Ses yeux. C'est la première chose que l'on voit. Ils vous poursuivent jusque dans vos rêves, naviguent à travers vos songes les plus sombres. Perçants comme des éclairs en pleine tempête, ils restent cependant le seul phare dans ce tourbillon d'émotions. Vos tripes vous échappent, vos mains perdent pieds, vous ne pouvez vous accrocher qu'à ces yeux.
Des pupilles noires comme le fond de l'océan, des iris blanc comme la lune au dessus de la voûte céleste. Lorsque vous sombrez dans ces eaux tortueuses, que vous maintenez le gouvernail à la force lancinante de tous vos bras, que vos marins s'affairent sur le pont à diriger les voiles, que le mat s'enfoncent dans la brume jusqu'à ce que vous ne voyiez ni le ciel, ni la mer, alors elle est là.
Tapis sous les immenses vagues qui s'écrasent et s'enroulent autour de la coque, ils vous pourchassent. Attendent que vos espoirs s'écroulent, que vos corps s'éteignent. Vous espérez que vos yeux vous jouent des tours mais dans la nuit noire des océans tempêtueux comme dans le jour blanc des montagne ennuagées, vous n'attendez qu'une nuance pour vous retrouver. Alors il y a ces yeux.
Ses yeux. C'est la première chose que l'on voit. Ils vous poursuivent jusque dans vos rêves, naviguent à travers vos songes les plus sombres. Perçants comme des éclairs en pleine tempête, ils restent cependant le seul phare dans ce tourbillon d'émotions. Vos tripes vous échappent, vos mains perdent pieds, vous ne pouvez vous accrocher qu'à ces yeux.
Ils apparaissent au milieu des rafales d'écume. Vous happent, vous embrassent. Vous les marins d'eau dure, vous les marins dodus. Le vent emporte une note, un air, une mélodie, un chant jusqu'à vos oreilles. Vos bras, vos jambes, votre cœur suivent la musique. Embrassés par les voies de l'océans, votre cœur balance.
C'est orchestré, ô marins d'eau dure, ô marins dodus. Ses doigts délicats ne demandent qu'à être sauvés. La silhouette va se noyer. Jetez les amarres, lancez la bouée, que ses doigts grattent la corde, pianotent jusqu'au pont. Elle s'appuie sur le rebord du bateau, à la limite de la brume, ça y est elle là, c'est la petite sirène qui chante avec ces yeux.
Ses yeux. C'est la première chose que l'on voit. Ils vous poursuivent jusque dans vos rêves, naviguent à travers vos songes les plus sombres. Perçants comme des éclairs en pleine tempête, ils restent cependant le seul phare dans ce tourbillon d'émotions. Vos tripes vous échappent, vos mains perdent pieds, vous ne pouvez vous accrocher qu'à ces yeux.
Des cheveux qui s'envolent dans la brume, à la peau qui brille comme le blanc de l'ivoire, aux écailles azurées qui parsèment son corps, jusqu'à la bouche sucrée qui susurre votre prénom, c'est son chant qui lui parcourt toute la silhouette pour caresser vos oreilles.
Elle vous sourit, vous tend les bras, c'est la valse que vous entendez du bout de ses lèvres. Elles vous entourent de ses ongles, caressent vos cheveux. Il tournoie le bateau, elle tournoie votre tête, venez danser la valse des océans. Venez danser dans les tréfonds des océans car ceux qui ne la suivent ne veulent plus que retomber dans ces yeux.
Ses yeux. C'est la dernière chose que l'on voit. Ils vous poursuivent jusque dans vos rêves, naviguent à travers vos songes les plus sombres. Perçants comme des éclairs en pleine tempête, ils restent cependant le seul phare dans ce tourbillon d'émotions. Vos tripes vous échappent, vos mains perdent pieds, vous ne pouvez vous accrocher qu'à ces yeux.
(2020)
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Kids in love
Teen FictionEt le temps s'étiole, et le temps s'étire, et le temps s'éloigne, et le temps s'écoule, et notre temps s'enfuit. À contre-corps, mets ton cœur contre le mien. Ces histoires d'amour que j'imaginais adolescente, est-ce qu'elles seront vraies ? Soundt...