25 décembre 17:21
J'attends patiemment mon amoureuse sur le comptoir de la cuisine. Elle est partie faire, je ne sais quoi, je ne sais où. Elle m'a demandé de l'attendre là et de ne pas bouger. Je pense à notre relation et comment elle me rend heureuse. Je devrais passer Noël avec ma famille, mais ils ne veulent plus me voir. Ils me disent que je suis folle d'aimer celle que mon cœur a choisit. Je suis en vie grâce à elle. Elle m'a empêché de sombrer plus bas que je ne l'étais déjà. Suite à ces pensées, une larme se fraie un chemin sur ma joue. Je l'essuie rapidement avant que ma copine ne revienne. Elle n'aime pas quand je pleure, ça la met en colère et je ne veux ça arrive. Une sonnerie me sort de mes pensées. Je descends du comptoir pour sortir la dinde du four et la déposer sur la table. J'observe le bon petit repas qui nous attend. On peut sentir l'odeur alléchante d'un bon repas chaud lentement venir remplir mon petit studio. Le bruit d'une porte qui se referme me fait reprendre mes esprits. Un énorme sourire heureux vient prendre place sur mon visage. Elle est enfin rentrée ! J'accours vers ma bien-aimée pour venir l'enlacer avec enthousiasme, mais elle me repousse. Le bonheur vient se fait immédiatement remplacé par de la déception. Mais je me reprends rapidement et lui sourit. J'ai l'habitude maintenant. Je ne lui jamais donné de câlin ni de bisous. Je ne l'ai jamais touché. À chaque fois que j'y pense cela me rend un peut triste, mais le plus important, c'est qu'elle soit là. Je lui indique de venir s'asseoir à table avant que le repas ne refroidisse. Nous commençons à manger en parlant de tout et de rien. Nous finissons de manger rapidement et je commence à faire la vaisselle pour que tout reste propre, elle n'aime pas quand le studio est en désordre. Quand j'eue enfin finit de ranger le tout dans les armoires mon amoureuse me dit qu'elle à une surprise pour moi. Elle se dirige vers l'entrée et met son manteau, sa tuque et ses mitaines. Je finis par l'imiter après quelques minutes à l'observer avec confusion. Elle me mène jusqu'au parc près de chez nous et commence à marcher sur le petit sentier. Ma copine me fait signe de la suivre. Nous marchons dans un silence complet. Plus personne n'est dehors à cette heure. Puis elle prend la parole. Elle m'explique qu'elle m'aime énormément et que ce qu'elle s'apprête à faire est pour mon bien. Elle me demande de ne pas lui en vouloir. Ma copine s'arrête et je fais de même. Elle me regarde les larmes aux yeux puis me fait rentrer dans ce grand bâtiment blanc et effrayant. En nous voyant arriver les hommes et les femmes en vêtement blanc s'affolent puis viennent vers moi pour m'empêcher de bouger. Je vois quelqu'un arriver avec une aiguille vers moi. J'essaye de me débattre, mais ils me tiennent avec beaucoup trop de force pour mon petit corps faible. Je regarde mon amoureuse et la supplie du regard de leur demander de me laisser partir. Et soudain je ressens une douleur aiguë dans mon bras et sombre dans un sommeil après avoir lâché un cri pour exprimer la douleur que je ressentais en ce moment.
1er janvier 9:51
J'ouvre lentement les yeux, mais les referment rapidement, agresser par la forte lumière qui rentre par la fenêtre. Après m'être habituée à la lumière, j'observe les alentours encore étendue sur ce lit complètement blanc. La porte s'ouvre lentement pendant mon observation. Je tourne la tête vers l'intrus qui ose venir me déranger. Il prend la parole dès qu'il voit que je suis éveillée.
Docteur : Je vois que tu es réveillée ! C'est une excellente nouvelle.
Moi : Où suis-je?
Docteur : Tu es à l'hôpital.
Moi : Pourquoi?
Docteur : Tu es rentrée par la porte il y a cinq jours. Ça fait deux mois que l'on te cherche partout. Tes parents étaient très inquiets.
Moi : Pourquoi étaient-ils inquiets ils m'ont rejeté
Docteur : Tes parents ne t'ont pas rejeté, tu t'es enfuie.
Moi : Ou est la personne avec qui je suis venue?
Docteur : Tu es venue seul personne ne t'accompagnais. Tu as un trouble de personnalité. La personne que tu as vue est juste dans ton imagination.
Après m'avoir dit cette information troublante, le docteur me laissa seul. Je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps. J'étais seul depuis tout ce temps. Ne pouvant pas supporter cette information, je me lève et me dirige jusqu'à la salle de bain pour mettre fin à mes jours affreux. Peut-être qu'ainsi, je pourrais réellement vivre avec mon amoureuse. C'est ainsi que je quitte ce monde pour aller en rejoindre un autre. Peut-être que celui-là sera plus heureux.
Une infirmière vint voir la patiente une heure plus tard pour la trouver allonger sur le sol le visage légèrement bleu. Morte asphyxiée.
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Os
RomanceUn recueil d'os probablement juste romantique. La fin sera le plus souvent heureuse sauf si je suis extrêmement dépressive pendant que je l'écrit.