qui ne lui était pas étrangère.

Elle se retrouve face à une grande porte en bois qu'elle ouvrit. A l'intérieur, une femme positionnée en retrait dans les ombres près d'un mur produisait cette fameuse musique. 

Devant elle, assis sur un fauteuil qu'on pourrait presque comparer à un trône, un homme.

Et cet homme, elle le connaissait bien.

C'était la première fois qu'elle le rencontrait.

Dans cette vie du moins.

Le créateur de la race démoniaque n'aurait sûrement pas porté d'attention à un hérétique ayant affirmé que la réincarnation existe.

Pourtant, et pourtant.

Elle se trouve là, devant lui, bien vivante. Et humaine.

Durant ces mille ans d'existence, il avait rencontré une femme, belle, douce, intelligente.

Elle le soutenait pour absolument tout ce qu'il entreprenait, quels que soit ses projets.

Il ne pouvait décrire ceci comme de l'Amour, c'était bien plus fort que ça.

Il n'avait jamais pus ressentir quelque chose d'aussi fort.

Sauf quand il apprit la triste nouvelle de sa mort, il y a de ça il y a quelques centaines d'années.

Une rage et un chagrin monstrueux s'étaient emparés de lui et il avait réduit la poussière tout ce qu'il pouvait jusqu'à ce qu'il se sente léger.

Mais maintenant, elle était devant lui, vivante.

Il se leva lentement et se dirigea vers elle à la même allure.

Quant à elle, la jeune femme ne bougea pas, elle se contenta de fixer ses yeux rubis qui ne s'étaient pas détachés de sa forme.

Lorsque enfin, il se trouva devant elle, et elle devant lui. Pas un mot ne retentit. Seul le regard qu'ils s'échangeaient témoignait de leurs partages mutuels de sentiments, assez forts pour ne pas être exprimés au travers la parole.

Il porta sa main au visage de la jeune femme et caressa joue du pouce. Sa peau avait gardé la même douceur qu'auparavant.

Elle fondit au contact de sa main froide et ferma les yeux.

La mélodie résonnait toujours entre les murs de la pièce.

C'était celle qu'elle écoutait de son vivant, et il s'en était souvenue.

Il enroula son bras autour de sa taille et pris sa douce main.

Elle sera la sienne, pour ne plus la lâcher.

Elle posa ensuite sur la tête sur son épaule et se laissa guider par le rythme de la chanson et celui de l'homme qui l'a tenait contre elle.

Les mouvements étaient d'abords lents mais passionnés, mais le temps avait semblé être interrompu, tout comme s'il avait arrêté le cours afin de regarder la réunion de ces deux amants.

Et ils continuèrent, ils continuèrent de danser ainsi, avec la même passion que les premiers jours, qui même au fil des siècles ne s'étaient pas atténuée. Ne pouvant être satisfait que de la présence et de la proximité de l'autre.

Les secondes, les minutes, les heures défilèrent sans que les deux ne lâchent la main de l'autre.

Mais elle était humaine et se fatiguait bien plus vite que le démon.

Alors, sans violence ni rancœur, il l'a souleva doucement et l'emporta dans une grande chambre meublée d'un lit digne d'un couple royal.

Il l'a déposa et s'asseya à côté d'elle, reprenant dans la sienne la main pour ne plus la lâcher.

Jusqu'à ce que la mort les sépares.

J'espère que ça vous aura plus, à vrai dire je suis pas très sûre de ce que j'ai fais moi même mdrr.Sur ce a prochaine fois peut être ಡ ͜ ʖ ಡ