Mon histoire est très simple, j'adore les chevaux et s'est mon animal préférer ❤ ...
Partez pour des chevauchées aux 4 coins du monde où l'aventure se vit au galop.
Chapitre 1 :
Je courais.
Je courais comme rarement j'avais courru. Sans m'occuper de mon souffle qui m'arrachait les poumons, de mes jambes épuisées, de mon coeur qui allait finir par exploser.
Sans penser à rien, sinon à fuir.
Ils n'étaient plus que trois sur les six qui m'avaient prise en chasse, dix minutes plus tôt. C'était bien,mais ça suffisait pas . Même un seul aurait été un de trop , et ceux qui restaient se rapprochaient peu à peu...
Tout avait commencé à la sortie du collège .
Je les avais tout de suite reconnus. Des voyous avec lesquels , depuis quelque jourd, traînait mon frère Ivan. Pas le genre de garçons à fréquenter une école. Trop vieux, trop louches , trop sûrs d'eux. Je m'étais vaguement demandé ce qu'ils pouvaient bien faire là mais, lorsqu'ils s'étaient levés de leur banc pour s'avancer vers moi, un frisson d'angoisse m'avait parcourue.
- Tsina!
Celui qui venaient de m'appeler était un grand, sec et méchant. Kévin. Dans la cité, il a la réputation d'être dangereux. On dit qu'il trafique, qu'il vend de la drogue et qu'il fait pas mal de choses pas jolies jolies.
J'ai passé la bandoulière de mon sac autour de mon cou et j'ai attendu. Je n'était pas trop inquiète. Je sais que, sur un départ arrêté, il n'y a pas grand monde qui peut me distancer !
Kévin a dû penser qu'il fallait me rassurer. Il était encore à une dizaines de pas et il a écarté les bras comme font les héros dans les films pour montrer qu'ils sont désarmés.
- Attend , Tsina. Il faut que je te dise quelque chose...
Il m'a fait un grand sourire, et je suis partie comme une flèche .
Dans la direction opposée !
Question d'habitude.
J'ai douze ans et, même si je ne suis pas ce qu'on appelle une élève brillante, j'en sais assez pour comprendre que le monde est dangereux. Du moins celui dans lequel je vis. Un monde de béton où, pour s'en sortir, il faut pas faire confiance à des Kévin. Un monde où il faut être fort. Ou rapide...
Je suis plutôt petite pour mon âge je nai jamais vraiment réussi à me défendre en donnant des claques et des coup de poing. J'ai donc travaillé ma vitesse et, jusqu'à présent, je n'ai eu qu'à me féliciter. Je me suis déjà fait courser plusieurs fois, pour une raison ou une autre, et on ne m'a encore jamais rattrapée...
D'ailleurs, Bouchka ne perd pas une occasion de me caresser les mollets d'un petit air appréciateur.
- Ah, ma Tsina, dit-elle dans son mélange très personnel de français et de Kazakh, tu est faite pour la steppe, pas pour ce pays de fou, plein d'immeubles et de voitures !
Je suis assez d'accord. D'abord, parce que ma grand-mère est si sûre d'elle qu'elle doit avoir raison. Et puis aussi, parce qu'il y a tant de choses qui dansent dans ses yeux lorsqu'elle parle du Kazakhstan... Ce pays, que je n'ai jamais connu, mais dont j'entends parler depuis ma naissance, est un peu magique à mes yeux. Assez, en tout cas, pour oublier que je ne sais pas réellement ce qu'est la steppe !
Les barres d'immeubles, par contre, je connais. J'y suis née, cinq après l'arrivée de mes parents en France, et j'y ai grandi. Ce n'est pas une cité de banlieue de grande ville, mais la vie y est tout de même dure, et courrir vite s'est révélé bien des fois utile.
Pour l'instant, c'était limite et j'ai commencé à avoir vraiment peur.
Les trois garçons avait au moins quatre ans de plus que moi, et mon sac de classe me gênait. J'ai gaspillé une miette d'énergie à maudire les gens qui préfèrent prendre leur voiture plutôt que faire trois cents mètres à pied. Les trottoirs, en cette fin de journée de novembre, étaient presque désert.
Impossible de demander de l'aide à quelqu'un !
Je ne l'aurais sans doute pas fait, mais je me serait sentie moins vulnérable. Et puis, une âme charitable aurait pu avoir l'idée d'intervenir...
J'ai jeté un bref coup d'œil autour de moi.
Je ne connaissais pas cet endroit, presque à l'opposé de la cité. Les maisons y étaient grandes, belles. Les jardins entourés de hauts murs ou de haies touffues. Un quartier riche !
Mais, à cet instant précis , cela ne présentait aucun intérêt ! Les bruits de course, derrière moi, s'intensifiaient. Mes poursuivants étaient en train de me rattraper.
J'ai essayé d'accélérer.
En vain ! Mes jambes donnaient leur maximum .
Je tiens pourtant la pleine forme. Un sac de nerfs et de muscles, dit souvent Bouchka en parlant de moi. Mais ça ne suffisait pad. Je mesure moins d'un mètre cinquante, et ça limite forcément mes possibilités.
Que me voulaient-ils donc, ceux-là ? Ce n'était certainement pas pour m'offrir des fleurs qu'ils étaient en train d'essayer de battre le record du monde du marathon en ville, mais je navais aucune explication de rechange.
Une première fois, j'ai évité une main qui se tendait vers mon épaule. La deuxième fois, elle m'a touchée mais j'ai réussi à me dégager en tordant le buste. La troisième serait la bonne, il me fallait agir.
Sans ralentir, j'ai dégagé mon sac et, tout en le tenant solidement par sa sangle, je l'ai balancé en arrière, à l'aveuglette. Le plus fort possible.
Il y a eu un cri suivi d'un chapelet de jurons, et les garçons ont ralenti. J'ai risqué un œil derrière moi.
Les trois voyous étaient arrêtés, et l'un d'eux se tenait la figure entre les mains.
Mon premier réflexe a été d'éclater de rire, mais très vite je me suis ravisée et j'ai fait la grimace. Ils allaient être sacrément en colère, je n'avais pas intérêt à traîner dans les parages...
Mon sang faisait un boucan d'enfer dans mes vaines et ma poitrine se soulevait à toute allure. Je me suis cependant obligée à continuer sur le même rythme. On réfléchirait plus tard à ce que pouvaient bien vouloir ces trois fous. Pour l'instant, il me fallait profiter de mon maigre avantage pour leur échapper.
J'ai tourné le coin d'une rue au moment où les garçons reprenaient leur course. Devant moi , à une dizaine de mètres, un gros conteneur à gravas, placé contre le mur que jetais en train de longer, occupait la moitié du trottoir.
Je n'ai pas hésité.
Profitant de mon élan, j'ai bondi sur le rebord et je me suis propulsée vers la faîtes du mur.
En une fraction de seconde, j'ai eu le temps de serrer les dents en espérant que mes poursuivants n'allaient pas m'apercevoir, de deviner un parc immense bordant une grande maison a l'abandon et de sentir mon sac de classe s'accrocher à une aspérité de la pierre.
Déséquilibrée, j'ai basculé vers l'avant.
Je suis tombée comme une masse, sans réussir à tendre les bras pour me proteger. J'ai brièvement eu l'impression d'être une poupée désarticulé.
Ma tête est venue heurter le sol.
C'était de la terre, mais ça a quand même fait un bruit affreux. Il y a eu un éclair de douleur, une lumière vive puis une grande vague noire qui a tout submergé.
J'ai perdu connaissance.
Suite au deuxième chapitre ☺
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Mon cheval, mon destin
RandomMon histoire est très simple, j'adore les chevaux et s'est mon animal préférer ❤ ... Partez pour des chevauchées aux 4 coins du monde où l'aventure se vit au galop.