la machine à laver fait un bruit de fond mais ses pensées emplissent d'un brouhaha.
à vouloir mourir poétiquement elle pourrait boire la lessive. elle sentirait bon dans sa mort.
son sarcasme à elle-même lui permet de vivre.
elle ne meurt pas car elle sait qu'elle n'en est pas capable.
seule dans sa chambre silencieuse elle s'endort, des larmes aux coins des yeux en pensant à sa vie qui s'enfuit.
on est déjà à la mi-nuit et elle part au pays de l'espoir.
FIN
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