Seven Days

Chapitre 2

Dans le cabinet de maître Seokjin, la sentence est là, patiente, attendant son arrivée dans la salle en même temps que le bruit résonnant du coup de marteau sur le grand bureau.

- Coupable !

Tonna le maître, tandis que le policiers embarquèrent le jeune délinquant avec eux. C'est une journée banale pour monsieur Jin, il enchaînait des procès, plus ennuyants les uns des autres. Toujours la même chose, des délinquants pas très futés, des voleurs ou des violeurs, des braqueurs, un père de famille détraqué qui abat sa femme.
Encore que celui-ci était assez créatif sur le bords.

Après sa journée, il saluait ses collègues et sortait de son bureau, mallette en main, regard neutre et visage fatigué. Comme d'habitude.
Ce jour-là, il était un peu plus enjoué que les autres fois, il avait reçu le matin une enveloppe contenant une invitation à passer un séjour de repos sur une île japonaise. Au soleil, paisiblement loin des problèmes de la vie quotidienne, de sa vie quotidienne...
Il était rentré dans une routine inlassable, la vie qu'il menait avant n'avait absolument rien à voir avec la vie qu'il avait désormais.
Autrefois il était un juge joyeux et frivole qui s'amusait durant les procès. Il avait l'âme d'un enfant. Un enfant un peu trop dangereux pour la socièté... Détournement de fond de la banque de Séoul, 40% des fonds lui ont été administrés sans que personne ne se doute de rien, ni le sache. Au fil des années, la culpabilité avait grandi dans son coeur et lui rongeait petit à petit son esprit et sa joie. Jin avait fini par se calmer tout en regrettant son geste... Ses gestes.

- Je suis rentré.

- Bonsoir mon amour, comment s'est passé ta journée, tes procès ? Répondit une jeune femme, belle, grande, mince, cheveux châtains et teint chaleureux. Une jupe cintrée et un chemisier rose poudré. Une vraie petite femme digne d'un bon petit juge.

- Très bien chérie très bien... Je vais me reposer.

Ils n'avaient pas d'enfants et vivaient tous les deux dans une immense demeure luxueuse. Cette petite conversation avec sa femme n'était pas extraordinaire, il avait l'habitude qu'elle lui demande ça, comme elle avait l'habitude qu'il lui réponde ainsi. Cette femme qui lui avait été "offerte" par le père de celle-ci, selon leur classe sociale. Elle était avocate dans un bureau réputé de Séoul. Jin savait bien que sa femme n'était pas la plus pure et la plus sainte des femmes, mais il la gardait tout de même, pour se donner l'apparence d'un couple parfait, dune vie parfaite, une vie normale.
Il n'éprouvait pas d'amour particulier pour elle, ni elle pour lui d'ailleurs, elle était juste la, un pion parmi d'autre dans sa vie pour faire tourner les pages de son histoires.

L'habitude mes chers enfants... L'habitude.

Il regardait la lettre sur sa table de chevet, et sourit pour la première fois depuis 5 ans.

Enfin des vacances, enfin une manière d'expier ses fautes. Le propriétaire des lieux doit être un homme connu... Un homme qui est au courant du détournement de fond de Seokjin. Un homme qui pourrait peut être le comprendre, et qui sait ? Peut être que les 7 autres membres ont fait pire. Ils le soutiendront. Non ?

19 heure

Il descendit dîner avec sa femme et remonta aussi vite pour préparer sa valise. on était vendredi, dans deux jours l'aventure commencerait et il avait hâte. Hâte de tenter une nouveauté.

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