Après une longue dispute avec mon père que je venais de passer, comme à mon habitude, je me dirigeais vers la fameuse forêt célèbre, pourquoi célèbre ? Elle fait partie de l'une des plus grande qui existe dans le monde, c'est grâce à celle-ci que notre petit village est connu maintenant. Cette forêt est tellement célèbre qu'il y a même des touristes qui viennent la rendre visite pour confirmer eux-mêmes la grandeur de celle-ci. Les touristes ont été tellement nombreux que le Maire de notre village a dû limiter les lieux de visites mais comme vous pouvez le deviner, je ne respecte pas entièrement ce dont il souhaite, je ne fais pas un hors la loi, je me rend juste dans ce pont qui sépare la forêt d'une autre, je n'ai jamais été de l'autre côté du pont, ma mère m'a toujours interdit, ce que je respect encore aujourd'hui.
J'ai prit environ une vingtaine de minutes pour arriver au pont, je m'avance et me pose au milieu afin de regarder face à moi et juste libérer mon esprit. Depuis le départ de ma mère, je me dispute sans cesse avec mon père mais malgré tout, je l'aime, il reste mon père même si parfois ça va pas entre nous.
Je soupire longuement d'énervement car je sens une présence qui doit être sûrement la sienne, je lui avais pourtant dis que je voulais être seule, que j'avais besoin d'air mais quand je tourne mon regard, la silhouette se trouvait de l'autre côté du pont et non de la ou j'étais arrivée, ça ne pouvait donc pas être mon père. Je me lève par réflexe en faisant bien attention de ne pas tomber vers le bas, la personne se dirigeait déterminé vers ma direction et sans que je puisse réaliser et m'enfuir par peur, l'homme se trouvait déjà face à moi. Ma pression montait, qu'est-ce qu'il faisait ici alors que c'est interdit ? Je ne l'ai jamais croisé dans notre village, il pouvait être qu'un touriste. Mais en contre-partie, qu'est-ce que je faisais ici alors que c'est interdit ? Si aujourd'hui il m'arrive quelque chose, je m'en voudrais à vie de ne pas avoir respecté les règles du Maire.
L'homme est grand, voir très grand comparé à moi, yeux brun clair, la barbe décoiffé, ses cheveux châtain foncé mi-long, quelques unes de ses mèches étaient trempées, comme si il avait couru un marathon. Il est essoufflé essayant de reprendre sa respiration, il a sûrement remarqué que j'étais mal à l'aise face à lui, nous deux savons que les lieux sont interdits et pourtant nous sommes là; ou bien tout simplement quelque chose le ronge.. « Enfin quelqu'un.. j'ai besoin de ton aide! » à chaque phrase il devait s'arrêter pour reprendre son souffle « Mon ami, mon ami a fait une crise cardiaque, je n'arrive pas le porter seul! » je l'observe un instant, il est tellement grand et costaud, j'en conclus rapidement que son ami devait être plus opposant que lui et qu'il n'a pas réussit à s'en charger lui-même. Je me reprend et lui affirme que je vais bien l'aider, faut d'abord sauver son ami d'une crise cardiaque, enfin.. si on arrive à temps.
Après que je lui ai fais comprendre que je vais l'aider, on se met très rapidement à courir et pour la toute premiere fois, je passe de l'autre côté de la forêt et sur le coup, je ressens quelque chose de bizarre, comme si ce qui va suivre va en dépendre de ma vie, que chaque pas effectué m'emmène à un enfer lointain.
On court depuis une quinzaine de minutes maintenant et j'en pouvais plus, je suis essoufflée « Est-ce que c'est encore trop loin ? » on ralenti quand je sors ses mots de ma bouche entre des essoufflements. Il me confirme que non et m'indique avec un signe de sa tête que nous sommes bien arrivé, je relève les yeux vers la maison en bois abandonnée, mais qu'est-ce qu'ils faisaient ici ? Peut-être une découverte, je ne sais pas, mais ils sont été beaucoup trop curieux, beaucoup trop curieux que leurs curiosités a très mal finit. Je me reprend et on se dirige en marchant vers cette maison prêt à prendre son ami.
« Entre » je pénètre quelques mètres à l'intérieur et la maison de l'intérieur n'a pas du tout l'air abandonnée, je me retourne vers l'homme afin de lui demander ou est son ami mais celui-ci a changé complètement de comportement. Il a un petit sourire narcissique pervers et se dirige vers moi ce qui me fait reculer par réflexe. C'est à ce moment-là que je comprend, je comprend qu'il venait de me piéger et que j'étais tombé en plein dedans, j'ignorais juste ce qui allait suivre prochainement, mais je savais, je le ressentais que j'allais le regretter toute une vie, toute ma vie.
VOUS LISEZ
disappeared
FanfictionNous avons tendance à dire « toujours les autres » en bien, qu'en mal, on se rend pas compte que la vie ne sélectionne pas les chanceux ou les malchanceux, ça peut tomber sur n'importe qui, comme moi ou bien vous. Pourtant notre esprit nous rassure...