Chapitre 1.

451 33 4
                                    

Louis Tomlinson, c'est comme ça que je m'appelle. C'est le prénom qu'on m'a donné à la naissance, celui inscrit sur les registres et les listes d'appel depuis que j'ai l'âge d'aller à l'école. Mais on m'appelle presque jamais comme ça, on a très vite tranché. Lou. Il reste plus qu'on tout petit bout de moi dans mon nom. C'est drôle non ? J'ai eu 16 ans hier. C'était irrémédiable, à moins que je me sois pendu le matin, c'était la seule chose qui pouvait arriver. S'il fallait résumer ma vie en un seul mot, peut être que mon nom suffirait pour tout dire. Un garçon avec un nom de fille.
Il y a le ciel au dessus de moi, mais je le vois pas. Moi j'ai toujours vu ce qui est sombre, ce qui est noir et effrayant, les monstres sous le lit, les fantômes dans le placard, la mort à l'angle de la rue. Accidents de la route, anévrismes, météorites, foudre, inondations, incendies... Une sorte de loto gratuit auquel on peut pas échapper. Où t'es inscrit pour jouer, que tu le veuilles ou non. Des fois je me dit que je suis le seul à en avoir conscience. Une conscience aiguisé, tranchante comme une lame. Ça m'a gardé loin des autres. Longtemps.
Puis on a déménagé. J'ai changé de lycée, et à la rentrée suivante il y a eu la rencontre avec Harry et sa bande. Ça a tout changé. Changé le cours de l'histoire. Je pourrais jamais dire à quel point Harry est vraiment quelqu'un de bien. Dans ce nouveau lycée, au milieu des anonymes, il y avait l'incontournable bande des "populaires", pantalons larges qui laissent voir leur caleçon, musique abominable qui prend la tête, tous beaux-gosses qui se la jouent rois du monde. J'aurais aimé avoir ne serait-ce que la moitié de leur assurance, celle qui me foutait les jetons et me faisait baisser les yeux quand je passais près d'eux.
Puis il y avait la bande à Harry. Vus de l'extérieur, ils se ressemblaient tous. Vêtements noirs, piercings, tatouages plus qu'il n'en faut, vernis noir. Lui, cheveux bouclés, bruns, et prunelles d'un vert à en couper le souffle.
Un soir à la sortie des cours, Harry s'est interposé quand les "populaires" ont commencé à le frapper. C'était pas la première fois qu'on s'en prenait à moi, j'attire les coups aussi sûrement qu'un paratonnerre attire la foudre, j'ai l'habitude, c'est comme ça depuis la primaire. Mais cette fois, Harry passait par là avec ses amis et il s'est mis en travers de ma route, avec limite les bras en croix. Le plus étrange, c'est bien qu'il ne fasse pas le poids face au gang des musclés, ils se sont soudainement arrêtés. Ils ont eu peur, ça c'est lu dans leur yeux. Comme s'ils avaient vu la leur s'approcher d'eux, et je les comprends, parce que moi aussi, Harry et les siens me foutaient la trouille quand je les voyait. Harry tu vois jamais ses yeux verts. Il a souvent l'air de baisser le regard, mais c'est une feinte. Il est plus lucide que tous les autres. Le jour où tu croises son regard

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Dec 11, 2014 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Do or die - larryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant