Chapitre 2 : Fucking Bad Luck

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Dans la salle d'embarquement je pus m'empêcher d'aller prendre un truc au distributeur, au moins je sais que je suis une grosse bouffe ! AH. AH très drôle. Et devinez quoi ? Vous savez le plus drôle, les skittles que j'ai acheté et ben il est tombé et sortit, je ne l'aurai jamais cru, poisseuse comme je suis... Bref, je me dégourdis les pattes un p'tit moment car 15 heures de vol, 15 HEURES QUOI !! Horrible. Surtout que je serai à côté d'un inconnu, encore pire. Heureusement que c'est pour la bonne cause hein.

Donc je me promène tranquillement a cette heure là il n'y a pas grand monde et une femme parle dans un micro, babla. Je n'ai rien compris à ce qu'elle a dit mais quand j'ai vu des gens de la salle partir je me dis que c'est sûrement pour mon vol donc je les suis. La femme reparle toujours aussi incompréhensible. Me voilà donc avec un bonhomme très aimable hum hum, qui prend nos billets :

-Désolée ma jolie, vous vous êtes trompée ! Votre vol se trouve de l'autre côté d'ici, vous voyez là-bas ?! dit-il

Merde. Merde. Merde.

Il est 5h30, ouf je suis sauvée !

-Et dépêchez-vous car il est 5h52 et il part à 6h sachant qu'il ferme les portes 5 min avant...*Blablabla*

Ah apparemment la pile dans ma montre est usée, comme moi quoi.

Je n'ai pas écouté la suite, pris mon billet de ses mains et mon sac en courant le plus vite possible. AHHHHHHH. Je m'en doutais qu'il allait m'arriver une couille !

Il est 5h54 et je me dirige vers une femme plus aimable cette fois ci elle me prend mon billet m'autorise à rentrer et je vais m'asseoir. Ouf ma place est près d'un hublot ! Je vais pouvoir m'échapper.

Une jeune fille de mon âge approche et souris en voyant la place a côté de moi. Bon point : je ne serai pas a côté d'un pervers, mauvais point : elle a l'air extravertie, très extravertie.

Elle s'assoit a côté de moi et s'installe tranquillou en foutant ses affaires partout sur moi la mademoiselle non mais oh, elle connaît l'espace vital ? Je suis sûr elle va s'endormir sur moi celle-là !

Le décollage, j'adore ! On va tellement vite qu'on est collés au fauteuil, j'adore la vitesse, littéralement ! Mais la fille à côté n'a pas l'air rassuré elle s'agrippe comme elle peut sur son fauteuil, se crispe, ferme les yeux et serra sa mâchoire. Hmmmm vais-je la rassurer ? Je dirais oui normalement mais je n'ai pas envie d'avoir des amis... Bon aller je ne la reverrai jamais de toute façon... Et puis je ne suis pas Cruella !

-Hey, t'inquiètes, ça va bien se passer, profite du moment de se sentir s'envoler !

Elle me sourit et me répond :

-T'inquiètes pas pour moi, je fais souvent des voyages mais le décollage et l'atterrissage c'est souvent stressant pour moi...

Par réflexe je ne sais pas pourquoi, je lui pris la main et elle la serra fort, pour moi aussi ça avait un certain côté rassurant... Pourtant je n'étais pas spécialement effrayé, je pense que ça me rappelle des souvenirs avec Mel. Et voilà je vois déjà flou. Je me calme et une fois autorisée je sors mes écouteurs pour montrer à ma "camarade" que je ne suis pas disponible à la conversation, j'ai besoin de me calmer, et écoute une des chansons qui je pense me représente bien, moi et mes problèmes : Anomalie par Louise Attaque.(en média)

Je regarde par le hublot et m'évade, je pense à ce que je vais faire une fois arrivé après tout c'est foutu, c'est un allé sans retour et ça va bien se passer... J'espère que ça va bien se passer. Au bout de trois heures je lis et après je mange en regardant un film sur mon portable. Ensuite je peux vous dire que je me fais bien chier. Et je pense que mon « amie » la remarqué puisque maintenant elle me tape la discute, je savais que je n'aurai pas dû la rassurer et me demande ce que je vais faire, si je suis partie seule, mon âge et des questions auquel je ne sais pas répondre puisque je ne me les suis jamais demandés. Evidemment je finis toujours mes réponses par « et toi » même si je m'en fous un peu. Je sais maintenant qu'elle vit pas loin de Tybee Island (là où je vais) qu'elle a eu 18 ans il n'y a pas longtemps d'ailleurs elle rentre de son anniversaire, et qu'elle aime les fluos turquoises ! Attention pas rose, ni vert, orange ? N'y pensez même pas puisque c'est turquoise !

Elle a tout fait dans le désordre puisque sa dernière question c'est « Comment tu t'appelles ? ». Je lui ai dit et elle m'a simplement répondu :

 « Ravie de te rencontrer Enola, en espérant qu'on ne se perdra pas de vue ! » 

Moi aussi c'est mon plus grand souhait ! Et puis quoi encore je ne veux pas d'amie ! Elle, elle s'appelle Joyce. Youpi

Sur ces dernières questions que je n'écoutais pas par fatigue je me suis assoupie en rêvant à ma future vie qui va être géniale, je n'en doute pas puisque je vais enfin être seule ! Mais j'ai un mauvais pressentiment qui concerne Joyce...

A la recherche de soi-mêmeWhere stories live. Discover now