Chapitre 1.

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Tu es salle souillée tu baisse le regard tu rase les murs t'essaye de te faire discrète tu ne fais aucun bruit.

 Tu apprends à contrôler tes pas pour ne marcher plus que lentement, tu perds l'amour de tes proches d'un père d'une mère d'un frère. Tu ne reçois plus de haine mais quelque chose de bien pire de l'indifférence, tu n'es plus rien pour ta famille, une rejetée, une pestiférée, tu ne mérite plus de vivre, tu n'as plus le droit d'exister.

Ta mère ne te vois plus comme sa relève mais comme une erreur de jeunesse, tu n'es plus la fille de ton père juste une vague connaissance, tu as mal au cœur, il pleure des larmes mais tu n'as aucun droit de les laissée couler.

Qu'as-tu fais pour méritée ça ? Oh petite poupée cassée... Tu t'es laissée séduire... L'amour t'as charmée, t'as volé ton trésor, ta perle et ton intimité. Tu as perdue ta virginité avec l'homme que tu aimais. Es-tu souillée malgré tout ? Cela reflète bien ce que j'ai vécue.

Je me suis laissée charmer par Kamel 23 ans et je n'avais que 19 ans mais je suis tombé follement amoureuse, oui... 

Tombée, parce que je peux vous dire que cela fait très mal. Pas au début, bien-sûr que non, au début c'est le rêve parfait, on t'offre l'amour sur un plateau d'argent.

Un beau cadeau bien emballé qui cache pourtant quelque chose de beaucoup moins beau car on ne voit pas tout de suite le revers de la médaille.

On se dit : "La petite princesse à trouvé son prince, l'homme de sa vie, le père de ses enfants."


C'est ce que je croyais, j'étais persuadée d'avoir trouvé la perle rare. Je m'étais trompée lourdement. 

Kamel a rapidement pris le contrôle de ma vie, je ne vivais pas avec lui mais pour lui c'était ma raison d'être ma raison d'exister. Quand il m'avait demandé de m'offrir à lui je m'étais donnée, quoi de plus beau que de s'offrir à l'homme qu'on aime? Son futur mari... 

On s'était aimés le temps d'une nuit, le lendemain la retour à la réalité fût brutal.

J'étais devenue une p***, pour lui je n'étais plus rien. Déjà à la cité commençais à naître des rumeurs sur mon compte. 

Mon père à décider d'agir, outre le fait que je me sois fait tabassée par mon grand frère.


Mon grand frère m'avais craché à la figure, ce même grand frère qui avait toujours été la pour me protégée, ce grand frère là, m'avais reniée. Comme je l'es dit, mon père décida d'agir.


Notre famille était l'une des plus respectée à la cité il fallait "étouffer l'affaire" au plus vite avant que l'affaire ne prenne de trop grandes proportions.

Je devais me mariée, fille mariée =  fille rangée = fille de bonne famille = famille respectée. Je me suis soumise au choix de mon père, il allait choisir mon mari pour moi. Je n'étais plus qu'un jouet entre ses mains. A qui allait-il me donnée ? Cette question me hantais. Qui voudrais d'une fille impure ?

Il avait pourtant trouvé quelqu'un, la personne à ne pas choisir : Elias. Elias 25 ans ; un mec de la cité. C'était celui qui répétait et re-répétait :  qu'il ne se marierait qu'avec une fille très propre et pas une « keh »,  comme il les appellent. Devrais-je dire comme ils nous appellent. Elias voulait d'une fille de bonne famille, une fille vierge et je ne l'étais plus ! Mais pourquoi avait-il accepté ça? Hein pourquoi? Car son père était autre fois quelqu'un de très endetté.

Mon père, lui, avait un commerce en Algérie. Il l'avait aidé à tout payer juste avant de mourir, pour ne pas laisser sa femme sans le sous. Nos deux pères pendant notre enfance aimaient souvent plaisanter sur le fait que Elias & moi irions bien ensemble mais nous n'étions pas d'accord. Nous étions très différents l'un de l'autre j'étais plutôt une fille réservée & discrète de nature.

Lui tout le contraire, récemment encore ce n'était qu'un dealeur qui vendait sa drogue dans les caves de la cité, il avait finit pourtant par se ranger mais son caractère était resté le même, il avait beau affirmer vouloir d'une fille propre une "hlel" pour son mariage, il ne cessait de fréquenter de mauvaises filles. Pire que moi, qui se donnait à n'importe qui en échange de choses matérielles comme des vêtements de marques ou des parfums, des futilités quoi...


Moi, je m'étais donnée pour une chose bien plus belle, bien plus forte, bien plus précieuse, je m'étais donnée par amour. Enfin je me plaisais à penser cela... La vérité n'étais pas exactement comme je m'obligeais à le croire. La vérité, c'est que je ne m'étais pas donnée à lui mais qu'il m'avais prise mais bien-sûr, je lui avais pardonné, j'étais follement amoureuse à l'époque. 

De plus ce jour là, il n'était même pas dans son état normal. Il était sous tise vraiment pas dans son état habituel. Pourtant je n'aurais pas dû lui pardonner & faire comme si c'étais moi qui avait voulu car la vérité était que je m'étais faite violée par l'homme que j'aimais. Quelle grand mot pour moi... Il ne m'avait pas frappée, ni vraiment brutalisée, nan... Comment aurais t-il pu deviné que je n'étais pas d'accord ? Sauf que la petite voix de la raison me répondais toujours : " SI, il savait que tu n'étais pas d'accord. Il t'a entendue pleurer, tu avais peut-être eue trop peur pour te débattre mais tu avais quand même pleurée & tu lui avais demandé d'arrêter." 

C'est ce que je pensais mais comme je l'es dit au début, le lendemain, la dure réalité m'étais tombée dessus : Kamel c'était servi de moi. Il m'avait volé quelque chose de très cher & d'irrécupérable. Du même coup, la fierté de mon père & l'amour de ma mère mais aimer c'est pardonner. Même quand j'avais su, ce qu'il avait propagé comme rumeur je lui avais  pardonner, je ne suis vraiment pas quelqu'un qui garde la rancune. J'oublie vite.

La vie est trop courte pour en vouloir au gens. Mon frère, lui n'avait pas pardonné, il était aller le voir & lui avait poser un ultimatum : soit kamel se mariait avec moi ou soit il quittait la cité. Kamel avait préféré quitter la cité, que d'être unis à moi. Cette réponse indirecte de refus, m'avait fait très mal. Cela m'avait brisé le cœur mais malgré ça, malgré le fait que j'ai reçue des coups, que j'ai reçue des regards assassins & chargé de haine de la part de ma famille.

Je gardais le secret, personne ne saura ce qu'avait fait Kamel, je prendrais sur moi. Ce jour là, je n'avais pas assimilé ce qu'engendrerais les conséquences de mes choix. J'avais tout assumé même le fait de mettre fait violée. Vous vous rendez compte ? Ce que j'avais fait par amour ? C'est comme si j'avais dit : Oui, je me suis fait violé et cela est de ma faute.

A cause de Kamel, mon frère m'avais tabassée jusqu'à me casser le bras. Il m'avait fait très mal, sans compter ses paroles qui ponctuaient ses assauts de haine. Les coups pleuvaient, moi je pleurais mais personne ne m'avais prise en pitié, je ne méritais aucun sentiment car j'étais une sale fille, une p***. J'avais mérité de souffrir, mérité tout ce qui m'étais arrivée.

Le jour de mon mariage était arrivé, enfin, si je peux appeler ça un mariage. Je n'avais eu droit à rien, pas même une petite fête un petit truc! Rien, walou, nada juste la cérémonie religieuse & le mariage à la mairie. Juste le stricte minimum. Le maire en personne était étonnée de voir que je ne portais : qu'un simple jean & un pull pour me marier. Alors que chaque jour, il voyait des dizaines de femmes en magnifique robes blanche. Il m'avait vue moi, misérable dans mes vêtements de tout les jours. Elias ce jour-là, ne m'avait pas regarder. Pas une seule fois, il n'avait poser les yeux sur moi. A la fin j'ai dû aller chercher mes valise chez moi, personne ne m'a aidé ni mon frère, ni mon père, je dû tout porter toute seule. Sans même un regard de ma mère, que j'aimais tellement mais qui m'en voulait tant elle qui avait su se préserver.


Malgré le fait que je n'avais cessé de faire des aller-retour devant le salon car j'avais vraiment beaucoup de bagages ma mère n'avait cesser de fixer la télévision, pas un instant elle était venue me proposer son aide, non rien du tout .

J'avais pris sur moi et avait rempli seule le coffre de ma voiture. Puis je suis allée sur un parking d'une grande surface et j'ai pleurée longtemps toute seule dans ma voiture.

Lahna "mariée par mon père quand ma vertu se perd"Where stories live. Discover now