- Stupide Sam ! Sale garce de pute ! Et moi la taré de service qui la suit dans toutes ses conneries ! Ou était-elle quand je me faisais humilier ? En train de baiser cet attardé plein de MST !- Bravo !
La frousse que j'ai eu quand j'entendis cette voix.
C'était le voisin d'à côté.
- Désolé si je vous ai déranger.
- T'inquiètes pas. Le boucan de tes amis me dérange plus que tes jérémiades d'adolescente persécutée.
- Ooook !
Il ne manquait plus que ça. Me faire sermoner par un vieillard.
- Tu comptes rentrer dans cet état ? Je te préviens aucun bus ne t'acceptera !
En plus il avait raison. Je n'y avais même pas pensé.
Je restais planter là.
Mon coeur brûlait à l'idée de retourner dans cette foutue barraque pour aller me debarbouiller.
Encore fallait-il que je trouve une salle de bain disponible !
Mais j'étais obligée.
Je preparais déjà mon mental à supporter rires et injures.
- T'es pas obligée d'y retourner. Tu peux venir. Je te prête ma salle de bain.
Décidément le Dieu de la chance avait un peu de pitié pour moi.
- Merci c'est très gentil de votre part.
Dis-je en entrant chez ce bel inconnu.
C'est vrai que c'était pas une bonne idée d'entrer chez un inconnu.
Mais pour tout vous dire j'en avais rien à cirer.
- La salle de bain est au fond du couloir.
Après une demi heure à laver toute l'humiliation de mon corps et de mon esprit, je me sentais un peu mieux.
Mon bon samaritain a même pris le soin de m'offrir des vêtements de rechange.
Il avait bon goût en plus.
- Je vous ramenerai les vêtements demain à la première heure.
- Non tu peux les garder ils te vont bien.
- Merci... Au fait je m'appelle Joan Rives...
- Enchanté Joan.
Il ne se présenta pas. J'en conclu que mon bon de bienfaisance était terminé.
- Ok. Merci pour tout.
Vraiment bizzare comme type.
Enfin chez moi ! Je vais pouvoir me remettre de cette maudite soirée.
Du moins c'est ce que j'espérais.
- Au feu ! Au feu !
- Putain Matt ! C'est quoi ton putain de problème !
- Et voilà ! Pas de loyer ! Pas de maison !
Cet enfoiré venait de mettre le feu à la caravane comme il l'avait dit.
Je me retrouvais sans rien. Totalement rien.
- Allô ? Allô ?
Plus rien. C'est toujours pareil quand j'essaie de joindre mon père.
Au moins lui j'avais encore un numéro où espérer pouvoir le joindre.
- Oui ! Une seconde !
- Bonjour Madame Stone.
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MY SUGAR DADDY
General Fiction"Joan 22 ans et Anton 67 ans. Elle pour l'argent et lui pour le plaisir." Enfin c'est ainsi que tout a commencé. Découvrez la suite de nos aventures...