De Will à Nico

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Mon Nico, tu t'es enfin endormis. Te voilà dans les bras de Morphée, les paupières closes et les traits relachés tu redeviens ce garçon innocent qui ne s'est pas vu brisé et sentis rejeté. À présent, le sommeil te laisse répis et sérénité. Moi, je suis là pour toi. Mes bras entourent ce corp frêle et pour rien au monde je te relâcherai, tu es mon trésor. Ton visage lové dans mon cou, je sens ton souffle brûlant et ce parfum particulier que je suis le seul à percevoir. Tes longs et doux  cheveux me chatouillent, agréable sensation. Le froid de tes nombreuses bagues sur mon torse me donent la chaire de poule. Je sens tes jambes entrelacée aux miennes parce que, je le sais, autrement tu es frigorifié. Même sur ton pyjama tu trouves le moyen d'avoir du noir et des têtes de mort. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de te faire porter de la couleur mais dans ta mauvaise foie tu as prétendu changer quand  l'on aurait inventé plus sombre pigmentation. Le jour où j'ai mis tout tes vêtements à laver dans l'espoir de te faire porter le t-shirt de la colonie, tu m'as faits la geule pendant la journée entière et tu n'es pas sorti de ton bungalow de la journée. Mais je pense qu'un jour, que ce soit vêtements, caractère où personnalité je réussirai à t'ouvrir.

Lettre {Solangelo}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant